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Guadalcanal

Moins connue que les batailles du front Européen, la guerre du Pacifique n'en reste pas moins tout autant meurtrière et décisive dans la fin de la seconde guerre mondiale.
MODERATEUR ; alfa1965

Guadalcanal

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Carl  Nouveau message 26 Fév 2004, 17:50

Guadalcanal

Contexte

En janvier 1942, ils débarquaient en Nouvelle-Bretagne et s’emparaient du port de Rabaul, écrasant sans peine une faible garnison australienne. Les Japonais construisirent rapidement une importante base navale et aérienne à Rabaul et l’utilisèrent sans tarder. C’est à partir de là qu’en février leurs bombardiers attaquèrent Port Moresby, station navale australienne sur la côte sud-est de la Nouvelle-Guinée.

En mars, les forces navales japonaises débarquèrent sur la côte nord-est et s’emparèrent sans beaucoup d’effort des villes de Lae et Salamaua. Lae fut sans tarder transformée en base aérienne avancée, dont Salamaua assurait la sécurité. La menace dirigée contre le continent australien se précisait. Le même mois, les Japonais se déplacèrent vers les îles Salomon, rencontrant encore moins d’opposition qu’en Nouvelle-Bretagne et en Nouvelle-Guinée. Parmi les centaines d’îles qui composent l’archipel, ils avaient l’embarras du choix pour occuper celles qui leur semblaient les plus utiles. Ni les Australiens, qui détenaient un mandat de la Société des Nations sur les îles occidentales, ni les Britanniques, qui gouvernaient le reste des îles sous protectorat, n’avaient pris la peine de fortifier ces territoires.

Le plan japonais se dessinait maintenant avec une netteté inquiétante. Une base aérienne située à Guadalcanal pourrait avoir un rôle stratégique aussi important que Rabaul, à neuf cents kilomètres plus à l’est dans le Pacifique.

A partir de Guadalcanal, l'aviation japonaise disposerait d'un rayon d'action suffisant pour attaquer les îles restées aux mains des Alliés: les Nouvelles-Hébrides, la Nouvelle-Calédonie, les îles Fidji et Samoa. Si ces îles tombaient, les bombardiers japonais — et les cuirassés nippons au mouillage de Tulagi — se trouveraient en situation favorable pour attaquer les principales routes maritimes entre les États-Unis et l'Australie.

Il importait donc aux Américains de reprendre Guadalcanal et Tulagi, et rapidement, avant que les Japonais n'aient achevé leur aérodrome.

De plus une mesure de prudence avait été prise, qui allait se révéler fort précieuse pour les Alliés. Dès 1919, la marine royale australienne avait mis sur pied un réseau de surveillance composé de guetteurs volontaires.

Jusqu’alors, au cours des huit mois qui s’étaient écoulés depuis Pearl Harbor, il paraissait impossible d’enrayer les progrès des Japonais. On ne savait pas encore que la défaite que les Nippons avaient subie au cours de la bataille navale de Midway, en juin 1942, marquait un tournant important. Aucun des deux camps ne prévoyait que la marine japonaise ne pourrait jamais se remettre des coups destructeurs qui lui avaient été portés.

Quant à l’armée japonaise, en cet été 1942, elle n’avait encore subi aucune défaite.Elle avait mis en déroute les Américains dans les Philippines, les Hollandais dans les Indes néerlandaises, les Britanniques en Birmanie, en Malaisie, à Singapour et à Hong-Kong.

En plus de ces victoires, les Japonais avaient réussi un certain nombre d’opérations menaçant le territoire d’un quatrième adversaire, les Australiens. Au nord de l’Australie s’étend un réseau d’îles que les Australiens ont toujours considérées comme leur ligne de défense naturelle. La plus proche, la Nouvelle-Guinée, suffisait déjà à stopper un envahisseur éventuel. C’est, après le Groenland, l’île la plus vaste du monde, 775 000 km2 recouverts surtout de jungle et de marécages, traversés de chaînes montagneuses déchiquetées qui s’élèvent jusqu’à 5 000 mètres. Au-delà de la Nouvelle-Guinée se trouve une île moins étendue, la Nouvelle-Bretagne et, plus loin encore, la chaîne des îles Salomon, sur une longueur de 1 500 km.

