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Vidéo : Narva, 1944, les Waffen-SS estoniens

Après l'opération Barbarossa, les forces de l'Axe contraignent l'URSS au repli.
Après une série de succès, l'Allemagne s'enlisera progressivement puis cédera à Stalingrad et à Koursk.
MODÉRATEURS: alfa1965

Vidéo : Narva, 1944, les Waffen-SS estoniens

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 24 Fév 2006, 13:12

http://www.wehrmacht.pri.ee/videod/narwa.avi
Attention, la vidéo est conséquente (53,5 Mo, format AVI).

Cette vidéo présente un reportage sur une unité de Waffen-SS estoniens combattant avec le Heeresgruppe Nord dans et autour de la ville de Narva, où a eu lieu une féroce bataille contre les Soviétiques, dans leur poussée après la libération de Léningrad (21 janvier 1944), au cours des premiers mois de 1944. Le commentaire est en estonien, mais personnellement je ne parle pas cette langue (lol) ; néanmoins, on entend des mots allemands ou presque : Grenadiere, Artillerie, SS, Bolcheviks,...
Pour faire un petit complément à ce post, il faudra que je parle un peu des combats dans le secteur, notamment à partir des n° 3 et 4 de Champs de bataille, qui les avaient évoqués.
Pour commencer, une petite carte du secteur :

Image

Un commentaire à chaud sur les images -comme pour les vidéos du début de 1945, il est bien sûr sujet à corrections de votre part :

- premières images, des servants apportent des obus de gros calibre -on distingue les pièces en arrière-plan, sans doute des obusiers de 150 mm ou autres ?- près d'une batterie d'artillerie. Dans la voix-off, on comprend au début "Sur le front de l'est...".
- attaques aériennes soviétiques (Il-2, chasseurs ?) : la Flak des Waffen-SS estoniens riposte avec des pièces légères (20 mm, Flak 30 ou 38 sans doute). On note sur un des tubes cinq marques de victoires espacées et d'autres plus près de la bouche du canon qui ont l'air plus petites et plus serrées (les deux groupes différents indiquant peut-être les victoires contre avions et contre objectifs terrestres ?). Les canons semblent bien être des obusiers de 150 mm. Un appareil soviétique est abattu.
- tir de barrage avec des pièces lourdes, toujours les pièces de 150 mm semble-t-il. On assiste ensuite à un tir de mortier, du 81 mm (notez les runes sur le casque d'un des servants). On voit juste après un tir de pièce légère (75 ou approchant ?) puis une salve de MG 34. Explosions au loin : notez à gauche l'impact en chou-fleur, avec sans doute ricochets sur la glace !. Gros plan sur un tir de 150 avec juste après, en arrière-plan, un tir de Nebelwerfer (5 ou 6 tubes donc 150 ou 210 mm). Puis une salve de qui semble bien être des Panzerwerfer (Nebelwerfer sur châssis semi-chenillé).
- au moins 3 StuG III participent à la contre-attaque. L'infanterie avance à découvert sur la neige (notez dans la voix-off Grenadiere). Des Tiger I appuient l'infanterie : notez le gros-plan où l'on voit clairement le chiffre 2 sur la tourelle (sans doute un char de commandement de l'unité) ; ces Tiger I appartiennent sans doute au s. Panzer-Abteilung 502, la seule unité équipée de Tigres dans le secteur (où sert Otto Carius).
- l'infanterie passe à l'attaque sur un massif forestier. Notez le fusil antichar porté par un des soldats au premier plan dans une des séquences.
- au moins deux SU-76, canons automoteurs soviétiques équipés d'une pièce de 76mm, ont été détruits dans les bois. Une dizaine de prisonniers soviétiques sont rassemblés (voix off : bolcheviks). Un officier supérieur vient admirer les résultats ; les corps des soldats soviétiques jonchent le sol gelé.
- fin de la séquence avec les soldats estoniens prenant une pause. A nouveau, on remarque les runes sur les casques. Dans les dernières secondes, on voit un officier décoré (Croix de fer 2ème classe? Ritterkreuz ? je penche pour la première vu l'emplacement).

Amicalement,

:wink:

P.S. : désolé pour mon silence ces derniers temps, mais j'ai d'autres activités à honorer (lol).


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de St Ex  Nouveau message 24 Fév 2006, 15:50

A propos du gringalet Otto Carius.

St Ex

(source: site perso de Didier?)

