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Le cas Chapou (Tulle, juin 44)

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
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Le cas Chapou (Tulle, juin 44)

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Tom  Nouveau message 11 Aoû 2007, 10:53

Max Hastings, dans La division Das Reich et la Résistance, rapporte, page 165, une idée qui semble s’être développée, dans le cadre de la thèse de « l’insurrection nationale », chez certains F.T.P. et plus encore à la direction du parti communiste français au printemps 1944 :

[Il faut] libérer la France du Centre et même occuper Tulle, Brive et Limoges avant le débarquement, faute de quoi le communisme serait submergé en Corrèze par la marée de l’histoire.

Alors que, dans le département de la Haute-Vienne, Georges Guingouin, le fameux chef des F.T.P., refuse judicieusement d'essayer de s’emparer de Limoges, dans le département voisin de la Corrèze, Jacques Chapou, également chef des F.T.P. et ancien instituteur, qui vient d’occuper le bourg de Carjarc, décide de se lancer à l’assaut de Tulle, le chef-lieu, une ville de près de vingt mille habitants à vingt-cinq kilomètres de Brive, de la voie ferrée Bordeaux-Clermont-Ferrand et de la route nationale Toulouse-Paris…

Le 7 juin 1944, Chapou et ses hommes, assez nombreux (de quelques centaines à plus de deux mille selon les témoignages) et bien armés, investissent la ville où se trouvent une brigade de gendarmerie prévôtale allemande (Feldgendarmerie-Trupp 1115), deux compagnies d’une centaine d’hommes d’un régiment de sécurité de la Wehrmacht (8e et 13e du Sicherungs-Rgt. 95) et quelque six cents gardes mobiles, G.M.R. et miliciens français. Ces derniers n’ont aucune envie de se battre et, pour la plupart, grâce à l’entremise du préfet, obtiennent leur départ pour Limoges. Quant aux Allemands, ils se retranchent dans l’Ecole normale (8e compagnie) et dans un immeuble voisin (13e compagnie).

Le 8 juin au matin, les F.T.P. s’attaquent à l’Ecole normale et, en fin d’après-midi, réussissent à incendier les bâtiments, obligeant ainsi les défenseurs à tenter une sortie : fauchés par le tir des armes automatiques, beaucoup sont tués ou blessés. Le préfet, Pierre Trouillé, qui est sur place, empêche les partisans de fusiller ces derniers et les fait transporter à l’hôpital. Cependant, selon des témoins oculaires, des prisonniers sont fusillés, des cadavres allemands sont profanés. Des soldats vivants et blessés ont-ils subi des mauvais traitements ? L’affaire n’a jamais été éclaircie, mais on a retrouvé des corps portant des traces de sévices…

A 20 heures, Chapou se présente au préfet et lui déclare : Rassurez-vous, monsieur le Préfet, vous ne verrez plus un Boche en Corrèze. La France est en pleine révolte. Brive, Toulouse, Tarbes, Lyon, Périgueux sont pris par les F.F.I. C’est la débandade et, s’il prenait fantaisie aux Fritz de venir nous voir, ils seraient reçus de belle façon.

A 21 heures, le bataillon de reconnaissance de la Panzer-Division Das Reich entre dans Tulle. Les F.T.P. se replient précipitamment dans la campagne (voir message suivant)...

Sources : Pierre Trouillé, Journal d'un préfet pendant l'Occupation ; François-Georges Dreyfus, Histoire de la Résistance.
Dernière édition par Tom le 12 Aoû 2007, 09:29, édité 4 fois.

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Tom  Nouveau message 11 Aoû 2007, 19:44

Voici ce qu’écrit, entre autres, à la suite d’une scrupuleuse enquête, Henri Amouroux (La grande histoire des Français sous l’Occupation, tome 8, chapitre 3, « Tragédie à Tulle », pages 123 à 157) :

Que Tulle ait été « l’affaire des F.T.P. », c’est certain (ce sera confirmé par Guingouin, hostile à cette opération, dans son livre Quatre ans de lutte sur le sol limousin). Jacques Chapou, responsable militaire des F.T.P. de Corrèze, se félicitera immédiatement du succès de ses troupes auprès du préfet Pierre Trouillé.