Les Préparatifs

Depuis plus d’une semaine, les 82 navires de la Task Force 61 traversèrent le Pacifique Sud. Les batiments observaient un silence radio complet. Les avions des trois porte-avions patrouillaient à la recherche des sous-marins japonais qui auraient pu détecter l’armada américaine. Sur les vaisseaux amiraux, les officiers d’état-major se félicitaient des conditions atmosphériques favorable; nuages bas et averses tropicales empêchaient la flotte d'ètre repérée par l’ennemi.

A bord des transports de troupes US. les 19 000 hommes de la 1ere division renforcée de Marines jouaie au poker à l’avant des navires, se réunissaient pour entonner les chansons favorites de l’époque, «Blue in the Night» ou «Chattanooga Choo Choo»; ils assistaient à des conférences déprimantes sur le thème « Apprenez à connaître votre ennemi», faites par des officiers dont l'expérience du combat n’était pas plus grande que celle des hommes. Quand ils n’avaient rien d’autre à faire, les Marines aiguisaient leurs baïonnettes, noircissaient le canon de leurs fusils et tour à tour sortaient et remettaient les balles des bandes-chargeurs pour vérifier qu’elles ne s’enrayeraient pas. En outre ils pestaient contre la mauvaise qualité de la nourriture, la chaleur, leur mission. Un Marine demanda à la cantonade:
« Qu’est-ce qu’on va foutre dans un endroi dont personne n’a jamais entendu parler ! Qui a jamais entendu parler de l’île de Guadalcanal ?»

La nuit précédant le jour J, les haut-parleurs des navires aboyèrent: «Tous les hommes dans l’entrepont !- A bord du transport George F. EIliott, le Marine Robert Leckie; un artilleur doué pour la description, enregistra la scène dans sa mémoire. Il écrivit plus tard "Les hommes se mirent en rang dans l’entrepont sans les plaisanteries d’usage, ni les insultes habituelles à l’encontre du “salaud qui les avait tirés du lit".. Pour la dernière fois les paquetages furent vérifiés, remplis d’équipement, de linge de rechange, de rasoirs, de rations auxquels s’ajoutaient une bible, un paquet de lettres, un livre de poche inachevé, une photo chiffonnée de pin up... Etc les hommes abaissèrent leurs couchettes et s’y glissère habillés. Dans l’obscurité, les porte-avions laissèrent l’armada à l’ouest de Guadalcanal et s’avancèrent vers les eaux qui bordent le sud de l’île. Les autres navires contournèrent la côte occidentale et se séparèrent en plusieurs groupes. La majorité d’entre eux se placèrent au large de Guadalcanal alors que Les autres virèrent au nord, puis à l’est, vers un autre objectif:Un archipel de petites îles aux mains des Japonais, qui se nommaient Florida, Tulagi, Tanambogo et Cavutu. Les deux groupes de navires étaient séparés d’environ 25 kilomètres, dans un bras de mer que les Américains devaient baptiser «le fond de ferraille», en raison de la quantité d’épaves de navires qui allait bientôt le tapisser.

L'attaque

C’était le 7 août 1942. La première offensive américaine de la Deuxième Guerre mondiale était lancée.Ceux qui avaient décidé cette attaque ne pouvaient deviner que Guadalcanal serait la première étape de la route vers Tokyo et de la victoire finale dans le Pacifique.
Dès l’aube, les avions et les canons des navires de l’armada commencèrent à pilonner leurs objectifs. Sur le pont des transports, les Marines, nerveux, chargés de leurs armes et de leurs paquetages, se placèrent en silence le long du bastingage pour observer les avions qui piquaient, les lueurs jaunes des canons des croiseurs, les longs arcs rouges des obus et la fumée noire tournoyant au-dessus des plages. Lorsque parvint l’ordre de débarquer, les Marines se mirent à descendre le long des échelles de corde dans les chalands. Ils ne prévoyaient qu’une opération limitée visant à retirer aux Japonais leur mainmise sur Guadalcanal et les petites îles avoisinantes. Celles-ci — connues sous le nom d’îles Salomon - marquaient la limite de l’avancée japonaise dans la moitié orientale du Pacifique Sud; il était capital de stopper les Japonais pour sauvegarder les lignes de ravitaillement reliant les Etats-Unis à l’Australie. Sans les avions, les chars, les armes et les troupes américaines, l’Australie ne pourrait résister et, sans l’Australie, la principale ligne de défense contre le Japon devrait être ramenée sur le continent nord-américain.

