Forum Le Monde en Guerre

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Maintenant je vous invite à lire les 2 biographies de Monty, en français, parues l'année dernière. Personne n'aime Monty, même pas les Anglais.

Petie anecdote ardennaise au sujet du Fieldmarshall. Après guerre, MANTEUFELL qui commandait la 5.Panzer-Armee déclara ceci: "Quand j'appris que MONTGOMERY prenait le commandement, je sus que j'aurais le temps de me retirer."

Nous verrons si BEEVOR le cite.

Bonsoir
Je suis occupé à lire le dernier Beevor, mais rien de neuf au sujet de la "Bataille des Ardennes" et la traduction est pénible.
Traduire "Regimental Combat Team A" par "Unité de Combat Interarmes A " par exemple............et il y en a d'autres.
Parler de la menace que les petits groupes de Skorzeny pouvait faire peser sur la sécurité d'Eisenhower, parler des mauvaises conditions de largage des aéroportés de von der Heydte, reprendre des extraits de nombreux ouvrages (même en les citant en fin d'ouvrage) et j'en passe.........
Bref je suis déçu car rien de nouveau, sauf peut-être pour un néophyte et j'ajouterai que ceci n'est qu'un avis personnel.
Bien amicalement
Prosper
Edit::
Il y a une traduction qui me revient:
Führer Begleit Brigade = à Brigade " Fuhrer Begleit". Je ne pense pas qu'il fallait avoir recours à une traduction, ou bien il fallait traduire - à la limite - par "Brigade d'accompagnement du Führer"

C'est le problème avec Beevor que des références bibliographies en fin de livre et sans développement ou notes complémentaires. J'ai lu son D-Day et celui de Carlo d'Este "Histoire du débarquement" (chez Tempus), il n'y a pas photo le second est bien meilleur à tout point de vue. Je vous le conseille vivement.

Prosper Vandenbroucke a écrit:Bref je suis déçu car rien de nouveau, sauf peut-être pour un néophyte et j'ajouterai que ceci n'est qu'un avis personnel.
Bien amicalement
Prosper

Ça, ça me va... Je connais les (très) grandes lignes concernant les Ardennes donc voyons ce que Beevor nous a concocté.
Je n'ai pas encore eu le courage d'ouvrir le livre...

Bonsoir Eric,

Vas-y "ouvre". BEEVOR se lit facilement.

pour un néophyte (comme ce fut le cas pour moi) je pense que c'est une bonne entrée en matière, avec un sujet à priori complètement mise à jour.

C'est quand même curieux cette offensive des Ardennes. Tout être équilibré savait que le rouleau compresseur russe de 1914 était cette fois vraiment là en 1944 ! Les dés étaient jetés.

Bonjour,

Personnellement je ne trouve pas l'idée "mauvaise".
D'un côté tu as un ennemi très difficile, un rouleau compresseur.
De l'autre tu as des ennemis puissants, mais qui ; bien qu'unis ; sont de plusieurs nations, avec des intérêts qui peuvent être différents.
Ils sont riches en matériel, relativement économe des hommes, avec une chaîne logistique très longue et du coup l'important matériel, s'il n'est plus alimenté devient inutile.
Ils sont maîtres du ciel, mais la saison et son temps peut générer une gène.

L'idée n'etait peut-être pas mauvaise. Par contre la réalisation : utilisation de matériel très lourd, pénurie d'essence, ..., plombait les chances dès le départ.

A+
JP

Tu as compris l'essentiel Lusi.

A l'automne 1944, il ne reste plus à l'Allemagne qu'à capituler ou attendre l'inéluctable.

La capitulation n'est pas une option pour HITLER qui tente alors sa chance contre son adversaire proportionellement "le plus faible" : les Alliés anglo-saxons avec des Américains affaiblis par les combats de l'automne (on frise la crise d'effectifs avec les uniques 82nd et 101st Airborne épuisées comme unique réserve stratégique) et des Anglais au bout de leurs ressources humaines.

Ce qui plombait les chances du plan allemand c'était le manque de moyens en tout (chars, avions, infanterie) mais paradoxalement pas en essence (c'est plus la logistique qui fait défaut, pas les ultimes réserves) et porter l'attaque sur un terrain hautement favorable à la défense contre un ennemi plus mobile.

Pour ceux qui ne connaissent pas, en toute logique tout cela doit se trouver dans l'ouvrage de BEEVOR.

Je trouve que Beevor se montre extrêmement sévère envers Montgomery, dont il se demande même s'il ne justifie pas d'un diagnostic psychiatrique. LOa genèse des décisions est ce qui m'a le plus intéressé dans ce livre,avec des gens trop raisonnables - les Américains - supputant les décisions allemandes sans imaginer à quel point d'hystérie est arrivé Hitler. Les réactions souvent contradictoires entre elles des généraux allemands sont également passionnantes, notamment l'opposition SS-Wehrmacht, devenue critique à ce stade de la guerre.