CARIUS Otto
Il est né le 27 mai 1922 à Zweibrucken, dans le Rheinland-Pfalz au sud-ouest de l'Allemagne.

Il commence sa carrière militaire dans l'infanterie. Il avait tenté de se faire enrôler plusieurs fois au début de la guerre, mais a été recalé à cause d'un poids insuffisant !.

Il se porte au commencement volontaire pour les PzJager, mais est finalement accepté dans la 104° Inf. Division au printemps 1940. Après quelques mois de dure formation (à cause de sa petite taille, il est persécuté régulièrement, on lui confie des charges plus lourdes que lui par plaisanterie).

Il se porte volontaire pour son transfert dans le Corps des Panzer, il rejoint ainsi le 7° Ersatz Panzer Abt comme chargeur dans un Pz 38 (t). En octobre 1940 cette unité fait partie du 21° Pz. Rgt., alors à son tour intégré dans la 20° Pz.Div avant l'invasion de la Russie en juin 1941. Son blindé est démoli le 8 juillet 1941 et Carius est blessé dans cette attaque. Le 4 août 1941 il est déplacé dans la 25° Pz. Ersatz Abt. Il se porte candidat officier, mais rate son entrée le 2 février 1942. Il retourne dans son unité le 21° Pz. Rgt. (Qui était engagé dans de durs combats à Gshatsk – Pologne-), pendant l’hiver 1941/42, il est sous officier dans la 10° Kie. Il est transféré au 500° Ersatz Abt (est candidat officier) pour recevoir une formation sur le Tiger I à Paderborn, ensuite il part au s.Pz.Abt 502 comme Leutnant et commande la 2° Kie sur le front de Léningrad le 21 juillet 1943.

Borderfuhrer du Tiger n° 217 dans le secteur de Narva le 19/04/1944, son Tiger est touché à la coupole, il échappe de peu à la mort, peu de temps après un autre obus frappe son Tiger qui l’incendie, lui et son équipage sont alors récupérés sur un autre Tiger. Il reçoit lors de ces combats la Ritterkreuz le 4 mai 1944.
Le 22/07/1944 en moins d’une demi-heure il détruit avec le Tiger 213 du Leutnant Albert Kerscher 5 T-34 et 17 IS 2 (sous réserve pour les différents types de chars...) avec toute leur infanterie d'accompagnement. Après s’être repliés avec le reste de la Kie, ils détruisent de nouveau 28 autres blindés Russes qui s'étaient avancés 10km à l'est de Kirvani.
Carius est gravement blessé le 24 juillet 1944, tandis qu’il est en patrouille de reconnaissance avec son conducteur Lokey, en side-car, il est blessé à la cuisse gauche par des éléments d'infanterie russe avancés. Atterrissant dans un fossé il est touché de nouveau au bras gauche puis une 3° blessure dans le dos. Un soldat russe avance vers lui et tire trois fois au pistolet à la tête de Carius pour le terminer, mais distrait par les bruits de moteur des Tiger de la Kie de Carius qui se rapprochent, les deux premiers coups frappent à côté de la tête de Carius, le troisième frappe au son cou mais évite miraculeusement les organes vitaux et artères. Il est récupéré gravement blessé à l’issue de ces combats et part pour 6 mois à l'hôpital, il reçoit les feuilles de chênes pour son courage le 27 juillet 1944. Il ne peut remarcher correctement qu’en septembre. Ce n'est qu’au 1 janvier 1945 que l’on lui apprends qu’il prends le commandement d’un bataillon de formation à Paderborn malgré ses réclamations pour retourner au 502° et sur le front. Après beaucoup de protestations et l’utilisation d’une lettre signée d’Himmler, on lui accorde le retour au service actif le 01janvier 1945, il est alors nommé Hauptman avec le nouveau S.Pz.Abt 512 formé de Jagdtiger, il prends le commandement de la 2° Kie. Il part avec sa Kie combattre près de Siegburg, puis le long du Rhin. Il combattra avec ces 6 dernier Jagdtigers le 15 avril 1945, date à laquelle il se rends au Américains.

Il est titulaire de l’insigne des blessés en or et du PANZERKAMPFABZEICHEN avec cartouche « 100 »

Il est crédité de 150 victoires ce qui fait de lui, le plus haut "tueur" de chars de la Whermacht. Il est toujours en vie à ce jour à ma connaissance...

