JARDIN DAVID a écrit:Je note ceci:Une question très basique se posait (et peut toujours être posée). Ces autonomistes étaient-ils fondés pour parler démocratiquement au nom de leurs concitoyens ? Pas certain puisque leurs scores électoraux n'ont jamais montré, sauf erreur, une telle aspiration. Revendiquer pour soi une culture est une chose, revendiquer une autonomie en est une autre. Les "français" responsables ou pas de certaines conséquences du Traité de Versailles (ou des pouvoirs accordés à PETAIN, ..) étaient aussi bien basques que parisiens, bretons ou provençaux.Enklask a écrit:quel aurait été l'engagement des uns et des autres au cours de la Seconde Guerre mondiale si le gouvernement français avait consenti, même a minima, quelques avancées dans les revendications des Bretons ?
Pouvez-vous comprendre que l'attention portée à un mouvement autonomiste breton par le nazisme était surtout une façon habile de faire pression sur le gouvernement français ? Manipulation et ruse nazie ! Pression à laquelle Vichy a tenté avec succès de résister. Je ne suis pas certain que cette dernière phrase vous plaise.
Est-ce que l'adoption par 346 communes du voeu émis par l'association "Ar brezhoneg er skol" en faveur de l'enseignement du breton relève selon vous d'un acte démocratique ?
L'attention portée par le nazisme à l'autonomie bretonne s'est limitée à Werner Best et dans une moindre mesure à Hermann Goering, ou plus exactement à quelques-uns de ses collaborateurs. Il sera même formellement interdit aux nationalistes bretons de proclamer un état breton et également de nuire à l'ordre public. Si l'Allemagne eut à un certain moment l'intention de favoriser les mouvements à caractère régionalistes, tels que ceux des Bretons ou des Flamands, la collaboration active avec le Régime de Vichy fit que cela ne dépassa jamais le stade d'une intention passagère.