Borsig a écrit:C'est un documentaire.
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=O1YlA26crLg
https://quartierslibres.wordpress.com/2 ... oloniales/
Bon, je me suis cogné le documentaire (version You Tube)...
La brève bande-annonce se délecte à annoncer le scoop exceptionnel, en sous-entendant "clairement" une supposée honteuse magouille de la République "colonialiste", puis lui succède un montage d'un quart d'heure ( extraits du "documentaire" ou ce dernier complet?)
...tirailleurs sénégalais dans la neige (mise en situation)
...interview d'un ancien combattant africain, qui, apparemment, en dépit d'une partie de l'uniforme qu'il a revêtu, pour l'occasion, ne semble, toujours, pas avoir digéré la conversion des retraites de guerre des militaires français en francs CFA - cela dit, au sujet de son propos, des troupes qui ont reçu ordre de ne pas bouger sous le feu de l'artillerie adverse, çà ne concerne pas que nos "africains"-.
... Ah, Cornimont, dans les Vosges, octobre 1944, çà va intéresser JD!
...un petit coup de tirailleurs sénégalais 14-18, montant à l'assaut, sur une musique d'enterrement! C'est toujours utile dans un "documentaire" sur l'armée française, car çà "authentifie" son sérieux!
... un historien (blanc), Julien Forgetas, Docteur es Histoire, annoncé "spécialiste des Tirailleurs sénégalais" (sic), avec une voix (volontairement) d'outre-tombe -au passage, il n'a pas une tête ni, probablement, l'âge d'avoir accompli un quelconque service militaire! -.
A lire, à son sujet...
http://www.jeuneafrique.com/46523/polit ... fargettas/
Jeune Afrique
14 août 2014 ·
L'historien Julien Fargettas milite pour qu'un véritable travail historique et scientifique soit mené sur la tragédie de Thiaroye, "ce mouvement de revendications de tirailleurs dits "sénégalais" sortant des camps de prisonniers de guerre allemands et tragiquement réprimé dans le sang au matin du 1er décembre 1944".
et, à propos des sénégalais démobilisés, bien lire l'article, ci-après...
http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/ ... 1944-2014/
... on en revient, entre autres, à cette histoire de francs CFA - ce n'était pas joli-joli comme méthode, certes, mais, sans ces dispositions, ces quelques milliers d'hommes auraient mis une monumentale pagaille économique en AOF (et AEF), avec des revenus sans commune mesure avec le PIB local. mais cette décision n'émanait pas du ministère des Armées mais de celui des Finances et des "Colonies" (ou son ectoplasme de l'époque). A noter que, dans l'immédiat après-guerre, le gouvernement procédera à une dévaluation très importante du franc, avant de procéder à l'indemnisation des victimes de guerre - dans la famille, ma grand-mère avait gardé un souvenir "ému", des trois francs-six sous, qu'elle s'était vue, royalement, attribuer comme indemnisation de la maison familiale lorientaise de deux étages plus de rez-de-chaussée, vieille de 150 ans, détruite par les bombardements alliés, avant d'être, définitivement, rasée par les bulldozers! Il faut, aussi, bien reconnaitre que la France, à l'époque, était à poil!
lire, également ...
http://julia-kuntzle.fr/wp-content/uplo ... iaroye.pdf
En résumé, Choupinet (J. Fargettas) est un "vieux" routier du discours (systématique) "anti-colonialiste", sous forme "d'études historiques". Cà plait, c'est dans l'air du temps, à une époque où nombreux sont ceux qui ne jurent plus que par le complot d'état, les infâmes magouilles politicardes, la défense du "Bon Nègre", face à l'abominable exploiteur "Blanc" - La case de l'Oncle Tom, en version française!-, etc.. Il faudra, un jour, m'expliquer, par exemple, pourquoi ces malheureuses populations , "honteusement exploitées", ont, pour l'essentiel, conserver la langue de leur colonisateur et la parlent ou l'écrivent, généralement, mieux que nous! Dans la famille, nous connaissons bien le Sénégal, mon grand-père servait dans l'artillerie coloniale, ma mère est née dans l'ile de Gorée, moi-même y ai fait quelques séjours (touristiques, je l'avoue!) On n y est pas, franchement, accueillis comme des "esclavagistes", y compris par les "Vieux", qui avaient servi dans l'armée française, en 39-45 (c'est, même, le contraire!).
C'est curieux, mais le contexte de la présence britannique dans la péninsule indienne ou en Irak (j'y ai vécu, dans les années 50-60), lui, ne fait pas l'objet de telles remises en question.