Post Numéro: 52 de Chef Chaudart 10 Mar 2011, 11:30
Je ne pense pas qu'il n'y ait eu qu'une influence communiste dans les nationalisations:
- la tendance à la Libération est à la reconstruction. Celle-ci, même pour les "technocrates", doit être menée et guidée par l'Etat. Qui doit donc se doter des moyens d'influencer l'industrie. Le Renault d'après-guerre est ainsi à la fois une vitrine sociale (ce qu'il n'était certes pas avant-guerre) et le fer de lance de la construction automobile populaire avec la 4CV (son drapeau), mais aussi la Juvaquatre, en rupture avec les modèles puissants et coûteux qui avaient la préférence de Louis Renault.
- De Gaulle lui-même n'est pas un "libéral", comme on dit de nos jours. Dans le gaullisme, il y a un interventionnisme étatique bien assumé.
Il y a une sorte de consensus à la fin de la guerre pour donner à l'Etat des leviers importants à tous les niveaux de la production industrielle, des investissements à la politique sociale.
Dernière édition par
Chef Chaudart le 10 Mar 2011, 13:59, édité 1 fois.
...never give in, never give in, never, never, never, never-in nothing, great or small, large or petty - never give in except to convictions of honour and good sense. Never yield to force; never yield to the apparently overwhelming might of the enemy.