Dans la série: "Je vois de moins en moins le rapport !"
Voici l'article paru dans le journal Alsace d'aujourd'hui :
Malgré-nous
La plainte des incorporés de force
Des Malgré-nous de Thionville ont porté plainte contre la SNCF, l'Etat français et l'Etat allemand
"Ce sont les soldats de la honte, qui se voient encore jeter l'opprobre car ils ont porté l'uniforme chleuh, a expliqué hier leur avocat Me Pascal Barbier. L'objectif est qu'on reconnaisse leur statut de déporté, comme à d'autres communautés françaises."
Les Malgré-nous sont les "victimes et non les coupables" d'un "crime de guerre, pour lequel "il n'y a pas de prescription qui existe", à ajouté le défenseur, qui a engagé une action "contre la SNCF, l'Etat allemand et même l'Etat français devant le tribunal administratif de Strasbourg.
Rappelons que les Malgré-nous sont ces jeunes Alsaciens et Mosellans qui ont été incorporés de force dans la Wehrmacht durant la Seconde Guerre Mondiale. Nombre d'entre eux sont tombés sur le front de l'Est ou ont péri dans des camps de prisonniers.
"On a souffert moralement d'avoir porté l'uniforme allemand. c'est une honte qu'on a toujours en nous", a confié Edmond Kuntziger, président de l'association des malgré-nous de Thionville, mobilisé à l'âge de 17 ans et 3 mois.
Cette action fait suite à la victoire de la famille d'Alain Lipietz qui a réussi à faire condamner l'Etat et la SNCF pour complicité de crimes contre l'Humanité. Ils avaient été condamnés par le tribunal administratif de Toulouse à verser 62 000 euros aux victimes et ayants-droit.
Quand, j'ai vu cet article, j'ai regardé la date. Nous ne sommes pas le premier avril. Comme incorporés de forces, je ne pense pas qu'ils ont du payer leurs billets de trains. Et il me semble, comme dans toutes les régions annexées, que ce n'était pas la SNCF qui assurait les transports de voyageurs, mais la ReichBahn.