Dans son numéro de juin 1944, Volontaire, organe régional des F.T.P., non seulement revendique l’attaque de Tulle par les seuls F.T.P., mais encore dénonce la carence de l’Armée secrète : « Soit qu’ils se sont dérobés, soit par impossibilité matérielle, les chefs de l’A.S. n’ont pu être touchés et nous avons entrepris seuls l’action contre Tulle. »

En 1984, […] Gérard Roche, fils du secrétaire général Maurice Roche, qui […] avait tout fait pour limiter le nombre des victimes, s’indignera, dans un communiqué public, que la manifestation anniversaire ait célébré « davantage la gloire des F.T.P. communistes que la mémoire des victimes […] ».
Il posera d’ailleurs une question que beaucoup ont posée depuis le 9 juin 1944 : celle de l’utilité de l’assaut mené contre la garnison de la ville.
« Si la garnison allemande de Tulle n’avait pas été prématurément attaquée, la division SS Das Reich ne serait [pas venue à Tulle] et ce massacre n’aurait pas eu lieu ! Trop d’innocentes victimes ont payé de souffrances et de mort certaines imprudences. »

Il n’était pas le seul à juger sévèrement une opération qui devait se révéler si coûteuse en vies humaines. […] le général Houneau [créateur du corps franc de Tulle] dit que [l’attaque de Tulle], « décidée par le mouvement militaire communiste F.T.P., était inutile au point de vue stratégique en l’absence de tout objectif militaire appréciable ».

Georges Beau et Léopold Gaubusseau, dans leur ouvrage sur [la région] R5, ne cachent pas que l’attaque fut prématurée.

Quant aux sentiments des habitants de Tulle, s’ils étaient violemment et naturellement hostiles à l’égard des bourreaux, ils ne manifestaient envers leurs « libérateurs » d’un jour qu’une tiède gratitude…

[…] Guingouin a écrit – et nul ne l’a démenti – qu’il avait reçu, avant le 6 juin, des dirigeants du parti communiste, qui « ne tenaient aucun compte des réalités militaires », l’ordre, qu’il refusera, de s’emparer de Limoges ! [...]

[Le 8 juin au soir, une heure à peine avant l’arrivée des éléments de la division Das Reich], le préfet Trouillé ne peut s’empêcher de faire part de ses craintes [à Chapou, chef des F.T.P.] .
« Je lui exprime cette inquiétude qui me taraude sur un éventuel retour de l’Allemand. Il éclate de rire comme devant une réflexion saugrenue ! "Rassurez-vous, monsieur le Préfet, vous ne verrez plus un Boche en Corrèze. La France est en pleine révolte. Brive, Toulouse, Tarbes, Lyon, Périgueux sont pris par les F.F.I. C’est la débandade et, s’il prenait fantaisie aux Fritz de venir nous voir, ils seraient reçus de belle façon."»

[…] Bien des années après l’événement, M. Magnac, qui, en juin 1944, était chef d’état-major des F.T.P. dira […] que les maquisards auraient pu, notamment grâce à leurs vingt bazookas, causer des pertes aux blindés de la division Das Reich. […]

Quoi qu’il en soit, il n’y a pas eu combat à l’arrivée des blindés SS, les F .T.P. abandonnant immédiatement le terrain en désordre si l’on en croit plusieurs témoins qui ont vu des brassards F.F.I. jetés un peu partout et, dans les jardins, des armes abandonnées
Dernière édition par Tom le 12 Aoû 2007, 09:33, édité 1 fois.

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Bruno Roy-Henry  Nouveau message 11 Aoû 2007, 22:21

En somme, les FTP ont fait courir des risques insensés à la population.

Quant aux vingt bazookas dont il est question, je n'y crois pas ! Aucune unité du maquis n'avait un tel nombre de ces armes. Quelques-uns, peut-être, et c'est encore beaucoup !

Si les maquisards de Chapou disposaient de 20 bazookas, il faudrait en conclure qu'ils se sont enfuis de Tulle comme des lâches, abandonnant la population à des représailles trop prévisibles...


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Tom  Nouveau message 12 Aoû 2007, 09:19

Bruno Roy-Henri écrit :

En somme, les FTP ont fait courir des risques insensés à la population. Quant aux vingt bazookas dont il est question, je n'y crois pas ! Aucune unité du maquis n'avait un tel nombre de ces armes. Quelques-uns, peut-être, et c'est encore beaucoup !
Si les maquisards de Chapou disposaient de 20 bazookas, il faudrait en conclure qu'ils se sont enfuis de Tulle comme des lâches, abandonnant la population à des représailles trop prévisibles...


Pour ce qui est des vingt bazookas, c'est M. Magnac, chef d’état-major des F.T.P. en juin 44, qui l'a déclaré à Amouroux...

