Post Numéro: 574 de norodom 09 Sep 2013, 16:08
@ Gerard LAIB
Me sentant concerné par votre réponse adressée "à certains", j'enchaîne donc sur vos propos...
Je passe sur sur votre passage sur "la main qui a été mise sur une carte, pour désigner à la demande allemande, le village qui devait servir de représailles" qui relève d'une pure fantaisie dont il serait tout à fait inutile de noircir des pages.
Notez que je ne vous interpelle pas dans le but de modifier votre point de vue... chacun sur ce fil à le sien propre et il est respectable.
Par contre c'est votre passage sur le fils Machefer qui appelle une mise au point...
Vous écrivez que l'enquête menée par ce monsieur, confirme la présence de miliciens à la réunion du 10 juin 1944 à l'Hôtel de la Gare à Saint-Junien, où était basé l'Etat-Major du bataillon commandé par Adolf Diekmann.
Ce n'est pas exact !...
Le rapport du commissaire Hervé Machefer, descendant d'une famille de victimes du massacre d'Oradour fait bien état de la présence de miliciens le même jour au Central Hôtel de Limoges, au siège de l'Etat-Major de la Division Der-Führer,.
Il précise la présence parmi ces miliciens de Camille Davoine (milicien, inspecteur aux questions juives). Il affirme ne rien connaître du contenu des décisions qui ont été prises.
Ensuite il évoque "des gens qui se retrouvent à Saint-Junien, pour prendre une décision", mais il n'est pas affirmatif sur la présence de miliciens.
Au cours de ses trois dépositions, Eugène Patry, 31 ans, interprète à la gestapo de Limoges, ne relate pas non plus la présence de miliciens à Saint-Junien.
S.v.p....suivez ci dessous ma réponse à Michel Baury...
@ Baury
Non! Michel il n'y a pas eu trois réunions de la milice, mais deux !
Au cours de la première, celle du 9 juin (21 heures) à Limoges il n'y avait que des miliciens convoqués par leur chef Jean Fillol. Il n'a pas été question de Kämpfe mais seulement de l'annonce qu'une division allemande venait d'arriver et allait faire une opération.
Selon le témoignage de Camille Davoine (Milicien, inspecteur aux questions juives), qui était présent à cette réunion, la décision aurait été prise de constituer quatre groupes avec pour mission d'empêcher les excès des troupes allemandes.
Vient la réunion du lendemain matin samedi 10 vers 9 heures au siège de l'Etat-Major de la Division Der-Führer, à l'Hôtel Central de Limoges. Fillol y envoie un groupe de miliciens parmi lesquels Davoine... dés lors, plusieurs questions se posent...
Qui est l'instigateur de cette réunion ?
Les miliciens l'ont-ils sollicitée, par exemple, dans le but d'un plaidoyer ?
Sont-ce les SS qui ont convoqué les miliciens ?
Voilà pour le principal, le reste est sans intérêt !
Nous en sommes donc au deuxième volet sans que vous ayez donné une réponse qui aurait clôturé le premier volet (celui du mobile).
A défaut de votre réponse précise je déduis quand même que vous penchez pour la thèse des représailles motivées par la disparition de Kämpfe.
Donc, si c'est bien le cas, je ne comprends pas votre obstination à élucider le mystère de la sépulture de Kämpfe, dans le but de faire obstacle aux thèses des révisionnistes. Quel intérêt, puisque, apparemment, vos opinions ne divergent pas sur ce point ?... expliquez-nous...
Cordialement,
Roger