Post Numéro: 8 de norodom 22 Juin 2015, 20:23
Bien !
Réglons tout d'abord deux points qui accrochent...
Après, si vous le voulez bien, nous reverrons tout cela de plus près et en particulier sur le cas de Saint-Nazaire... et de Lorient.
1 / La date de janvier 1944...
J'ai écrit :
<< Ce n'est pas en janvier 1944 mais en janvier 1945, le 10 exactement, qu'était prévue la première attaque sur les poches bretonnes de Lorient et Saint-Nazaire et plus au sud de La Rochelle, Royan et la Pointe de Grave.>>
Il s'agit là du début de la période des combats engagés contre ces poches.
Et plus particulièrement contre celles de la zone sud.
Il ne s'agit pas du début de l'existence des forteresses allemandes sur l'Atlantique
L'histoire de l'affrontement avec l'ennemi dans ces zones là s'appuie sur celle des combats pour l'en déloger.
J'ai donc cité janvier 1945 comme date prévue de la première attaque qui en réalité fut amorcée en mars 1945. Cela pour qu'il n'y a pas de confusion.
Il n'y en a peut-être pas pour ceux qui ont lu le livre en question, mais il peut y en avoir pour ceux qui ne l'ont pas lu mais qui ont seulement apperçu la couverture.
2 / L'équipement de bric et de broc...
Je connais un ancien du bataillon de l'Armagnac, bataillon qui comprenait dans ses rangs des anciens du corps-franc Pommiès. Je me suis souvent entretenu avec lui sur les combats à la Pointe de Grave.
Mes anciens compagnons du 1er RIC qui ont rejoint, sans moi, le bataillon d'Armagnac, c'étaient des copains et ils m'ont raconté.
Si, parce que jusqu'en avril 1945 ils ne disposaient pas de blindés, leur armement était considéré comme étant de bric et de broc, c'est pousser le bouchon un peu loin !
Effectivement, leur armement, fusils, FM, mitrailleuses, mortiers etc était américain... si c'est cela le bric et le broc !
Moi-même, plus tard en septembre 1944, j'ai quitté Toulouse équipé d'un mousqueton, casque des deux guerres, pantalon avec bandes moletières etc... Arrivé à Saulieu, en Côte d'Or, nous avons été équipés d'arnachement vestimentaire et d'armement américains avant de rejoindre les zones centre et centre-est de la France.
Tout ce qu'il fallait pour rencontres ceux d'en face qui ne nous voulaient pas du bien !
Encore une fois... le bric et le broc... pas à moi !
Je précise à brehon que les troupes qui ont formé la première armée française comprenaient un grand nombre de FFI dans leurs rangs.
Pour exemple, les anciens du Maquis de Picaussel (résistants de l'Aude) dont bon nombre d'entre eux ont perdu leur vie sur les terres d'Alsace. J'en ai connu et je ne les oublie pas !
Pour ces opérations là il n'était plus question de Maquis. Les engagés n'étaient pas tous des anciens maquisards.
Deux mots en commentaire sur le contenu du dernier post de Shelburn :
piètre et bas !
Roger