Sur la "primauté", c'est parfaitement exact !pierma a écrit:[…] En février 39, il ne vient pas à l'esprit de ce "brave militaire", d'abord que sa hiérarchie pourrait le sanctionner pour un geste qui est une prise de position politique - à moins qu'il ait reçu des consignes et là ce serait plus inquiétant encore - ensuite que l'Espagne peut très bien constituer l'ennemi de demain.
(A la déclaration de guerre la France craint […] un troisième [front] contre l'Espagne, […]
En tous cas, ce geste - politique - de Falgade […] aurait provoqué son renvoi par Clemenceau aussi bien que par De Gaulle : en bonne démocratie, on ne badine pas avec la primauté du politique sur le militaire.
Cependant il peut aussi arriver que les politiques (qui ne sont pas à l'abri — non plus — d'erreurs de jugement ou, pire, de renversements d'alliance par opportunisme) se commettent dans des étreintes louches : on l'a vu, assez récemment, avec des chefs d'État du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient (entre autres).