Sa biographie, "des Tiger dans la boue" version anglaise de : Tiger im schlamm, est éditée par JJ Fedorowicz (en 1992)


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 24 Fév 2006, 15:57

Salut St Ex,

Pour info, j'ai déjà fait il y a un moment un topic sur le personnage ici :

http://test01163.sivit.org/phpBB2/viewt ... highlight=

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Seth Soldier  Nouveau message 24 Fév 2006, 16:17

:D pas mal la vidéo !

concernant les piéces de 150mm, ce sont des sfh18 donc des obusiers (l'allemagne, à ce niveau là, n'a jamais vraiment développer d'autre canon.

le fusil anti char étant un ptrd 41 (à noter aussi le type derriere qui se trimbale pas mal de fusils ...)
Dernière édition par Seth Soldier le 24 Fév 2006, 16:25, édité 2 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de St Ex  Nouveau message 24 Fév 2006, 16:21

Oups, j'ai pas fait "rechercher".

Pardon.

St Ex


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 24 Fév 2006, 17:07

pas mal la vidéo !

concernant les piéces de 150mm, ce sont des sfh18 donc des obusiers (l'allemagne, à ce niveau là, n'a jamais vraiment développer d'autre canon.

le fusil anti char étant un ptrd 41 (à noter aussi le type derriere qui se trimbale pas mal de fusils ...)


Oui c'est une choutte vidéo (lol). Effectivement, les obusiers de 150 sont incontournables ou presque !. J'avais oublié de préciser que le fusil antichar était comme tu le dis une arme soviétique retournée, d'ailleurs le soldat transportant les fusils (peut-être eux aussi pris à l'ennemi d'ailleurs, je ne vois pas si ce sont des Mosin/Nagant ou autres) est là aussi pour témoigner que nous avons peut-être à faire à une collecte d'armes abandonnées sur le terrain (dans ces temps difficiles, ça pouvait toujours être utile du côté allemand, à fortiori pour des Waffen-SS estoniens).

Oups, j'ai pas fait "rechercher".

Pardon.

St Ex


Pas grave, ça complète mon propre écrit, mais c'était pour que ton post ne soit pas éventuellement déplacé par les administrateurs.

Amicalement,

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 25 Fév 2006, 17:17

Un petit article sur les Estoniens de la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS.

La 20. Waffen-Grenadier-Division der SS est une division formée pour l'essentiel de recrues estoniennes, qui a combattu sur le front de l'Est durant la Seconde guerre mondiale.

L'invasion soviétique et la « libération » allemande

Quand les forces allemandes du Heeresgruppe Nord traversent les Etats baltes au début de l'opération Barbarossa, à l'été 1941, elles sont souvent accueillies en libératrices.

Les trois nations de Lituanie, de Lettonie et d'Estonie sont sous domination soviétique depuis à peine une année à cette date. C'est en juin 1940 que l'URSS annexe en effet ces territoires, installant des gouvernements communistes fantoches. L'essentiel de la population ne reconnaît pas cette annexion, mais en raison de la menace grandissante posée par l'Allemagne nazie, l'opposition se cantonne au niveau diplomatique. Les Soviétiques cherchent à étouffer dans l'oeuf toute manifestation d'un quelconque nationalisme, et la répression est menée de manière drastique. Près de 60 000 Estoniens (5 % de la population) sont éxécutés durant cette période, restée dans les mémoires comme la « Terreur Rouge ». En juin 1941, juste avant le déclenchement de l'opération Barbarossa, plus de 10 000 Estoniens (surtout des membres de l'élite intellectuelle) sont déportés en Sibérie.

Après l'invasion, les Soviétiques enrôlent 50 000 Estoniens pour l'effort de guerre. Tandis que certains intégrent le 8ème Corps de Fusiliers, d'autres sont mis au travail dans des usines d'armement et des camps. Durant cette période, beaucoup de ces hommes désertent pour se réfugier dans les nombreuses forêts du secteur ou gagnent la Finlande, certains s'engageant même dans les forces armées de ce pays. Alors que les Sovétiques sont repoussés par l'avance allemande dans les pays baltes, le NKVD procéde d'urgence à l'élimination ou à la déportation de tous les nationalistes encore entre ses mains.