L'attaque sur Tulagi et Guadalcanal prit les Japonais entièrement par surprise lorsque la flotte américaine arriva en vue des côtes, un opérateur de radio japonais basé à Tulagi expédia un message à Rabaul: « Importante force navale, nombre et types inconnus, pénètre dans le détroit. De qui peut-il s’agir ? » Et un peu plus tard, juste avant que les canons des bâtiments de guerre américains ne réduisent au silence le poste de transmission: « Les forces ennemies sont écrasantes, nous défendrons nos positions jusqu’à la mort, en priant pour une victoire éternelle. » Ils tinrent parole.

Les Japonais de Tulagi livrèrent pendant trente et une heures un courageux et rude combat. Certains lancèrent des attaques-suicides sur ce qui avait été le terrain de cricket des fonctionnaires britanniques des Salomon. D’autres se réfugièrent dans des grottes profondes situées dans les collines derrière la côte, d’où ils mitraillèrent les Marines qui débarquaient, jusqu’à ce qu’ils soient abattus à leur tour par des charges d’explosifs.L’usage que faisaient les Japonais de ces bastions naturels (technique qu’ils allaient continuer à utiliser au cours de la guerre du Pacifique) représentait pour les Américains une tactique nouvelle, dont ils firent également le pénible apprentissage dans les collines truffées d’alvéoles des îles Cavutu et Tanambogo, où les Japonais combattirent aussi vaillamment que leurs camarades de Tulagi.Le seul fait de débarquer sur Gavutu posa aux Marines d’énormes difficultés.( L’îlot était bordé de récifs de corail et le seul débarcadère praticable, une rampe d’hydravions construite par les Japonais, avait été détruit par les bombardements navals et aériens des Américains. Les Marines, contraints d’aborder sur les terrains exposés qui entouraient cette rampe, constituèrent une cible de choix pour les défenseurs retranchés dans les collines.)

Le débarquement sur Tanambogo, que les Marines avaient retardé jusqu’après le crépuscule, au jour J, provoqua lui aussi un désastre. Au moment où les hommes abordaient, l’un des derniers obus lancés par les bâtiments de soutien tomba sur une mare de mazout répandu sur la plage. Au lieu de la protection qu’ils avaient espérée de la nuit, ils se trouvèrent violemment éclairés par le mazout en flammes et mitraillés par le tir provenant des collines avoisinantes.

La prise de ces trois îles coûta aux Marines 144 morts ou disparus et 194 blessés Mais les pertes japonaises furent plus lourdes.

Sur les 800 hommes auxquels on estimait leurs forces, il n’en réchappa qu’une centaine. 70 d’entre eux environ purent fuir jusqu’à l’île Floride, dont le nettoyage dura plusieurs semaines. Les rares soldats japonais pris vivants à Tulagi, Gavutu et Tanambogo — 23 hommes capturés parmi lesquels trois seulement s’étaient rendus — apprirent aux Américains que presque tous les soldats japonais préféraient la mort à la reddition, considérée dans leur code comme un déshonneur.

Guadalcanal

En revanche, le débarquement sur Guadalcanal s’effectua sans difficultés. Les Marines se précipitèrent à terre sans rencontrer d’opposition sur les plages de sable situées à l’est de la piste d’atterrissage que les Japonais étaient en train de construire à Lunga Point; les travailleurs japonais et les marins qui les avaient amenés de Tulagi le mois précédent s’étaient enfuis vers l’ouest dans la jungle. Pendant quelque temps,Guadalcanal, avec ses 150 km de long et ses 60 km de large, parut suffisamment grande pour contenir à la fois les anciens et les nouveaux occupants.

Le premier blessé américain fut un Marine qui se coupa la main avec une machette en essayant d’ouvrir une noix de coco dans une plantation sur la plage, et les seules cibles en mouvement découvertes par les Américains étaient des cochons sauvages courant dans le maquis derrière la côte.