Au sujet de la responsabilité des communistes, l’historien Pierre Laborie, directeur d’études à l’EHESS, fameux auteur de L’opinion française sous Vichy (Seuil, Points Histoire, 1990/2001), écrit ceci dans le tout récent Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont, 2006), pages 633/634 :

Contrairement à ce qui est […] répété, le déclenchement de l’opération des FTP sur Tulle le 7 juin, et initialement prévu le 6 juin, n’est pas la conséquence directe du débarquement allié. L’événement a pu renforcer la détermination des responsables, mais la coïncidence est fortuite.

Les travaux rigoureux de l’historien Gilbert Beaubatie (La tragédie de Tulle) ont établi l’antériorité de la décision et ont mis en évidence les facteurs qui ont conduit à ce choix. La volonté politique liée à la stratégie du parti communiste et de la direction FTP, une vision idéologique de la montée du « climat insurrectionnel » et les convictions des cadres FTP - spécialement du colonel "Rivière" (Marcel Godefroy) – ont été des ressorts déterminants.


L'échec de l'opération découle en partie de sa conception et des conditions de préparation : mauvaise appréciation du rapport des forces sur le terrain, mésentente entre l'AS et les FTP, trop d'improvisation et de précipitation dans la transmission et l'exécution des ordres. L'arrivée non prévue - et pourtant envisageable - de renforts allemands a été évidemment décisive. Elle a révélé les faiblesses du dispositif : pas de destruction des ponts sur la Dordogne, pas d'embuscades montées entre Brive et Tulle, pas de système d'alerte efficace depuis le Lot.
[...] Georges Guingouin n'a cessé de dire que déclencher l'insurrection et prendre, puis tenir une ville étaient deux choses totalement différentes.


Voilà pourquoi, oui, les FTP ont fait courir des risques insensés à la population de Tulle.
Cela dit, leur attitude finale (certains se sont repliés, d'autres, moins aguerris, se sont enfuis, parfois en abandonnant leur brassard et même leurs armes...) peut être interprétée de différentes manières. Amouroux écrit : Il n'y a pas eu combat et ce fut sagesse, un engagement contre les blindés allemands ne pouvant qu'aggraver les risques qui pesaient déjà sur la population.

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Combats FTP Tulle

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de stalag  Nouveau message 20 Jan 2008, 21:18

Vos messages sur les combats de Tulle sont interressants.
Exite t'il un livre qui relate dans le détail les combats FTP de Tulle avant que les éléménts de la Das Reich arrivent à Tulle?
Je cherche sur le net et ne trouve rien.
Il a été dit, et je l'ai aussi lu, que des blindés étaient à Tulle.
En particulier des Tigres.
La Das Reich ( 2 rgt ss de panzer) était elle equipée de chars Tigre en 44?
A part des semi-chenillés (SPW) des chars n'étaient pas à Tulle mais certainement embarqués par voie ferrée vers la Normandie.
Pouvez vous me le confirmer?
Comme pour Oradour, tout n'est pas expliqué pour Tulle.
La libération trop tôt de la ville!!!!
La non participation de l'AS!!!!!!
L'assasinat des convoyeurs par les allemands!!!!!!!
La capitulation des soldats Allemands!!!!!!!
La disparition des soldats Allemands!!!!
Les éventuelles dégradations des corps de soldats allemands!!!!!
Les éventuelles listes pour désigner les futurs pendus!!!!!
La présence du Gal Lemmerding à Tulle!!!!!
Le rôle de l'allemande Geissler!!!!!
Le rôle et l'action des fonctionnaires!!!!!
L'exécution sans jugement de l'agent allemand Walter Schmald!!!!
Les procés Bordeaux et Marseille et aquitements des criminels
Enfin quelques jours ou 500 hommes ( si on fait les comptes) périrent, pourquoi?
Stalag


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Tom  Nouveau message 22 Jan 2008, 20:04

Cela fait beaucoup de questions sous forme exclamative !

Stalag écrit :

Il a été dit, et je l'ai aussi lu, que des blindés étaient à Tulle.
En particulier des Tigres.
La Das Reich ( 2 rgt ss de panzer) était elle equipée de chars Tigre en 44?
A part des semi-chenillés (SPW) des chars n'étaient pas à Tulle mais certainement embarqués par voie ferrée vers la Normandie.


1) En raison de leur faible autonomie, les chars Tigre n'étaient, en général, pas mis en oeuvre au niveau des divisions qui disposaient, en principe, d'un bataillon de Panzer IV et d'un bataillon de Panzer V (Panther).

