Post Numéro: 50 de duplan 02 Déc 2012, 23:47
"Tri Martolod" considère que "Torch,c'est bien autre chose que l'AFN,sous tutelle de l'état français,administrée par des hommes d'un zèle inébranlable dans leur soutien à la révolution nationale et la préservation de "l'empire"dont le sol,bien que déjà gorgé de sang indigène absorbera bien encore quelques litres de sang anglo-saxon (l'ennemi de toujours...) !!!! : Il me semble entendre Malraux au Panthéon recevant Jean Moulin. Quelle puissance épistolaire......... Ceci dit,je préfère revenir à l'Opération Torch conçue,quoi qu'on en dise comme une ouverture de second front permettant d'aider Staline et non pas tourné vers la libération immédiate de la France. Les américains et les anglais répondaient ainsi à Staline. Churchill,à cete époque là,considérait (à tort ou à raison ,on pourra en reparler,que les forces US stationnée sur l'Ile étaient insuffisantes pour un débarquement sur le continent. Les Alliés savaient qu'un débarquement en AFN ,tel qu'ils l'ont fait,était chose relativement facile à mener: La France aprés Mers El Kébir et sa Flotte (plus ou moins désarmée à Toulon) n'avait que quelque unités navales en AFN en état de combattre. En outre,l'Armée d'Afrique ne comportait que trés peu de blindés et d'artillerie et ce n'était pas avec nos Spahis à cheval (mon père décédé alors en faisait auparavant partie) ou nos Goums ou Tabors avec leurs mulets qu'elle pouvait résister à un débarquement d'autant que la cote en AFN ne comportait aucune défense. Donc pour les Alliés c'était la meilleure solution pour géner les forces de l'Axe. A remarquer que les Alliés ne comptaient que sur eux (et la Résistance en AFN, à la rigueur) : de De Gaulle ils s'en passaient volontiers et n'en ont pas eu besoin pour réussir leur coup . Quant à parler de processus de libération de l'Europe...je pense que Churchill pensais ce jour là plus à Suez qu'à Paris ou toute autre capitale européenne.