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Nouveau messagePosté: 04 Jan 2008, 17:29
de Focus
Je me trompe peutêtre mais je me pose la question de savoir si le fait de ne pas disposer au mois de l'equivalance aèrienne n'a pas rendu l'alternative plus d!ifficile à tenir entre, en fin de compte une redition (celle de Pétain) et de poursuivre le combat.

Olivier Perronny a dit
Ce qui me choque le plus à la lecture de divers récits et documents sur les combats en Belgique, c'est la faiblesse de la gestion française. Les troupes sur place se battent courageusement, arrêtent, repoussent l'ennemi et rien... L'ennemi se renforce, utilise parfaitement tous les moyens disponibles et finit par l'emporter.


Sans au moins pouvoir faire combat égal au niveau aérien sait - on par ex aloler bombarder les trouppzes nazies repoussées et aglutinées à leur lieu de retraite.
L'artillerie existait bien aussi chez nous mais il fallait la protéger des stukkas et autres "Jabos". Car en entrant en action elle était exposée à leurs attaques

Or, je crois en avoir entendu parler, le premier "soin" des nazis a été de bombarder nos aérodromes.

Ecouter les signes avant courreurs eurent été entr'autres de protéger notre force aérienne, ici, comme chez nos amis d'outre Quiévrain.

Bonne journée / soirée :)

Nouveau messagePosté: 04 Jan 2008, 18:03
de Olivier Perronny
Focus a écrit:(...)

Sans au moins pouvoir faire combat égal au niveau aérien sait - on par ex aloler bombarder les trouppzes nazies repoussées et aglutinées à leur lieu de retraite.
L'artillerie existait bien aussi chez nous mais il fallait la protéger des stukkas et autres "Jabos". Car en entrant en action elle était exposée à leurs attaques

Or, je crois en avoir entendu parler, le premier "soin" des nazis a été de bombarder nos aérodromes.

Ecouter les signes avant courreurs eurent été entr'autres de protéger notre force aérienne, ici, comme chez nos amis d'outre Quiévrain.

Bonne journée / soirée :)


Si je me souviens bien les escadrilles aériennes avaient été dispersées sur l'ensemble du territoire justement pour éviter de servir de cibles (comme plus tard la Luftwaffe au printemps 44). La France ne faisait pas la même guerre que l'Allemagne. Hitler devait mener une guerre courte alors que les Alliés se préparaient à une guerre longue.

Les Allemands concentraient leurs forces sur les points d'attaque alors que la réponse ne pouvaient être équivalente en quantité ( voir en qualité technique ).

Olivier

Nouveau messagePosté: 04 Jan 2008, 21:21
de Focus
J'ai habité à Cortil Noirmont, qui fut au bord de la bataille de Gembloux. Les français se sont donné là beaucoup de mal. Les blindés ont bien été utilisés. Ca a permis de donner du temps pour le réembarquement de Dunkerke (4 jours si ma mémiore est bonne).

Là parr exemple, auraient - ils pu tenir plus longtemps ?

Il est vrai qu'on comptait encore sur les Forts comme ceux de Eminnes (que je suis allé visité), Suarlée ... faits pour la gierre 14/18. C'est le cas de le dire, nous étions une guerre en retard.

Nouveau messagePosté: 04 Jan 2008, 22:10
de clayroger
Focus a écrit:
Là parr exemple, auraient - ils pu tenir plus longtemps ?

Oui probablement. Le Corps de Cavalerie du Gal Prioux devait initialement tenir jusqu'à J+7 sur la trouée de Gembloux.
Mais il n'a pas pu faire mieux que J+5, ce qui est déjà assez remarquable.
Mais l'infanterie a eu le temps de monter en ligne et aurait pu tenir le front sans les ordres de repli donnés par le GQG.

Focus a écrit:Il est vrai qu'on comptait encore sur les Forts comme ceux de Eminnes (que je suis allé visité), Suarlée ... faits pour la gierre 14/18. C'est le cas de le dire, nous étions une guerre en retard.


C'est que justement, la thèse de M. Belle est à l'inverse. Pour lui, les Alliés disposaient d'une armée moderne qui s'est faite battre à cause d'un manque de force moral au niveau du commandement.
En tenant bon en Belgique, il envisage sérieusement l'hypothèse d'une stabilisation du front momentannée et d'une capacité à la contre-attaque avec de franches chances de succès.

@+