Mais l’action ne se fit pas longtemps attendre au large de Guadalcanal. La première vague de Marines ne se trouvait dans l’île que depuis deux heures à peine lorsque la fréquence radio d’alerte à bord de tous les navires de combat de la flotte transmettait un message codé: « DE ST0: 24 BOMBARDIERS TORPILLEURS SE DIRIGENT VERS VOUS.»STO était le nom de code de Paul Mason, un veilleur caché dans l’île de Bougainville qui était aux mains des Japonais, à 560 km de là, sur la route aérienne entre Guadalcanal et la base japonaise de Rabaul. Mason se trompait quant au nombre d’avions qu’il avait vus; en fait il y en avait 27.

Mais son avertissement était le premier adressé à Guadalcanal par les courageux et débrouillards guetteurs australiens, qui allaient en envoyer bien d’autres au cours des semaines suivantes.il donna ainsi à la flotte de débarquement américaine un délai d’une heure qui se révéla capital pour faire face au raid ennemi. Les opérations de débarquement s’interrompirent. Les bateaux levèrent l’ancre et appareillèrent. Les servants des batteries antiaériennes mirent leurs casques et observèrent le ciel.

Sur les porte-avions Enterprise et Saratoga, qui croisaient avec le porte-avion Wasp au sud de Guadalcanal, des flottilles de chasseurs Grumman Wildcat décollèrent pour prendre position au-dessus de la flotte.

Heureusement pour les Américains, les bimoteurs Mitsubishi repérés par Mason avaient été équipés de bombes pour attaquer un aéroport allié de Milne Bay, sur la côte sud-est de la Nouvelle-Guinée; c’est là qu’ils reçurent l’ordre de se diriger de toute urgence vers Guadalcanal pour « repousser à tout prix les forces américaines». Ils étaient repartis sans prendre temps d’échanger leurs bombes contre des torpilles, efficaces contre les navires; - en effet un bombardement effectué en haute altitude ne pouvait guère causer grand dommage à des navires en alerte manoeuvrant à grande vitesse.-

Les chasseurs Grumman Wildcat et la D.C.A. des navires descendirent un grand nombre de bombardiers et de chasseurs d’escorte. D’autres avions japonais tombèrent en panne de carburant en retournant à Rabaul et durent abandonnés. En fait la distance de 1 000 km entre Rabaul et Guadalcanal ne permettait pas d’effectuer des raids aériens efficaces à partir de là. D’autres attaques suivirent pourtant au cours des deux jours suivants.

Au total, ces opérations coûtèrent à l’aviation japonaise 42 appareils et, ce qui est grave, 42 pilotes entraînés. Les Américains perdirent un transport de troupe et un destroyer, et ils durent retarder encore le déchargement du ravitaillement.

Henderson Field

L' unité de génie , le 1er bataillon de pionniers des marines fut chargé de construire un aérodrome qu'il réalisa en 2 semaines. il fut nommé << Henderson Field >> en l'honneur du commandant Henderson chef de la flottille de bombardier en piqué mort en combat aérien à la bataille de Midway L'aérodrome pouvait maintenant recevoir des avions américains; le général Vandegrift rapporta la scène suivante, qui eut lieu au soir du 20 août, 13 jours après le débarquement des Marines: «Venant de l'est et se dirigeant vers le couchant, se rappelle-t-il, j'ai vu l'un des plus beaux spectacles qu'il m'ait été donné de contempler: une escadre de 12 bombardiers S.B.D.» L'arrivée du commandant Richard D. Mangrum, le chef de cette escadre, causa une émotion profonde. «J'étais au bord des larmes et je n'étais pas le seul", écrivit plus tard Vandegrift, lorsque le premier S.B.D. ralentit sur la piste et que son jeune et fringant pilote sauta à terre. Dieu merci, vous voici arrivé, lui dis-je.» Dix-neuf Wildcat arrivèrent ensuite, commandés par le capitaine Smith; ils avaient décollé du porte-avions Long Island, stationné à 320 km environ au sud-est de Guadalcanal. L'aviation Cactus, ainsi nommée d'après le nom de code de Guadalcanal, était à pied d'oeuvre.

La contre-attaque Japonaise

Vandegrift disposait de près de 10 000 hommes à Guadalcanal, 6000 à Tulagi &#8212; et d'un avantage qu'il ignorait: les Japonais avaient sous-estimé ses forces. Ils croyaient que 2 000 Marines seulement avaient débarqué, et ayant constaté que la tête de pont était restée sans protection, ils en conclurent que Vandegrift avait été abandonné. Le quartier général impérial, fort désireux de «reprendre rapidement cette zone», avait autorisé le 13 août une attaque immédiate, à laquelle il affecta 2 000 hommes à peine.

