si les cadres superieurs étaient vichystes ,
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Général D.
Prévenu le 7 Novembre 1942 des débarquements alliés sur la côte marocaine a déclaré au Général Béthouart qu'il marchait avec les Alliés. Dans la nuit, a changé d'avis et a rédigé l'ordre général ci-joint ordonnant la lutte à outrance.
A été le responsable de centaines de morts (Officiers, sous-officiers et soldats) en particulier, un Bataillon du 6ème Régiment de Tirailleurs Marocains a été massacré.
N'a pas eu le courage le 10 Novembre à 22 heures de faire cesser la tuerie inutile alors qu'il était couvert par les ordres de la Résidence. Était encore à la remorque de l'Amiral MICHELIER dont il attendit la décision de faire cesser le feu jusqu'au 11 Novembre 7 heures et ne donna l'ordre d'arrêter l'effusion de sang que devant la menace de l'aviation américaine sur Casablanca.
Actuellement Commandant Supérieur des Troupes du Maroc.
Général H.
Prévenu le 7 Novembre 1942 des débarquements alliés sur la côte marocaine et sollicité par le Général Béthouart qui lui envoya un pli personnel à 15 h 15 par le Capitaine de Lardemelle, de se mettre du côté des Alliés, a donné son accord puis, changeant d'avis dans la nuit a donné l'ordre de la lutte à outrance pour la résistance contre les Américains.
N'a donné l'ordre de cesser le combat que devant la menace de l'aviation américaine.
A été de 1940 à 42 fidèle et zélé propagandiste de la mystique de Vichy.
Actuellement Commandant du 19ème Corps d'Armée et décoré par les Américains.
Général D.
Chef d’État-major du précédent. Épousait toutes ses idées. Était particulièrement violent contre les Alliés et les Gaullistes.
Nommé Général par le Général de Gaulle.
Général D.
Commandant la Division de Meknès.
Sollicité également le 7 Novembre 1942 par le Général Béthouart de se mettre du côté des Alliés, le lendemain a changé d'avis et a fait arrêter des Officiers suspects de gaullisme, en particulier, le Lieutenant de Marcilly qui convoyait le Général LASCROUX arrêté (et actuellement inculpé).
Actuellement Gouverneur Militaire de Metz.
Général C.
Chef de la Délégation française auprès de la Commission allemande du Maroc à Casablanca.
Plat valet des Allemands avec lesquels il vivait en particulière amitié.
Attitude absolument odieuse au moment du débarquement. Protège et prévient les Officiers allemands. Réclame des ordres écrits pour procéder à leur arrestation, finalement empêche cette arrestation et, lui-même, se charge d'assurer leur fuite sur le Maroc Espagnol et la mise en lieu sûr des grosses sommes d'argent dont ils disposaient.
A fait montre plus tard de la même platitude exagérée à l'égard des Américains.
A été nommé Général par le Général de Gaulle.
A été mis pendant un mois en non-activité (instance d'épuration) puis récupéré.
Commande actuellement une Division d'Infanterie.
Colonel E.
Chef d’État-major du précédent.
A participé à tous les actes de son chef et en particulier a prévenu lui-même le Général allemand Von Wulisch que "le coup Béthouart est manqué".
Attitude odieuse à tous égards et indigne d'un Officier français.
Général B.
Chef d’État-major des Troupes du Maroc.
A mis tous ses efforts à contrecarrer les efforts alliés et ceux des patriotes pour empêcher l'effusion du sang. Attitude particulièrement odieuse.
A fait échouer l'action du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc qui devait réduire la Résidence à l'impuissance en prévenant le Général Leyer et le Général de Vernejoul et en faisant marcher les automitrailleuses au secours de Noguès.
Nommé Général par le Général de Gaulle.
Général D.
De sentiments vichystes notoirement connus.
Réactionnaire très confirmé. A livré bataille à Oran contre les Américains en Novembre 1942. Il n'a pas tenu à lui que les Alliés ne soient jetés à la mer tant il a mis de vigueur dans ses attaques.
Colonel P.
Ancien Commandant du I.R.T.M.
A facilité comme Colonel la propagande pour la Légion Tricolore dans son Régiment malgré les recommandations du Général Béthouart.
A combattu contre les Américains malgré l'ordre Béthouart en laissant assassiner par un tirailleur l'Officier américain parlementaire descendu à terre en tenue avec la Croix de Guerre de France pour montrer qu'il avait combattu en 1914-18 à nos côtés.
A ensuite, techniquement, fait massacrer son Régiment à la Kasbah de Médhya en l'engageant sans appui de feu en terrain découvert.
De l'avis de tous les témoins du I.R.T.M. s'est montré totalement défaillant au cours des journées des 9 et 10 Novembre.
A par la suite montré une platitude exagérée dans la recherche de l'affection des Américains après le débarquement.
Lieutenant-colonel A.
Attitude particulièrement odieuse de la part d'un Officier français.
A organisé une diffa dans son bataillon en l'honneur des Officiers allemands de la Commission allemande de Casablanca. Plat valet des nazis, pro-allemand.
Nommé Colonel par le Général de Gaulle.
Lieutenant-colonel K.
Pro-allemand notoire, marié à une Suissesse allemande.
Sympathisant absolu des théories nazies.
Était sous-chef de la Commission d'armistice de Fédahla. Ne cachait pas ses préférences, ce qui lui a valu de l'avancement et d'être actuellement placé dans un haut état-major.
