De quoi Pétain était il le traitre ?

Comme la notion de peine d'indignité nationale.
On pouvait "en même temps" avoir été acquitté par les tribunaux et être condamné à une peine d'indignité nationale .
Crime politique ou délit d'opinion, en tout cas un OVNI en matière de droit.
Pour ceux qui assumaient leur rejet de la France ou de la République, un "brevet de bonne conduite"?

"Acte constitutionnel n° 3 du 11 juillet 1940 prorogeant et ajournant les Chambres :

Nous, maréchal de France, chef de l’État français;
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940,
Décrétons :
Article premier. Le Sénat et la Chambre des députés subsisteront jusqu’à ce que soient formées les Assemblées prévues par la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.
Article 2. Le Sénat et la Chambre des députés sont ajournés jusqu’à nouvel ordre.
Ils ne pourront désormais se réunir que sur convocation du chef de l’État
Article 3. L’art. 1er de la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 est abrogé. "

C’est donc le 11 juillet que Pétain, VIOLANT l’article unique du 10 juillet, perpètre un véritable COUP d’ETAT envers les institutions républicaines et la République !!! C'est effectivement le rejet de la République.

Le rejet de la France c'est l'acceptation de cette collaboration avec l'ennemi et l'administration en Co-Gestion de cette 1/2 France. Administration bien utile aux allemands. La suite du plan du Maréchal viendra avec son discours sur "le vent mauvais" c'est en 42.

"C'est Pétain qu'il nous faut", Je m'en remets à la France. 1935 Par Gustave Hervé, "le premier bolcheviste, le premier fasciste, le premier pétainiste, le premier membre de la Résistance et le premier gaulliste"

Préface
La vague rouge
Le barrage : La république autoritaire à base professionnelle
L’homme providentielle : Pétain
Le Front Pétain
Ce que fera Pétain au pouvoir


Pétain loin vient de loin, il n'a pris personne "en traître"

"C'est Pétain qu'il nous faut", Je m'en remets à la France. 1935 Par Gustave Hervé, "le premier bolcheviste, le premier fasciste, le premier pétainiste, le premier membre de la Résistance et le premier gaulliste"

Préface
La vague rouge
Le barrage : La république autoritaire à base professionnelle
L’homme providentielle : Pétain
Le Front Pétain
Ce que fera Pétain au pouvoir


Pétain loin vient de loin, il n'a pris personne "en traître"

Gustave Hervé (Wikipédia)

Il meurt le 25 octobre 1944 au no 89 de la rue de Vaugirard21. Peu de temps avant sa mort, il se décrivait comme le premier bolcheviste, le premier fasciste, le premier pétainiste, le premier membre de la Résistance et le premier gaulliste

Selon sa fiche wiki, il est plutôt Socialiste que Bolchevique. Il se désavoue à chaque étape.

A leur naissance (Bolchevisme années 10, Nazisme années 20/30) le contour de ces idéologies est probablement beaucoup plus vague pour les contemporains de ces périodes que pour nous qui avons du recul et des bilans.

A leur naissance (Bolchevisme années 10, Nazisme années 20/30) le contour de ces idéologies est probablement beaucoup plus vague pour les contemporains de ces périodes que pour nous qui avons du recul et des bilans.

J'attends que vous m'expliquiez que le seul problème du nazisme était son antisémitisme. On m'a fait le coup sur un RS en 2003.

Je ne partage pas votre avis, sur la perception des gens ... Par contre dés les années 30, mon grand père traminaux avait compris qu'on allait remettre cela et qu'il n'avait pas fait la Der des Der.

Personne en 1933 n'imaginait la Solution finale, toute l'Europe ou presque était derrière l'Italie pour envahir l'Ethiopie sur la base du colonialisme, la famille royale britannique faisait le salut nazi en "toute innocence", l'Union Soviétique avait pactisé.
Seuls quelques esprits éclairés comme Henri Calloc'h de Kérillis voyaient justes mais n'étaient pas écoutés. La Masse quant à elle, suivait ses élites, de Droite et de Gauche.

Aujourd'hui il nous reste de Pétain l'image de l'homme de 14-18 et celle de l'homme de 39-45.
Le livre de Gustave Hervé est là pour rappeler que ses contemporains connaissaient Pétain et ses idées.
S'il s'était agit d'une trahison du seul Pétain les parlementaires qui ont voté les pleins pouvoirs n'auraient pas été condamnés. Ils ont voté en toute connaissance des idées de Pétain et de l'homme, sans pour autant deviner où cela allait conduire.
La vraie question est peut être, y a t'il un point de bascule qui signerait la trahison (le retour de Laval?) ou bien un certain nombre de décisions prise dès 1940. Après il s'agit de savoir si la trahison s'établit sur des principe de Morale ou des points de Droit. Le procès doit certainement répondre à cela.

Aujourd'hui il nous reste de Pétain l'image de l'homme de 14-18 et celle de l'homme de 39-45.
Le livre de Gustave Hervé est là pour rappeler que ses contemporains connaissaient Pétain et ses idées.
S'il s'était agit d'une trahison du seul Pétain les parlementaires qui ont voté les pleins pouvoirs n'auraient pas été condamnés. Ils ont voté en toute connaissance des idées de Pétain et de l'homme, sans pour autant deviner où cela allait conduire.
La vraie question est peut être, y a t'il un point de bascule qui signerait la trahison (le retour de Laval?) ou bien un certain nombre de décisions prise dès 1940. Après il s'agit de savoir si la trahison s'établit sur des principe de Morale ou des points de Droit. Le procès doit certainement répondre à cela.

Gustave Hervé est un homme perdu dans ses divagations, inutile d'en faire l'idole des français de l'époque.

Maintenant il n'y a rien de plus vital en ce moment sur ce fil que d'écouter mon silence à répondre à vos commentaires. Vous avez été assez claire. Comprenez le bien

Début 1940 la trahison est déjà là en germe à l'Assemblée Nationale qui a déjà abdiqué.
Dès lors comment s'étonner que l'Assemblée se fourvoie en juillet 1940

"Pour se faire entendre, Kerillis s'adresse au président du Conseil, attire son attention sur les « activités hitlériennes en France » et insiste sur la nécessité de les poursuivre impitoyablement et avec la même rigueur que les menées communistes qui présentent également un danger redoutable. Par la suite, il adressera à Daladier les seules « preuves » en sa possession : articles de journaux, contrats d'édition permettant à des auteurs français de se faire « connaître » en Allemagne, organigrammes du comité France-Allemagne, éloges décernés dans la presse allemande à Fernand de Brinon, comptes-rendus des activités passées d Abetz en France, etc...
Le 16 janvier, à la tribune de l'Assemblée nationale, Kerillis est mis en demeure d'expliquer ses accusations. Au milieu des quolibets et des insultes, des cris et des vociférations, nul ne l'écoute. La séance est pénible. Ses preuves ne sont pas tangibles. Les interruptions se succèdent sans arrêt. Sa voix est inaudible. Ses adversaires et contradicteurs sont plus nombreux. L'excitation est à son comble. Il est impuissant à se faire entendre."



Dès 1936 Henri de Kerilis avertissait.