Lorsque les Allemands occupent l'Estonie à l'automne 1941, beaucoup d'habitants croient que la démocratie qui avait été aboli par les Soviétiques va être restauré. Peut-être naïvement, beaucoup d'Estoniens, désireux de libérer leur pays, s'engagent dans la Wehrmacht. En dépit de ces espérances, Hitler n'a aucunement l'intention de rétablir un Etat démocratique en Estonie ; bien au contraire, celle-ci, avec la Lettonie, la Lituanie et la Biélorussie, appartient à l'Ostland. Les Einsatzgruppen arrivent bientôt pour se livrer à leur sinistre besogne, massacrant les Juifs, les communistes avérés ou suspectés, et tous les gens qui peuvent poser problème aux nazis. Durant l'occupation allemande, environ 8 000 Estoniens disparaissent ainsi.

La formation du Régiment Narwa

Malgrè cela, beaucoup d'Estoniens restent fermement derrière les Allemands. Pour le premier anniversaire de la prise par ces derniers de Tallinn, la capitale, une légion estonienne est formée sous l'appellation Estnische-SS Legion, comptant trois bataillons. L'unité est donc du ressort de la Waffen-SS de Heinrich Himmler, sa formation et son entraînement se déroulent à Debrecia en Pologne. Au début de 1943, on prend la décision de transformer le premier bataillon, fort de 800 hommes, en une unité de Panzergrenadiere. Ce dernier est donc baptisé estnisches SS-Freiweilligen-Panzergrenadier-Bataillon Narwa. A la fin de février de la même année, le Finnisches-Freiwilligen-Bataillon der SS, qui servait aux côtés de la 5. SS-Panzergrenadier-Division Wiking, est dissous. Le bataillon estonien est expédié en Ukraine pour remplacer les Finnois.

Image
Affiche de recrutement pour la légion estonienne.

Le bataillon Narwa au combat -formation de la brigade estonienne

Le bataillon arrive sur le front début avril, et récupére les armes et les véhicules des Finnois. L'unité a peu de temps pour s'installer dans son secteur, et elle est rapidement jetée au feu. Durant quelques mois, les Estoniens sont engagés dans les combats contre les partisans. A la mi-juillet, le bataillon est introduit en première ligne à Andrejewka, au sud de Kharkov. Du 17 au 19, il subit de violentes et constantes attaques. Bien que largement surclassés en nombre, les 800 hommes de l'unité prouvent leur valeur. Pendant ces combats, les rapports affirment que le bataillon Narwa infligea 7 000 pertes aux Soviétiques, sans compter 100 chars mis hors de combat !. Près de 40 Croix de Fer sont attribuées aux Estoniens à l'issue de ce baptême du feu, mais seuls 157 d'entre eux sont encore valides. Les six mois suivants, le bataillon Narwa reste attaché à la Wiking. En janvier 1944, l'unité est piégée dans la poche de Tcherkassy (Cherkassy) et prend part aux combats désespérés pour briser l'encerclement. Après sa percée, le bataillon est renvoyé à Debrecia pour être intégré à la division SS estonienne.
Pendant ce temps, le reste de la Estnische-SS Legion est toujours en formation à Debrecia, et à cette époque elle a été élargie à la taille d'une brigade. Elle est redesignée Estniche SS-Freiwilligen Brigade en mai 1943. En octobre, toutes les brigades de la Waffen-SS reçoivent un numéro, et la brigade devient donc la 3. Estniche SS-Freiwilligen Brigade. La formation et l'entraînement se poursuivent jusqu'à la fin de l'année 1943.

La bataille de Narva

En janvier 1944, la 20. Estniche SS-Freiwilligen-Division commençe sa formation. La majorité des troupes est issue de la 3. Estniche SS-Freiwilligen Brigade, mais on y intégra aussi les Ost Battalions Nr. 658 (« les fils du renard », du nom du commandant de l'unité, Alfons Rebane -en estonien renard) et 659, (qui forment à eux deux le SS-Freiwilligen-Grenadier-Regiment 47), l'Ost Bataillon 660 (constituant le III./SS-Freiwilligen-Grenadier-Regiment 46 le 287. Polizei-Füsilier Bataillon et les volontaires estoniens de l'armée finlandaise intégrés au Jäger Regiment 200 qui ont été rappelés.

