Ces îles, occupées par les Japonais depuis juin 1942, avaient une simple valeur psychologique (auprès de l'opinion américaine) et n'avaient aucune valeur stratégique. Les Américains déployèrent pourtant 100 000 hommes au total pour une tâche tout à fait secondaire.
Le 11 mai 1943, les Américains débarquèrent à Attu une division sous la protection d'un cuirassé. Cette division repoussa au bout de 15 jours de combats la garnison japonaise d'environ 2 500 hommes dans les montagnes. Les survivants finirent par lancer une charge suicide dans laquelle ils furent décimés ne laissant que 25 prisonniers. Les américains purent ainsi se concentrer sur l'île de Kiska. Constamment bombardée à partir de début juillet durant deux semaines et demi, 34 000 soldats débarquèrent enfin pour constater que les Japonais (environ 5 000 hommes) étaient partis depuis le 15 juillet sous la protection du brouillard. Les îles Aléoutiennes étaient ainsi libérées.