Les Japonais continuaient de considérer la campagne en Nouvelle-Guinée comme prioritaire, et la présence des Marines à Guadalcanal comme une simple gêne, sans plus. Le régiment de choc de l'armée auquel il incomba d'éliminer cette «gêne» était placé sous les ordres du colonel Kiyono Ichiki.

Dans la nuit du 18 août, des destroyers se glissèrent dans les parages de Guadalcanal, au delà de Lunga Point, et déposèrent Ichiki et un millier de ses hommes à 30 km à l'est, dans un lieu nommé Taivu Point. Les Marines de Lunga entendirent le clapotis des navires et, le lendemain, une patrouille prit dans une embuscade quelques Japonais occupés à poser des fils téléphoniques, ce qui confirna la nouvelle : des troupes fraîches de soldats japonais v débarquer dans l'île.

Très sûr de ses forces ou conscient que sa présenc repérée, Ichiki décida impétueusement de lancer ses 1 000 hommes à l'attaque, au lieu d'attendre, conformément aux ordres, l'arrivée du reste de son régiment. Il était si sur de réussir qu'il nota d'avance dans son agenda à la date du 21 Aout «Nous profitons des fruits de notre victoire.» l à la tombée de la nuit, il déplaça sa petite troupe vers la cote ouest, longea la plage où les Marines avaient débarqué et , vers 3 heures du matin, donna le signal de l'attaque. Les obus de mortier japonais explosèrent sur la ligne des Marines et pres de 200 des hommes d'Ichiki traversèrent au pas de charge une étroite bande de sable à l'embouchure du fleuve.

Le 2e bataillon du 1er régiment de Marines du lieutenant colonel Pollock était prêt. Un feu méthodique provenant d'un canon antichar chargé d'obus à grande capacité explosive morcela la ligne d'attaque. Ceux qui reussirent à franchir la crique étaient arrêtés par une ligne de barbelés et pris de flanc par les mitrailleuses placées plus haut sur la rivière. Mais il y avait des brèches dans les barbelés et des hommes d'Ichiki réussirent à passer. Au cours d'une sauvage mêlée au poignard, à la baïonnette et à coups de crosse de fusil, les Japonais réussirent à reprendre certaines positions des Marines. Mais ils n'étaient plus assez nombreux pour tenir quand Pollock lança contre eux une section de réserve. le combat dura toute la nuit et à l'aube Vandegrift envoya un bataillon de réserve attaquer les arrières Japonais qui furent pris de panique.

Près de 800 soldats d'élite Nippons furent tués Ichiki s'échappant avec une poignée d'hommes se suicida plus tard à Rabaul , apres avoir brulé le drapeau de son régiment. sa désobéissance lui fut fatale.

Carte des opérations

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Dernière édition par Carl le 26 Fév 2004, 18:11, édité 1 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de warbird  Nouveau message 26 Fév 2004, 18:07

excellent


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Carl  Nouveau message 26 Fév 2004, 18:10

warbird a écrit:excellent


C'est un plaisir de vous ravir :lol:


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Utaha_Beach  Nouveau message 27 Fév 2004, 22:08

C'est quoi ce petit post de rien du tout? Bravo, excellent! :lol:


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Utaha_Beach  Nouveau message 27 Fév 2004, 22:10

Mais, je trouve que tu parle trop peu de la Cactus Air Force, qui constitura une force aérienne majeure dans le Pacifique. Tu devrais faire un résumé de 4/5 lignes dessus.


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de cerberg  Nouveau message 27 Fév 2004, 23:37

c'est quoi ’


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de cerberg  Nouveau message 27 Fév 2004, 23:40

desole mon post n'a pas été écris aux complet.

c'est quoi la serie de chiffre qui apparer tout aux long du texte? :lol:

en passant excellent résumer :D


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de cerberg  Nouveau message 27 Fév 2004, 23:42

je veux parler des chiffre 8217.
pas les statistique des effectif et des perte


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de dugi  Nouveau message 27 Fév 2004, 23:48

j'ai honte je n'ai pas eu le courage de tout lire :?


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Carl  Nouveau message 27 Fév 2004, 23:56

cerberg a écrit:je veux parler des chiffre 8217.
pas les statistique des effectif et des perte


J'en ai aucune idée...


 

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