Post Numéro: 13 de Christian27 11 Fév 2014, 07:01
Dans l'interview de Bernard Plouvier on lit:
Qu’appelez-vous un traître ?
Celui ou celle qui vend ou donne, par conviction politique ou religieuse, les secrets de sa patrie, celui qui se sent davantage « citoyen du monde », « prolétaire », « croyant » ou « déviant sexuel » qu’attaché à la terre de ses pères.
Et ces hommes et femmes cosmopolites, marxistes ou vénaux ont-ils été nombreux ?
Oui et non ! En regard de la population allemande et autrichienne engagée dans l’expérience politique, économique, sociale et culturelle du nazisme, les traîtres n’ont été qu’une infime minorité, jouant toutefois un rôle fondamental lors de la guerre. On ne peut écrire l’histoire militaire de la IIe Guerre mondiale, surtout dans la campagne de l’Est, sans tenir compte du nombre ahurissant de traîtres parmi les officiers allemands ; en l’ignorant, cela rend strictement impossible la compréhension de bien des événements des années 1941-1945.
Voilà ! Le mot traître est un anathème ou une injure, on est bien d'accord, et dans ce cas à qui s'adresse-t-il ? A des anti nazis, eh oui ! donc à des héros.
Parce que, s'il existe bien des traîtres dans cette histoire, ce sont bien les nazis eux-mêmes, qui ont trahi à la fois l'Allemagne et l'Humanité.
Parfois il est bon de remettre les pendules à l'heure.