Le rapatriement d'Allemagne des populations déplacées

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir à vous tous,
Deux autres liens (sites en anglais) bien explicites :
https://www.iwm.org.uk/history/what-hap ... -world-war
https://www.iwm.org.uk/history/the-zoo- ... mburg-1945

Bonsoir à vous tous,
Deux autres liens (sites en anglais) bien explicites :
https://www.iwm.org.uk/history/what-hap ... -world-war
https://www.iwm.org.uk/history/the-zoo- ... mburg-1945

Voui, mais, là, il s'agit essentiellement des populations "germaniques" refluant, à la fin du conflit, en Allemagne. Orpo 57 et moi-même, n'évoquons que le cas des "Malgré-Nous", les minorités françaises, belges, luxembourgeoises soumises, de facto, à la conscription allemande.

[Prosper Vandenbroucke]

Oui en effet, seulement j'ai mis les liens en ligne au vu du sujet traité et pas pour illustré ou agrémenter le sujet des "Malgré-nous" quoi que c'est très intéressant.

Voici le témoignage que j'ai reçu de mon grand père maternelle, PG dès 1940, après sa libération.

Son camp n'a pas été libéré, les gardiens 'ont foutu le camp un beau matin' et 'il a fallu se démerder' et comme il y avait aussi des prisonniers russes, ce fut 'un merdier épouvantable pour se nourrir' - ces derniers ayant été plus mal traité que les français, ils "crevaient de faim".

Parti à pied du camp avec un petit groupe, ils ont rapidement rejoint les troupes américaines, qui les ont renfermé dans leur camps ! Il s'est enfuit avec deux femmes russes. Il nous a dit qu'il fallait jouer de la débrouillardise; et qu'il évitait les américains, plus "dur" que les allemands. Ils montaient à l'arrière des camions du train vide, alors que ceux ci partaient chercher le ravitaillement des alliés, avec les deux femmes cela facilitaient la chose. Il s'est fait voler son violon par un troupier américain, s'est plaint à un officier qui le lui a ramené... Et il doit sa subsistance plus aux paysans allemands qu'aux alliés, ceci n'avait pas grand chose à leur donner. Il a été mis dans un train à son arrivé à Strasbourg après prise en charge par la croix rouge, qui a prévenu la famille de son retour (sans dire exactement la date).

Le père d'un camarade prisonnier en Autriche, dans une ferme, a été libéré par les Russes.
Les prisonniers français ont été convoyés sur Odessa vers un sanatorium, puis ils ont embarqué sur un navire Anglais "L Ascanius" et ont débarqué à Marseille.

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24 - 1945 juin 1945 sanatorium à Odessa.jpg (105.16 Kio) Vu 400 fois

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Prisonniers dans une ferme : on est en effet surpris de les voir aussi bien physiquement.

Prisonniers dans une ferme : on est en effet surpris de les voir aussi bien physiquement.

Tous les embarqués n'étaient pas de ceux qui avaient été placés dans des fermes.
Le père de mon camarade avait une vie pépère surtout dans son dernier placement. Je suppose qu'il devait partager le lit d'une des jeunes femmes de la ferme. Il obtenait même une permission pour aller visiter Vienne. Il n'a pas souffert de la faim. Les circonstances ont fait qu'il n'a pas pu rester en Autriche après la guerre

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18- Paschcing 1942.jpg (97.05 Kio) Vu 368 fois

8 - 1942 La Moisson chez FREUDHOFMAIER.jpg (112.48 Kio) Vu 368 fois

Merci pour les photos. Effectivement les prisonniers dans des fermes étaient de très loin les mieux lotis. Et oui, certains y ont fait souche, souvent parce que le mari n'était pas rentré du front russe.