Ordre de bataille

Waffen-Grenadier Regiment der SS 45 “Estland” (estnische nr. 1)

I Batallion

1. Kompanie

2. Kompanie

3. Kompanie

4. (schwere)Kompanie

II Batallion

Battalion commanders:

5. Kompanie

6. Kompanie

7. Kompanie

8. (schwere)Kompanie

13. (IG)Kompanie

14. (TT)Kompanie

Waffen-Grenadier Regiment der SS 46 (estnische nr. 2)

I Batallion

1. Kompanie

2. Kompanie

3. Kompanie

4. (schwere)Kompanie

II Batallion

Battalion commanders:

5. Kompanie

6. Kompanie

7. Kompanie

8. (schwere)Kompanie

13. (IG)Kompanie

14. (TT)Kompanie

Waffen-Grenadier Regiment der SS 47(estnische nr. 3)

Waffen-Artillerie Regiment der SS 20

I Artillerie Abteilung

Stabbatterie

1. Batterie

2. Batterie

3. Batterie

II Artillerie Abteilung

Stabbatterie

4. Batterie

5. Batterie

6. Batterie

III Artillerie Abteilung

Stabbatterie

7. Batterie

8 .Batterie

9. Batterie

IV (schwere) Artillerie Abteilung

Stabbatterie

10.(schwere) Batterie

11.(schwere) Batterie

12.(schwere) Batterie

SS-Waffen Füsilier Batallion 20

SS-Waffen Pionere Batallion 20

Stab

1. Pionere-Kompanie

2. Pionere-Kompanie

3. Pionere-Kompanie

SS-Feldersatz Batallion 20

1. Kompanie

2. Kompanie

3. Kompanie

SS-Waffen Nachrichten Abteilung 20

SS-Ausbildungs- und Ersatz Regiment 20

http://www.axishistory.com/index.php?id=1931


Image
Insigne de la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS.


Le 8 février 1944, la division est attachée au III. SS-(Germanische) Panzerkorps commandé par le SS-Gruppenführer Félix Steiner, qui défend depuis quelques temps la tête de pont à Narva sérieusement menacée par les Soviétiques. Elle remplace les survivants des 9. et 10. Luftwaffe-Feld-Divisionen, qui sont alors en train de lutter contre une tête de pont soviétique à Siivertsi. Arrivés sur place le 20 février, les Estoniens sont immédiatement engagés pour éradiquer la menace que pose cette tête de pont ennemie. Après neuf jours de combats acharnés, la division repousse les Russes de l'autre côté de la rivière et restaure la ligne de front. Elle reste stationnée dans le secteur de Siivertsi, affrontant une sévère opposition. En mai, la division est retirée des lignes et reformée en tant que 20. Waffen-Grenadier-Division der SS (estnische Nr.1) et le bataillon Narwa revenu entremps est absorbé et constitue désormais le bataillon de reconnaissance (Aufklärungs-Abteilung).

Image
Des éléments de l'Aufklärungs-Abteilung, anciennement bataillon Narwa, près de la ville éponyme. On note le Pak 38 de 50 mm à droite, devant lequel passe ce qui semble être une Sdkfz 222 ou 223.

A cette date, les Allemands ont lancé un vaste programme de conscription en Estonie pour toutes les branches de l'armée allemande, en violation complète des conventions internationales. Jusqu'au printemps 1944, ce sont ainsi près de 32 000 hommes qui sont recrutés de force, la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS (estniche Nr.1) comportant ainsi 15 000 hommes.

Lorsque Steiner ordonne la retraite sur la ligne Tannenberg, le 25 juillet, la division est déployée sur le Kinderheim-höhe, la première ligne de défense de cette nouvelle position. Tout le mois suivant se passe en dures batailles défensives sur les Kinderheim et Grenadier-höhen (des hauteurs). A la mi-août, les 45. Estland et 46 Regiments sont regroupés dans un Kampfgruppe Vent et envoyés au sud pour défendre la ligne sur la rivière Emajogi, où ont lieu de féroces combats.

Quand Hitler autorise enfin une évacuation complète de l'Estonie à la mi-septembre, tous les hommes souhaitant rester pour défendre leur patrie sont de facto démobilisés. Beaucoup choisissent cette option et combattent côte à côte les Soviétiques avec leurs compatriotes, avant de se réfugier dans les massifs boisés pour devenir « les Frères de la forêt ». Sévèrement affaiblie par ce facteur, la division est retirée et expédiée à Neuhammer pour y être recomplétée.

