La préparation d'artillerie si elle n'a jamais l'effet escompté en termes de destruction a toujours un fort impact psychologique sur les défenseurs (cf. D-Day, "Epsom" ou "Cobra") et rassurant sur les attaquants (du moins jusqu'à ce qu'ils tombent sur les premiers nids de mitrailleuses).
L'effet sur les réseaux de communications filaires n'est pas à dédaigner non plus pour priver les PC d'informations utiles pour évaluer correctement l'attaque et ses axes de progression et coordonner la défense.
Le 16 décembre 1944, dans le secteur de la 5.Panzerarmee, à la brève mais intense préparation d'artillerie avait été suivie d'heures en heures de courts bombardements intenses sensés reboulverser les lignes téléphoniques au fur et à mesure de leurs réparations, voire à "cueillir" les équipes de transmissions pendant leur travail...
@Dynamo ; de mémoires l'Armée rouge avait inventé le concept de "division d'artillerie", la concentration dans ce domaine ils en étaient les précurseurs et maîtres (l'Ukraine d'aujourd'hui tend à démontrer qu'ils ont perdu la main).