Post Numéro: 13 de JUBILEE 23 Oct 2014, 11:36
Comment traiter le sujet alors? Il y a le côté français avec la
Délégation française auprès de la Commission allemande d'armistice de Wiesbaden (D.F.C.A.A.) puis le côté allemand avec la
Waffenstillstandskommission ou
WAKOÉléments de réponses donnés par agde3945 sur le forum Südwall :
Armistice du 22 juin 1940
La convention d’armistice du 22 juin 1940 est un traité qui a été signé entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Pétain afin de mettre fin aux hostilités et d'établir les conditions de l'occupation par l'Allemagne, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne.
La France est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée qui est sous l'autorité allemande, et la zone dite « libre », avec tous les départements et Territoires d'outre-mer qui demeurent sous l'autorité du nouveau gouvernement français. Dans la zone occupée, on distingue le Nord qui est rattaché au gouvernorat militaire allemand en Belgique, la « zone réservée » de l'Alsace-Lorraine à l'est, la « zone interdite », le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique et la (petite) zone d'occupation italienne avant fin 1942.
L'armistice marque la fin de la Bataille de France.
Commission allemande d'armistice
La Commission allemande d'armistice (Waffenstillstandskommission ou WAKO) est la commission chargée de l'application et du contrôle de la convention de l'Armistice du 22 juin 1940 entre la France et l'Allemagne nazie (article 22 de la Convention).
Basée à Wiesbaden dans le sud-ouest de l'Allemagne (d'ou son nom quelquefois de Commission d'armistice de Wiesbaden), elle est sous l'autorité du Haut Commandement allemand. Elle est dirigée par le général Carl Heinrich von Stülpnagel jusqu'en février 1941 puis par le général Oskar Vogl. Cette commission traite tous les sujets liés à la fin des combats et à l'occupation allemande en France : démobilisation de l'armée, industrie de l'armement, prisonniers de guerre, transport, transmissions, matières premières, etc. au travers de nombreuses sous-commissions. La principale sera la Délégation économique, dirigée par le diplomate allemand Hans Richard Hemmen. A l'origine, elle devait surtout s'occuper des frais d'occupation de l'armée allemande mais sera surtout utilisée par les Allemands pour exploiter et adapter l'économie de la France aux besoins du Reich.
Une délégation française, nommée par le gouvernement français, représente les intérêts français au siège de cette commission et « reçoit les ordres d’exécution de la commission allemande d’armistice. » (suivant l'article 22). Elle est dirigée par le général Charles Huntziger jusqu'en septembre 1940 puis par le général Paul-André Doyen jusqu'en 1941. Cette délégation n'a donc que peu de pouvoir face aux membres allemands de la Commission, se contentant souvent de rapporter les doléances françaises.
La commission d'armistice perdra de son influence avec le retour de Pierre Laval au gouvernement en 1942, les négociations passant alors directement par Vichy. Elle rentrera aussi en concurrence avec d'autres organismes allemands comme la Section économique de l'administration militaire allemande de la France occupée, dirigée par Elmart Michel à la tête de plus de 1000 fonctionnaires[1
Pour ma part j'avais déjà relevé qu'on retrouve aussi la
H.K.I. Heeres Kontroll Inspektion-Commission de contrôle à laquelle est rattachée la
D.K.S. Deutsche Kontroll Sektion, qui gère la
D.K.D. Deutsche Kontroll Delegation, de qui dépend la
D.A.S. Deutsche Aussen StelleLa
D.A.S. était située pour le secteur languedocien à Port Vendre et n'était composé que d'élément du
Heer me semble t il.