Les dernières batailles : offensives sur la Vistule et sur l'Oder

Finalement, la division revigorée compte environ 11 000 Estoniens et
2 500 Allemands. Elle remonte en ligne fin février, au beau milieu de l'offensive soviétique qui mène l'Armée Rouge de la Vistule à l'Oder. Les forces allemandes sont contraintes de se replier derrière l'Oder et la Neisse ; c'est à l'abri de ce dernier cours d'eau que trouve refuge la division estonienne, malmenée par de violents assauts russes. Celle-ci est ensuite encerclée avec le XI. Armeekorps dans la zone Oberglogau-Falkenberg-Friedberg. Le 17 mars, la division lance une attaque en force pour s'échapper, mais malgrè sa position en pointe, celle-ci échoue. Le 19 mars, une autre tentative est cette fois couronnée de succès, mais la division abandonne ses armes lourdes et tout son équipement sur place.

En avril 1945, les survivants dispersés de l'unité sont déplacés vers le sud, dans une zone près de Goldberg. Après la dernière offensive soviétique (16 avril), la division tente de gagner l'ouest pour se rendre aux Alliés occidentaux. Après avoir marché à travers les montagnes du Reichenberg et de l'Annaberg, elle est encerclée par les Soviétiques et capitule le 8 mai 1945. Les quelques Estoniens ayant réussi par chance à tomber entre les mains des Britanniques ou des Américains sont remis aux Soviétiques. Au mieux, ils pouvaient espérer un très long séjour au Goulag...

Pourtant, quelques vétérans de la Légion estonienne servent de gardes, sous commandement américain, pendant les différentes phases du procès de Nuremberg.

La controverse

Le procès de Nuremberg a fait de la Waffen-SS une organisation criminelle, mais en excluant explicitement les conscrits.
Le 13 mai 1950, un communiqué de l'US High Commission in Germany (HICOG), signé par John Mc Cloy pour le secrétaire d'Etat, clarifie la position américaine sur les « légions baltiques » : elles ne sont pas considérées comme « mouvements », ni comme « volontaires », ou « SS », considérations confirmées en septembre par l'US Displaced Persons Commission.

En 2002, un condamnation générale pousse à la destruction d'un monument élevé en l'honneur de la division près de la ville estonienne de Pärnu. L'inscription « en l'honneur de tous les soldats estoniens qui moururent durant la Seconde guerre mondiale pour la libération de leur patrie et d'une Europe libre entre 1940 et 1945 » était la cause de la controverse, étant soupçonnée d'entretenir l'antisémitisme (sic).

Le centre Simon Wiesenthal fournit au gouvernement estonien des informations sur des criminels de guerre locaux avérés, tous membres en premier lieu de la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS. Après enquête, le gouvernement estonien conclut que ces revendications sont fausses et rejette la demande du centre de poursuivre les vétérans.

Le 22 mai 2004, le Jerusalem Post révéle les intentions de quelques individus estoniens qui souhaitent bâtir un autre monument en mémoire de la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS. Un tollé international s'ensuit, dû au statut criminel des non-conscrits de la Waffen-SS reconnu par le procès de Nuremberg. Le rabbin de Russie Berl Lazar condamne cette action, affirmant que cela ne ferait que nourrir l'antisémitisme.

Le problème des Estoniens ayant servi dans la Waffen-SS est toujours sujet à débats.

Traduction de :

http://en.wikipedia.org/wiki/20th_Waffe ... t_Estonian)
Dernière édition par Kelilean le 25 Fév 2006, 19:44, édité 2 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de St Ex  Nouveau message 25 Fév 2006, 17:34

Merci Keli

St Ex


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 25 Fév 2006, 17:37

De rien c'est un plaisir comme d'hab :wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Zgorzelsky  Nouveau message 25 Fév 2006, 21:48

Kelilean a écrit:Bien que largement surclassés en nombre, les 800 hommes de l'unité prouvent leur valeur. Pendant ces combats, les rapports affirment que le bataillon Narwa infligea 7 000 pertes aux Soviétiques, sans compter 100 chars mis hors de combat !.


Bonsoir Kelilean; inutile de te complimenter pour le boulot :wink: , c'est comme d'hab.
J'avais juste une question par rapport à l'affirmation ci-dessus: tu écris "les rapports affirment"...Est-ce une réserve que tu émets ?
Pour ma part, les chiffres me semblent peut-être un peu gros. Les 800 estoniens n'avaient quand même pas reçu une formation à la James Bond ?!?
A moins que ces pertes soviétiques n'aient été obtenues avec la collaboration d'autres unités allemandes ?

Zgorz


 

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