hilarion a écrit:Plusieurs réponses Je rappelle que nous sommes sur un forum de seconde guerre mondiale de faire attention à ne pas deraper du côté politique.
Les autonomistes qui cherchent à minimiser utilisent toujours ce point d'entrée l'identité bretonne, l'objectif depuis un certain temps est
- de dire que les membres du PNB ne sont pas des collaborateurs à la base mais des bienfaiteurs de l'humanité pour la culture bretonne
- de s'appuyer sur le fait que la loi au début du siècle à interdit le parler breton dans les écoles de la république pour valoriser les travaux de Louis Némo et de ses condisciples
- d'affirmer que ces dernier ont résisté que des membres sont partis vers la france libre... Sauf que d'autres on choisi la voie de la collaboration plus qu'active
Regardez donc les travaux de Ronan Calvez....
Hormis le fait que je ne vois pas comment dissocier la politique de la Seconde Guerre mondiale, j'ai lu avec la plus grande attention votre saillie vindicative. Si je n'ai aucun doute sur les destinataires, ils sont explicitement mentionnés, je me suis néanmoins interrogé sur la raison de votre propos. S'agissait-il d'un moment d'humeur exprimé à la cantonade ou devais-je me compter au nombre "de ces autonomistes révisionnistes" ?
J'ai pris le parti de considérer, par bienveillance ? par distanciation ? que ce n'était pas le cas. Imaginez un instant le "comique" de la situation si j'étais bien l'objet de votre acrimonie. Je suis né peu après la Libération d'une mère qui a tellement côtoyé la Résistance qu'elle a décidé d'unir sa destinée à un résistant qui a combattu les armes à la main, et pas seulement les derniers jours ! C'est vous dire si ma jeunesse fut bercée par les faits d'armes des uns et les forfaitures des autres.
Dans une telle hypothèse, la démonstration serait faite, une fois de plus, de l'impossibilité d'analyser cette période de l'Histoire sans voir resurgir les préjugés, les éternels clichés, qui interdisent toute discussion sur des thèmes comme la culture et la politique qui, quoique l'on en dise, sont toujours imbriqués dans les situations de conflits.
Avec votre permission, je continuerai à évoquer ici l'ouvrage d'Yves Mervin avec la neutralité d'esprit qu'implique la connaissance de l'Histoire telle qu'elle est, qu'elle fut, et non telle qu'on l'imagine ou qu'on voudrait qu'elle soit.