Forum Le Monde en Guerre

Parler de justice 64 ans après les faits, ce n'est pas sérieux.

Il n'est jamais trop tard pour parler de Justice. Le petit-fils de Guillaume Seznec l'a très bien démontré, quand bien même il n'a pas eu gain de cause.......

Parler de justice 64 ans après les faits, ce n'est pas sérieux.

Dans ce cas, autant oublier les 3 victimes et le laisser partir tranquille chez lui, avec une prime en plus, comme ça il terminera bien tranquillement ... chose que les 3 personnes n'ont pas eu la chance.

On par le d'un SS, qui a tué 3 personnes pour aucune raison ! Il avait 22 ans à l'époque, donc il savait parfaitement ce qu'il faisait !
Pourquoi le dispenser de justice tout simplement parce que c'est 64 ans après les faits ??
Aucun traitement de faveur pour cet homme. Les autres SS ont eu ce qu'il méritait (et encore ...) et lui n'échappera pas à la règle.

Il n'est jamais trop tard pour parler de Justice.

Excellente phrase ...

Pacificelectric a écrit:Il n'est jamais trop tard pour parler de Justice. Le petit-fils de Guillaume Seznec l'a très bien démontré, quand bien même il n'a pas eu gain de cause.......

Ce n'est pas du tout la même chose: il s'agit de la révision d'un procès qui doit être basée sur des faits nouveaux. Et malheureusement, les Seznec n'ont pas eu gain de cause, car il est difficile -si longtemps après les faits- de se forger une conviction.

L'imprescriptibilité des crimes contre l'Humanité a pour base la vengeance.

D'accord, alors, faisons la même chose pour tous les crimes.

La vengeance est-elle le seul moteur de l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité? Pour ma part je ne le pense pas, même si, en effet, la "tardiveté" (excusez le néologisme...) de ces réveils en sursaut d'une justice somnolente pendant des décennies interpelle les consciences.

L'énormité des crimes reprochés à ces individus exige en effet me semble-t-il ce qu'on peut voir comme de l'acharnement et qui n'est à mon avis qu'une rigueur justifiée dans et par les textes. Et puis, ces réveils, aussi tardifs soient-ils, ne servent-ils pas à réveiller à leur tour des générations qui autrement oublieraient encore plus vite?

Tout à fait d'accord. Ce qui justifie l'imprescribilité des crimes contre l'humanité ce n'est pas la vengeance, c'est leur nature.