Forum Le Monde en Guerre

Bonjour,

Je viens de terminer "NUREMBERG, FACE A L'HISTOIRE" d'un certain François Delpla...
Un bouquin agréable à lire qui remémore les prémices de l'installation de ce premier Tribunal de l'Histoire, puis les principales phases du procès avec un éclairage particulier sur l'attitude et la défense des principaux accusés.
L'auteur n'oublie pas de mettre en lumière les difficultés du Tribunal dans la rédaction de l'acte d'accusation ainsi que ses carences concernant les actes politiques du IIIème Reich dans la période qui a précédé la guerre.
Une lecture utile à conseiller...

Bonsoir Alberto,
Je suppose que tu désire parler de cet ouvrage ??


http://www.delpla.org/article.php3?id_article=232

Amicalement
Prosper

Bonjour Prosper,
Oui, c'est bien de ce livre qu'il est question, sauf que le mien a une couverture légèrement différente, une réédition dans doute ;
Bien amicalement

J'ai pratiquement terminé le livre présenté par J.L. Hoste " Louis Fierens, prêtre chez les XX Wallons"
En lisant le journal de guerre de l'abbé Fierens, aumônier de la légion Wallonne, l'on se rends compte que l'engagement volontaire de l'abbé Fierens auprès de la Légion Wallonie n'est pas du tout dû au fait de sa sympathie pour "Rex" ni pour L.Degrelle. Il s'agissait avant toute chose d'assister spirituellement les hommes de cette "Légion" qu'ils soient "rexistes", athées, criminels ou autres aventuriers et que la rivalité entre la "Wehrmacht" et la "XX" était bel et bien existante.
Himmler, lui même, approuva son incorporation pour finalement accepter la démobilisation de l'Abbé, demande de démobilisation que ce dernier n'avait d'ailleurs jamais introduite et l'abbé soupçonna L. Degrelle de l'avoir introduite à sa place.
Bien amicalement
Prosper

Bonjour Prosper,
Aujourd'hui, les Wallons se distinguent à nouveau !
Pour ce que j'estime être une bonne cause : Non à CETA !
Merci aux wallons
Bien à toi

P.S. Je termine "Trading with the Enemy" de Charles Higham, j'y reviendrai dès que j'aurais fini.

Le Tunnel, d’André Lacaze

Présentation du livre par l’éditeur :
« Vous qui entrez ici, laissez toute espérance »
Trois cents déportés du camp d’extermination de Mauthausen, où la durée moyenne de vie était de quatre mois, l’ont fait mentir. Ils sont sortis vivants un matin du printemps 1943 parce qu’ils étaient les plus costauds d’un convoi de 2500 Français et qu’il y avait à la frontière yougoslave un tunnel stratégique à construire. Ils étaient aussi des patriotes et, ce tunnel, ce n’était pas à leurs bourreaux mais aux partisans de Tito qu’ils le livrèrent, aux accents de la Marseillaise.
A Loibl-Pass, leur petit camp perché sur les monts Karawanken on savait mourir mais aussi rire, chanter, saboter et rendre les coups sur un vrai ring. Le Tunnel est le récit du calvaire et de la résurrection de ces Français que rien ne prédisposaient à s’unir……comportement féroce des SS….

Mes impressions:
Un livre passionnant présenté comme un roman avec des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine malgré l’ignominie des faits, des SS et Kapos cruels et sadiques, des situations infernales, diaboliques. On a peine à croire que des hommes aient pu traiter d’autres hommes de la sorte, comme des bêtes de somme envers lesquelles toutes les cruautés et supplices étaient permis. Certains passages sont difficiles à lire. La grosse majorité des ces esclaves du camp sud étaient Français.

J’ai franchi ce tunnel me rendant de Ljubljana à Klagenfurt il y a quelques années. J’ai pu voir et prendre des photos de ce qui reste du camp sud. A cette époque je n’avais pas encore lu ce livre et je le regrette car instruit de ce qui s’y était déroulé je me serais recueilli encore plus sérieusement devant le mémorial.

Voilà ce que disait l’auteur du Tunnel.
« Mais ce qu’il y a de navrant, c’est que leur extraordinaire aventure n’intéresse que la Yougoslavie. En France, Loibl-Pass, on connaît pas. »

Il faut lire ce livre

Merci Aldebert pour cette fiche de lecture sur un fait que je ne connaissais pas. Il a été tiré de l'oubli, avec raison!
Juste un détail sur la quatrième de couverture sans doute: Mauthausen n'était pas un camp d'extermination, mais un camp de concentration. Pour le reste, une idée d'achat et de lecture.

Juste un détail sémantique : on parlait il y a qulelques annees d'extermination par le travail. Est-ce toujours une expression conforme à la ... enfin, je veux dire conforme à ce qu'il faut exprimer sans faute de goût.
JD

frontovik 14 a écrit:: Mauthausen n'était pas un camp d'extermination, mais un camp de concentration. Pour le reste, une idée d'achat et de lecture.

Bonjour,
C'est l'auteur qui précise "extermination". Il sait de quoi il parle puisqu'il y était. A Mauthausen, la chance d'être nouvellement arrivés, en bonne santé et fort a permis à ceux qui ont été choisis, pour creuser le Tunnel, de ne pas passer par la case "four crématoire" .
A Loibl-Pass camp sud ça été d'abord une extermination par le travail puis tous ces bagnards ont été loués par les SS à une firme autrichienne qui a compris qu'il fallait les nourrir juste pour qu'il puissent accomplir une certaine quantité de travail. Ceux qui devenaient trop faibles étaient renvoyés à Mauthausen et là, les gueules avides des fours les attendaient. Effectivement pour les nazis ce n'est pas de l'extermination c'était tout simplement de la purification.
D'accord avec JD ne jouons pas avec la sémantique, l'affaire est trop grave.

Pour JD, le terme d'extermination par le travail reste valide. Et quand à la doxa, on laissera ceux qui emploient ce terme là où ils sont. Ils s'y sentent très bien...
Aldebert, si le terme est employé par l'auteur, pourquoi pas, je ne lui jetterais pas la pierre. Simplement, en Histoire il est préférable d'employer le mot juste. Camp d'extermination n'est plus guère usité, on préfère le centre de mise à mort étant donné qu'il n'y avait quasiment aucun baraquement où y dormir, à part à Maidanek et Birkenau qui étaient des camps mixtes. Les autres camps demeurent de concentration, même si dans les derniers mois ils se transformèrent plutôt en centres d'extermination. Ce qui n'enlève rien à l'horreur qu'y ont subie les déportés...