la phalange

On parle beaucoup de la LVF mais j'ai lu quelque part, je ne sais plus ou, qu'une organisation similaire avais été créée par Darnand "la phalange africaine" pour aller se battre en afrique du nord contre les alliés quelqu'un aurait il des informations a ce sujet

Et hop, un petit coup de Google et...

http://www.axishistory.com/index.php?id=82 succint descriptif de la dite phalange, connue également sous Légion Française des Volontaires de Tunisie, créée en 1942, les volontaires arabes seront versés en 43 dans l'armée allemande.
Effectif total : 406 hommes. Normal qu'on n'en parle nulle part donc.

en parallèle le site suivant
http://www.journal-la-mee.org/SPIP-v1-6/article.php3?id_article=2142 évoque la question du jugement des prisonniers de la phalange (et de son chef en particulier) à Alger en 1944 - les ultras collaborateurs de Vichy appellant à la vengeance contre ces condamnations (assorties d'exécutions) et surtout cette page évoque l'énigme d'un convoi de déportation qui aurait été envoyé par représailles à la répression touchant la Phalange (l'énigme semble rester entière).

Cet autre lien (site du CICR - Comité International de la Croix Rouge) montre que des "phalangistes" ont été détenus en Afrique du nord jusqu'en 1945 (date à laquelle est clos le dossier semble -t-il) http://www.icrc.org/web/fre/sitefre0.nsf/iwpList96/9612619AEB3634DBC1256C75003FBBCF

enfin, le site
http://francisfoxonet.free.fr/Resistance/Barney4.htm évoque - en 1944 - les exactions commises notamment par une phalange nord africaine (filiation sémantique mais pas forcément avérée dans les faits) liée à l'infâme gestapiste français Lafont.

Merci google... :wink:

Apres l'echec de la Legion Tricolore, destinée a contrer la LVF des collaborationnistes de Paris, Vichy tentera de créer une autre force, lui permettant de trouver sa place parmis les forces de l'axe.

Fin 42, Laval lancait l’idée d’une troupe destiné a combattre les allies en Tunisie avec l’espoir de rassembler 18 000 hommes afin d’assurer, auprès des forces de Rommel, la défense de la Tunisie, le seul territoire encore fermé aux allies, dernière parcelle de l’empire nord-africain. Cette force devait être constituée deux brigades de 7 000 hommes , flanquées d’une demi-brigade indigène
Les allemand donnaient leur accord en décembre, a la condition que cette unité soit formé en Tunisie même, à partir de volontaires.
Le 21 novembre, Darnand apportait son soutien a cette formation par un message radiodiffusé :

« ……..mon cœur n’a jamais battu que pour mon pays………j’accepte aujourd’hui l’idée de voir, cote a cote, Français sous leur drapeau et leurs armes et Allemands sous leur drapeau et leurs armes frapper le même ennemi……(afin de reconquérir cette contrée que ) nous avons définitivement gagnée à la France par notre longue œuvre de civilisation……. »

D’abord appelée un peu présomptueusement "légion Impériale", elle pris finalement le nom de « Phalange Africaine » et fut attachée à la 754e régiment d’infanterie motorisée de la 334e division d’infanterie allemande. Elle était équipée d’armes légères d’origine française ou allemande, et l'uniforme français, était complété du casque et du pardessus de l'Afrika-korps . En raison des limites imposées par les forces de l’axes, toujours soucieuses d’écarter tous risque de renaissance d’une quelconque armée française, et de l’échec du recrutement , l’effectif se limitât à 300 Français et de 150 musulmans algériens.
A sa tête, on trouvait un militaire de carrière, le colonel Cristofini et un intellectuel, fils de général, milicien, et neveu de Darnand, Henry Charbonneau.
Elle montait en ligne le 7 avril à Medjez où, sur ce front, 3 Français recevront la croix de fer des mains du général allemand Weber et tint sa position jusqu’à l’attaque alliée du 29. Elle perdit la moitie de ses homme et se replia alors vers Tunis avant d’être capturé par les alliés. Certains cependant parvinrent à s‘échapper et seront accueilli en métropole par Brinon (gouvernement de Vichy) en ces termes « qui lutte contre les ploutocrates anglo-américains lutte contre le bolchevisme »
Des survivants tombés aux mains des alliées, certains furent exécutés, d’autre condamnés a des peines allant de la perpétuité, aux travaux forcés.

Un membre de la Phalange :

enfin, le site
http://francisfoxonet.free.fr/Resistance/Barney4.htm évoque - en 1944 - les exactions commises notamment par une phalange nord africaine (filiation sémantique mais pas forcément avérée dans les faits) liée à l'infâme gestapiste français Lafont.

Merci google... :wink:

Yves,
Cette bande est plus connue sous le nom de "brigade nord-Africaine"


On peut egalement evoquer les 200 arabes de la LVF (si, si !)
bye+

Yves,
Cette bande est plus connue sous le nom de "brigade nord-Africaine"


On peut egalement evoquer les 200 arabes de la LVF (si, si !)
bye+

Je m'en doutais un peu à vrai dire, merci de confimer l'absence de liens.

Je ne savais pas pour la LVF...

je ne savais pas pour la LVF...

Apres le desastre de Djukovo (pres Moscou), la LVF se reorganise a Kruszyna. Aussi, les arabes et les anciens emigres russes sont exclus.(fevrier/mars 42)

:wink:

Bin tiens, c'est toujours la faute des émigrés.

:wink:

Arf !

Il y eu d'autres changements comme le renvoi d'hommes trop agés et d'officiers jugés incompetents. (plus une tentative de "depolitiser" la formation)

Bonjour à tous,

Voici quelques infos trouvées dans le livre de Paul Gaujac "l'armée de la victoire, le réarmement 1942 -43" :

La couverture de Signal : capitaine Dupuis, capitaine de réserve, combattant des 2 guerres, cité 2 fois pendant la campagne de France et ancien du 4è Zouaves, commande la seule compagnie mise sur pied, 212 volontaires.

La compagnie est affectée à la 334è ID, sous le nom de compagnie Frankonia. Elle se met en place le 7 avril 43 au Nord est de Medjez el Bab dans le secteur du II/754è GR.

La compagnie perd au combat :
6 tués, 7 blessés et 57 disparus.

14 volontaires capturés sont fusillés par les troupes françaises en Tunisie.

Le chef de bataillon Curnier, créateur de la Phalange, arrêté en Allemagne, se suicidera dans sa cellule le 8 mai 45.

Le lieutenant colonel Cristofini est condamné à mort et fusillé à Alger le 2 mai 1944.

Le capitaine Dupuis, est condamné aux travaux forcés à perpétuité.


A+

Dans le numero 31 du magazine HISTORIA SPECIAL (sept-oct 1994), consacré à la Collaboration, on peut voir une photo de plusieurs membres de la Phalange, fait prisonniers par les alliés. Ils sembles arabes. On distingue bien un drapeau tricolore sur le côté du casque allemand. Cette photo est bien distincte de celle plus connue paru dans HISTORIA SGM dans les années 70 et reprise dans le MILITARIA N°4 de 1985.