Laurent Pépé a écrit:Les bras m'en tombent.
Mais qu'est-ce qui t'aveugle à ce point Daniel Laurent, pour tu n'arrives plus à discerner une telle évidence.
Comment continuer à débattre avec toi, sur cette photo ou sur d'autres sujets, si tu n'arrives pas à imaginer que l'Autre peut parfois, avoir raison.
Aurais-tu perdu de l'acuité en visitant le côté sombre de l'Histoire ?
Tu te leurres si tu crois que je m'applique à ne "pas te lâcher la grappe". Bien au contraire, j'essaie d'éviter tout "figth" avec toi.
C'est à chaque fois stérile, voire puérile.
PS : A propos de cette photo, j'avoue que ton aplomb me perturbe. ...
Sur ce débat sur le wagon, je pense que c'est peut être le même, que c'est peut être pas le même mais que c'est la même personne qui a fait les inscriptions etc. on peut égréner plein de propositions et tout autant d'objections.
Je dirai à la limite que peu importe. Il y a eu plusieurs trains de ce type, plusieurs arrêts dans différentes gares avec plein de possibilités de rajouter des slogans (avec risque de surenchère)...
En définitive, ces différentes photos sont quelque part représentatives de la variété des engagements certains y vont pour la France (pour LEUR France je serai tenté de dire), d'autres pour bouffer du bolcho, d'autres par conviction plutôt pro-nazie, d'autres par anti-sémitisme etc.
Ce qui se retrouve sur les inscriptions.
En lisant les divers échanges, peut être parfois un peu fastidieux mais malgré tout intéressant (on voit que ça continue à frotter, preuve qu'un passé mal assimilé provoque des aigreurs d'estomac 60 ans après - faut à l'omerta d'après guerre), je pense à plein de choses...
Sur la compréhension de la situation à l'époque... là je pense à ce poète de ce pasteur allemand (M Niemayer - désolé pour l'approximation de l'orthographe) "Ils sont d'abord venus pour les communistes, je n'étais pas communiste je n'ai rien dit" (s'ensuit la litanie des différents grandes catégories de déportes) jusqu'à la conclusion "quand ils sont venus me chercher il n'y avait plus personne pour m'aider"...
Ce que je veux dire avec cette référence c'est que quand on est du bon côté du manche, cela baisse assez considérablement les possibilités d'être en butte à certaines choses / discriminations / persécution.
A part certaines personnes déjà consciente des enjeux, sensibilités, politisées ou témoins de ce qui se passait notamment avec les juifs, la plupart ne se sentaient pas trop concernées / choquées parce que simplement cela ne les touchaient pas du tout.
On le constate dans de multiples occasions, les gens ont souvent tendance à se révolter plus quand un sujet les touche de près... et je ne suis pas certain que les volontaires de la LVF se sentaient très concernés (dans le sens ne voyaient pas où se trouvaient les conséquences néfastes pour eux ou pour la France) par ce qu'il se passait dans la France des années 41 par rapport aux juifs etc.
Pour certains leur vision des choses a peut être évolué par la suite...
Pour en revenir au sujet de départ, ce qui me pose question c'est surtout le fait au final que la famille joue le truc à fond, en connaissance de cause, parce qu'au delà de l'hommage qu'ils entendent rendre au défunt et ses éventuelles demandes (a voir, perso, je n'ai pas lu s'il s'agissait de ses exigences testamentaires ou non et ai encore moins lu le testament), ce qui me pose le plus question c'est le sens politique non équivoque au regard de la situation actuelle / connaissance des faits que cette famille a souhaite donné à l'évènement...
Dernière édition par Yves le 31 Aoû 2007, 17:09, édité 1 fois.