Focus a écrit:2) sachant qu'il y avait eu "chantage" et "menaces sous condition" exercées sur les Alsaciens quant à la sécurité des leurs et de leurs biens, s'ils n'exécutaient pas les basses oeuvres des premiers, Ces Alsaciens là sont aussi leur victimes des délits (je crois contenus dans nos deux droits pénaux, chez nous en tous cas bien). Y a - t - il eu action judiciaire sur ces premiers ? Contre Lamerding par exemple.
En ce cas quel en fut le résultat ?
Bruno Roy-Henry a écrit:Les "malgré-nous" n'ont guère été indemnisés par l'Allemagne Fédérale. Voire pas du tout. C'est regrettable, parce qu'ils sont bien victimes des agissements du "Grand Reich" !
Près de 10 000 femmes françaises, alsaciennes et mosellanes, ont aussi été envoyées en Allemagne pour y être "germanisées". Certaines ont été affectées de force dans les services auxiliaires de l'armée ou dans les usines de guerre allemandes. Contrairement aux "malgré-nous", ces "malgré-elles" n'ont pas été indemnisées par l'Allemagne après guerre.
02/03/2006
En direct du Sénat : "Malgré-nous" : pour une égale indemnisation de tous les orphelins de guerre
Le 16 février dernier, Jean-Marie Bockel appellait l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants, par voie de question écrite, sur la situation des pupilles de la nation, orphelins de guerre et du devoir originaires d'Alsace et de Moselle.
Deux décrets indemnisent certains pupilles de la nation, ceux dont les parents ont été victimes de persécutions antisémites (juillet 2000) et ceux dont les parents ont été victimes d'actes de barbarie pendant la Seconde Guerre mondiale (juillet 2004).
Ces deux décrets excluent de facto les autres pupilles de la nation, orphelins de guerre et du devoir d'un droit à réparation parmi lesquels ceux dont les parents, incorporés de force dans l'armée allemande ou dans la Waffen SS, sont morts ou disparus sur le front russe et à qui pourtant l'Etat français a accordé la mention « mort pour la France ».
Ces orphelins de guerre, constitués en Association nationale des pupilles de la nation orphelins de guerre et du devoir (ANPNOGD), demandent instamment à l'Etat français de mettre rapidement fin à cette différenciation introduite par les deux premiers décrets afin que soit instituée, pour tous les pupilles de la nation, une égale indemnisation.
Aussi, il lui a demandé de bien vouloir lui indiquer comment il entendait assurer la juste reconnaissance et la légitime indemnisation pour tous les pupilles de la nation et orphelins de guerre et du devoir.
Au cours de la seconde guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été l'objet d'une annexion de fait à l'Allemagne. L'une des conséquences en a été l'incorporation de force des jeunes Alsaciens-Lorrains dans la Wehrmacht, drame humain qui a marqué toute une génération. Plusieurs dizaines de milliers d'incorporés de force sont morts ou disparus sous l'uniforme allemand. Des dizaines de milliers d'autres sont restés prisonniers pendant des années dans les camps russes où les mauvais traitements et le taux de mortalité en faisaient de véritables camps de concentration.
Le processus de l'incorporation de force s'étant exercé en violation flagrante du droit international, l'Allemagne a accepté de débloquer les fonds nécessaires à une indemnisation des intéressés. La fondation « Entente franco-allemande » a alors été créée avec pour mission principale de recevoir, de gérer et de répartir les fonds versés par l'Allemagne. Aujourd'hui, tous les dossiers des « Malgré Nous » ont été traités et leur indemnisation est terminée. On peut donc se demander si la fondation doit continuer à subsister indéfiniment.
Cependant, des sommes considérables n'ont pas été dépensées et restent dans les caisses de la fondation. Cela suscite des questions récurrentes de la part des « Malgré Nous » qui auraient pu bénéficier d'une indemnisation plus importante. De même, les personnes incorporées dans des organisations paramilitaires liées à la Wehrmacht (Reichsarbeitsdienst, Krieghilfsdienst...) n'ont perçu aucune indemnisation, ce qui suscite leurs protestations. Certes, leur prise en charge n'est pas prévue par les statuts de la fondation, mais ces statuts peuvent être modifiés. En ce sens, M. Jean LAURAIN, ancien ministre des Anciens combattants, avait suggéré que la fondation utilise ses reliquats de crédit pour financer la moitié de la dépense correspondante, l'État français apportant de son côté l'autre moitié.
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