Abetz, Laval, Hitler et la crise du 13 décembre 1940
Posté: 06 Jan 2014, 08:09
Le fil connexe sur Abetz et Pucheu appelle celui-ci comme une sorte de préface.
Il s'agit, comme dans toute l'histoire de Vichy, de dépasser un point de vue "franco-français" enraciné depuis les procès d'après guerre, en rétablissant le rôle dirigeant de la dictature nazie, en situation de guerre et d'occupation qui plus est.
Les thèses classiques oscillent entre deux pôles :
-Pétain trouve Laval trop collaborateur et le chasse dans un sursaut d'indépendance;
-Pétain n'a avec Laval que des divergences de forme et la politique de collaboration n'est pas concernée.
Cependant tout le monde convient que la crise est déclenchée par une invitation de Pétain à Paris, pour le 15 décembre, officiellement signifiée le 13 au matin. Il devrait aller faire le guignol devant le tombeau de Napoléon aux Invalides, en une cérémonie présidée par Hitler, lequel rendrait "généreusement" à la France les restes de Napoléon II pour le centenaire de la restitution des "cendres" de son papa au roi Louis-Philippe.
Questions :
1) est-il concevable que Hitler ait escompté que Pétain allait accourir au sifflet ?
2) dans le cas contraire, à quoi s'attendait-il ?
Il s'agit, comme dans toute l'histoire de Vichy, de dépasser un point de vue "franco-français" enraciné depuis les procès d'après guerre, en rétablissant le rôle dirigeant de la dictature nazie, en situation de guerre et d'occupation qui plus est.
Les thèses classiques oscillent entre deux pôles :
-Pétain trouve Laval trop collaborateur et le chasse dans un sursaut d'indépendance;
-Pétain n'a avec Laval que des divergences de forme et la politique de collaboration n'est pas concernée.
Cependant tout le monde convient que la crise est déclenchée par une invitation de Pétain à Paris, pour le 15 décembre, officiellement signifiée le 13 au matin. Il devrait aller faire le guignol devant le tombeau de Napoléon aux Invalides, en une cérémonie présidée par Hitler, lequel rendrait "généreusement" à la France les restes de Napoléon II pour le centenaire de la restitution des "cendres" de son papa au roi Louis-Philippe.
Questions :
1) est-il concevable que Hitler ait escompté que Pétain allait accourir au sifflet ?
2) dans le cas contraire, à quoi s'attendait-il ?