Re: Oradour, Zay, Mandel : une continuité toujours inaperçue
Posté: 29 Mai 2015, 07:49Bonjour,
(1)
Qu'un préfet de région ait pu penser que Vichy pouvait empêcher les nazis de massacrer Oradour, voilà qui ressort du grotesque !
Lorsque la situation dans le Limousin s'est détériorée tout au long du premier semestre 1944, elle devenait un danger pour l'occupant.
La région fut décrétée zone de guerre par le Haut Commandement de la Wehrmacht (OKW), qui depuis Berlin donna l'ordre de prendre des mesures selon des méthodes qui étaient appliquées sur le front de l'Est.
Par des arrêtés et par voie d'affiches, les préfets informèrent la population sur les nouvelles contraintes imposées par l'occupant.
Les affiches, datées du 10 juin 1944, n'eurent pas le temps d'informer la population d'Oradour (pour cause !)
(2)
Il est encore temps de rappeler que les archives du procès de Bordeaux sont conservées en sécurité dans les locaux de la gendarmerie de la commune de Le Blanc dans l'Indre.
Sauf décision modificative, ces archives seront communicables en 2053.
Sur les archives qui peuvent apporter des renseignements sur l'évolution de la situation en Limousin il faut consulter les rapports mensuels des préfets départementaux.conservés aux AD de Limoges dans la série W / 1 et la suite.
Roger
Gerard LAIB a écrit:ce préfet que j'ai pas le nom en tête, a manifesté auprès de vichy, pour avoir laisser faire Oradour par les allemands (1), je vais essayer de retrouver cela je sais que ça viens des archives du procès de bordeaux (2), je vous en dirais plus la semaine prochaine quand je rentre a paris chez moi.
le prefet est Freud-Valade, je crois
(1)
Qu'un préfet de région ait pu penser que Vichy pouvait empêcher les nazis de massacrer Oradour, voilà qui ressort du grotesque !
Lorsque la situation dans le Limousin s'est détériorée tout au long du premier semestre 1944, elle devenait un danger pour l'occupant.
La région fut décrétée zone de guerre par le Haut Commandement de la Wehrmacht (OKW), qui depuis Berlin donna l'ordre de prendre des mesures selon des méthodes qui étaient appliquées sur le front de l'Est.
Par des arrêtés et par voie d'affiches, les préfets informèrent la population sur les nouvelles contraintes imposées par l'occupant.
Les affiches, datées du 10 juin 1944, n'eurent pas le temps d'informer la population d'Oradour (pour cause !)
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Il est encore temps de rappeler que les archives du procès de Bordeaux sont conservées en sécurité dans les locaux de la gendarmerie de la commune de Le Blanc dans l'Indre.
Sauf décision modificative, ces archives seront communicables en 2053.
Sur les archives qui peuvent apporter des renseignements sur l'évolution de la situation en Limousin il faut consulter les rapports mensuels des préfets départementaux.conservés aux AD de Limoges dans la série W / 1 et la suite.
Roger