2) De toute façon, la 2.SS-Panzer-Division Das Reich n'était dotée d'aucun char Tigre en juin 1944. Voici ce que j'avais ajouté au sein de l'article de Wikipédia à ce sujet :

A partir des données fournies notamment par le rapport de situation adressé à l’inspecteur général des troupes blindées en juin 1944 (BA-MA RH 10/313 - BA-MA RH 10/112), on peut établir que la 2.SS-Panzer-Division Das Reich se trouve dans la situation suivante autour du 10 juin 1944 :

1) Situation d’effectif : (après arrivée d’environ 9000 recrues et des convalescents du front de l‘Est) 17283 hommes (à la fin juin) ; manque de cadres expérimentés et de techniciens compétents.

2) Situation d’équipement : manque de matériel, de munitions et de pièces de rechange ;

- Chars type IV : 54 (dont 44 prêts au combat - dotation théorique : 90) - Chars type V Panther : 63 (si réception des 24 envoyés fin mai - dotation théorique : 70) - Canons automoteurs d’assaut : 41 - Pièces d’artillerie automotrices : 11 (6 Wespe, 5 Hummel) - Pièces d’artillerie tractées : 22 - Pièces antichars de 75 mm (PAK 40) : 21 - Pièces de DCA : 36 + 2 pièces quadruples de 20 mm (Q.G.) - Canons d’infanterie : 30 - Half-tracks : 249 (dont 14 en réparation) - Camions : 1821 (dont seulement 617 en état de marche ! - 768 au 1er juillet...) - Etc.

Sources complémentaires : Verteilung der Panzerfahrzeuge, Bd. ab Mai 43, BA-MA RH 10/349.

3) Oui, les chars et engins chenillés ont été embarqués sur voie ferrée dès le 9 juin (cf., entre autres, Jean-Luc Leleu, La Waffen-SS - Soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, 2007, p. 794).

4) Sauf erreur, à Tulle, devaient se trouver des éléments du SS-Aufklärungs-Abteilung 2 (groupe de reconnaissance), peut-être accompagnés d'artillerie tractée, c'est-à-dire des E.B.R. (engins blindés de reconnaissance, automitrailleuses, auto-canons...) et des SPW transports de troupes d'assaut...

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Combats de Tulle par FTP

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de stalag  Nouveau message 22 Jan 2008, 21:40

Bonjour
Je suis entrain de lire ( j'ai presque terminé) le livre:
Maquis de Corrèze, par cent-vingt témoins et combattants.
Il est bien écrit que des chars de combats arrivèrent à Tulle, tirant
de toutes leurs armes et en particulier au canon.
Donc, ces chars ne sont jamais venu à Tulle.
Ce que je pensais.
Cela permet de justifier le retrait des FTP.
Merci de votre réponse
Stalag


 

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Re: Combats de Tulle par FTP

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Narduccio  Nouveau message 22 Jan 2008, 23:43

stalag a écrit:Il est bien écrit que des chars de combats arrivèrent à Tulle, tirant de toutes leurs armes et en particulier au canon.
Donc, ces chars ne sont jamais venu à Tulle.
Ce que je pensais.
Cela permet de justifier le retrait des FTP.


Pour un non-spécialiste, les véhicules décrits par Tom font très "blindé".


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Tom  Nouveau message 23 Jan 2008, 15:09

Oui, en effet, sans compter que, pour donner davantage d'importance à leur combat (ce qui est bien naturel), maquisards et soldats alliés voyaient des chars Tigre et des canons antichars de 88 partout alors que ces derniers étaient au contraire assez rares !

Cela dit, il était souvent plus dangereux de se trouver face à un Panzer IV servi par un équipage expérimenté que face à un Panzer V Panther, engin supérieur au précédent, mais souvent confié à un équipage inexpérimenté pour compenser, les Allemands manquant, en été 1944, de personnel suffisamment formé...

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Narduccio  Nouveau message 23 Jan 2008, 22:52

Il n'est pas rare de voir les unités de jeunes recrues fuir dès l'apparition d'un engin chenillé. Alors, des unités de résistants à peine formés à la chose militaire ...

Ceux qui critiquent, j'aimerais les voir mitraillette en main à essayer de bloquer la passage à un véhicule chenillé, même que légèrement blindé. Bon, un fanatique avec un panzerfaust, je ne dis pas, mais un gars avec une mitrailette et qui voit ses balles sans effets et l'engin venir vers lui, j'en connais pas beaucoup qui n'iraient pas se mettre à l'abri.


 

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