Amiral R.
Commandait la Marine au Maroc à Casablanca.
A pris le 8 Novembre 1942 à 4 heures la direction des opérations contre les Américains, prenant même sous ses ordres les troupes de terre.
Porte une responsabilité écrasante dans l'effusion de sang des 3 jours de bataille.
Le 10 Novembre à 19 h reçoit l'ordre formel de faire cesser les hostilités. Se retranche derrière un traître l'Amiral MICHELIER et malgré les insistances pressantes de tous les Officiers envoyés par le Général Béthouart refuse de faire arrêter le combat. Le feu cessera malgré lui. Notoirement hostile aux gaullistes et aux patriotes. A été décoré par les Américains.
Capitaine de Frégate S.
Chef du Service des Renseignements de la Marine (Casablanca), constamment en liaison avec Vichy (Cabinet Laval) s'opposait de tout son pouvoir au débarquement américain.
Ame de toute une propagande néfaste dans la Marine au Maroc.
Capitaine de Vaisseau M.
Chef du 2ème Bureau de l'Amiral Michelier. A transmis à Vichy en Octobre 1942, une dénonciation contre le Général Béthouart et les éléments sympathisants envers le débarquement américain.
A fait tout ce qu'il a pu pour favoriser à l'extrême la Commission allemande au Maroc.
S'est montré pro-allemand et pro-vichyste d'une manière éhontée ainsi que le Capitaine de Frégate SIMON, même après le débarquement américain.
Général de V.
A montré depuis 1940 des sentiments pro-allemands. N'a jamais manqué de rassembler ses cadres pour glorifier le régime de Vichy.
Réactionnaire dans l'âme.
Commandant une Division Blindée à Oran au début de 1943 a promis de "tuer de Gaulle de ses propres mains" s'il venait en Afrique.
En 1944 a rassemblé ses Officiers pour déclarer ouvertement qu'avec sa Division, il irait délivrer le Maréchal qui "restait notre chef"
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le reste ( officiers , so et troupe , l'étaient moins , mais passifs , voire obeissants ) , il n'en reste pas moins, que l'armée d'afrique s'est mobilisée des le 8 novembre et apres quelques tragiques tergiversations , s'est rapidement retournée contre les italo-allemands de Tunisie ...
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Les soldats des U.S.A. qui arrivaient n'étaient pas prêts pour le combat : ils avaient besoin d'être organisés et entraînés. Les Allemands réagirent immédiatement et il n'est pas certain qu'ils n'auraient pas réussi à rejeter les Anglo-Saxons à la mer s'ils avaient pu prendre le contact avec ces combattants néophytes ne disposant pas encore de la totalité de leurs moyens.
Ce fut grâce à une armée française que les troupes de l'Axe, amenées en renfort avec le maximum de moyens de transport (air, mer, terre), ont été stoppées en Tunisie. Et cependant les seules troupes françaises tolérées en A.F.N. par les conventions de l'Armistice (120 000 hommes dont 20 000 sans armes) avaient une mission de maintien de l'ordre et de protection des côtes de l'Atlantique et de la Méditerranée qui les absorbaient presque entièrement.
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La mobilisation de 1942
Le 13 Novembre à 20 heures, l'ordre de mobilisation était donné, le jour J étant le 14 à 0 heure.
Le plan d'emploi, pièce-maîtresse indiquant les opérations qui avaient été préparées, était mis en application :
- les Officiers de réserve nécessaires recevaient l'ordre individuel de rejoindre immédiatement l'unité qu'ils auraient à encadrer ;
- sept classes de réservistes de souche européenne (21 600) étaient rappelées impérativement par voie d'affiches et devaient rejoindre un corps de troupe de leur arme où avaient été stockés clandestinement des équipements sous l'oeil complice des chefs de corps qui s'ingéniaient à ne rien voir ;
- une levée de 13 000 Musulmans anciens soldats eut lieu selon les règles qui leur étaient propres ;
- les propriétaires de véhicules nécessaires aux troupes en campagne recevaient l'ordre de réquisition leur enjoignant de livrer sans délai leur voiture ou leur camion à une Commission de réquisition ;
- les services techniques sortaient de leurs cachettes - qui étaient aussi bien le foudre à vin d'un viticulteur, que le faux plancher d'un confessionnal d'église, ou d'un poulailler de fermier ou d'une porcherie d'éleveur - mitrailleuses, F.M., pistolets, canons de 25 et de 47, même des canons de 75 et les munitions nécessaires pour toutes ces armes.
Pendant deux mois et demi les troupes, placées sous le commandement du Général Juin, se battirent furieusement. Malgré leur infériorité numérique, elles stoppèrent l'ennemi qui ne put jamais pénétrer en Algérie où les Anglo-Saxons se complétaient et s'organisaient. A l'exclusion d'une brigade britannique, qui opéra le long de la côte, ils ne s'engagèrent en Tunisie que le 3 Février 1943.
Ce sont donc des combattants français que personne n'attendait qui ont permis aux Américains d'avoir le temps nécessaire pour se mettre en condition de combattre.
L'effort de guerre en A.F.N.
Si les Américains mirent en ligne quelques 90 000 hommes durant les deux derniers mois de la campagne et les Britanniques, qui arrivèrent progressivement à 120 000, l'Armée d'Afrique engagea 70 000 combattants dès le début.
source :
http://war.megabaze.com/page_html/109-C ... 20Algerian
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