Apres l'echec de la Legion Tricolore, destinée a contrer la LVF des collaborationnistes de Paris, Vichy tentera de créer une autre force, lui permettant de trouver sa place parmis les forces de l'axe.
Fin 42, Laval lancait l’idée d’une troupe destiné a combattre les allies en Tunisie avec l’espoir de rassembler 18 000 hommes afin d’assurer, auprès des forces de Rommel, la défense de la Tunisie, le seul territoire encore fermé aux allies, dernière parcelle de l’empire nord-africain. Cette force devait être constituée deux brigades de 7 000 hommes , flanquées d’une demi-brigade indigène
Les allemand donnaient leur accord en décembre, a la condition que cette unité soit formé en Tunisie même, à partir de volontaires.
Le 21 novembre, Darnand apportait son soutien a cette formation par un message radiodiffusé :
« ……..mon cœur n’a jamais battu que pour mon pays………j’accepte aujourd’hui l’idée de voir, cote a cote, Français sous leur drapeau et leurs armes et Allemands sous leur drapeau et leurs armes frapper le même ennemi……(afin de reconquérir cette contrée que ) nous avons définitivement gagnée à la France par notre longue œuvre de civilisation……. »
D’abord appelée un peu présomptueusement "légion Impériale", elle pris finalement le nom de « Phalange Africaine » et fut attachée à la 754e régiment d’infanterie motorisée de la 334e division d’infanterie allemande. Elle était équipée d’armes légères d’origine française ou allemande, et l'uniforme français, était complété du casque et du pardessus de l'Afrika-korps . En raison des limites imposées par les forces de l’axes, toujours soucieuses d’écarter tous risque de renaissance d’une quelconque armée française, et de l’échec du recrutement , l’effectif se limitât à 300 Français et de 150 musulmans algériens.
A sa tête, on trouvait un militaire de carrière, le colonel Cristofini et un intellectuel, fils de général, milicien, et neveu de Darnand, Henry Charbonneau.
Elle montait en ligne le 7 avril à Medjez où, sur ce front, 3 Français recevront la croix de fer des mains du général allemand Weber et tint sa position jusqu’à l’attaque alliée du 29. Elle perdit la moitie de ses homme et se replia alors vers Tunis avant d’être capturé par les alliés. Certains cependant parvinrent à s‘échapper et seront accueilli en métropole par Brinon (gouvernement de Vichy) en ces termes « qui lutte contre les ploutocrates anglo-américains lutte contre le bolchevisme »
Des survivants tombés aux mains des alliées, certains furent exécutés, d’autre condamnés a des peines allant de la perpétuité, aux travaux forcés.
Un membre de la Phalange :