Bonjour,
willau56 a écrit:Par contre, ce qui m'a toujours surpris dans le cadre des combats du front de l'est, est ce manque de logique de l'armée allemande : à se comporter si durement avec les populations autochtones, et sur un front si vaste, comment ne pas se rendre compte du danger de la rapide apparition de maquis, résistances at autres problèmes? Comment les allemands ont-ils pu être aussi sûrs d'eux?
Le manque de logique dont tu parles, Willau, se situe effectivement au niveau purement militaire. En Ukraine, Bielorussie et ailleurs, la Whermacht a ete recue avec enthousisasme par des populations heureuses d'etre debarassees du Stalinisme.
Mais la Wehrmacht obeissait aux ordres du Fuhrer et donc selon la "logique" nazie.
Le remodelage biologique que le Führer entend mettre en œuvre en Europe ne concerne en effet pas seulement l’extermination des Juifs, mais aussi la mise en esclavage des Slaves du Lebensraum. Il s’agit egalement de transformer le peuple allemand, de lui faire prendre conscience de sa «supériorité raciale» et de lui donner les «moyens» de l’affirmer sur le terrain par le fer, le feu et le sang, le tout sans hésitations morales.
Donc pas question de s'allier aux "sous-hommes" slaves, il faut les mater et eliminer leurs elites susceptibles de diriger la resistance.
L'est, c'est une guerre a mort entre "races" : La "race des seigneurs" germaniques et les "untermenschen" slaves pourris par le "judeobolchevisme". C'est cette croyance, car nombreux etaient ceux qui y croyaient, qui genere l'epouvantable climat du front de l'est.
Maintenant, si Hitler avait ete un democrate, cela se serait passe autrement et il serait arrive a Moscou avec des centaines de milliers d'ex-sovietiques dans ses rangs...