Était-il possible de vaincre l’URSS ?

Bonsoir a tous, bonsoir Prosper

Tu as, nous (du forum) le savons, raison et en avons déjà parlé je crois, depuis longtemps l'erreur est commise, voici comment wikipédia l'explique ? : "La particule von est parfois accolée au nom de Paulus, mais il s'agit d’une erreur manifeste car Paulus n'a jamais été noble ni anobli. La confusion vient à la fois du mariage de Paulus avec une femme de la noblesse, et du fait que nombre de figures de la Wehrmacht étaient issues de l'aristocratie prussienne, comme par exemple Erich von Manstein, Gerd von Rundstedt, Wilhelm von Leeb, Fedor von Bock, etc. Il avait en outre la réputation, dans les cercles mondains, d'avoir une prestance noble par ses manières policées et son port altier."

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir Bertrand, certes Mme Fr.Paulus, Constance Elena Rosetti-Solescu, est issue d'une famille aristocratique roumaine, mais de la à coller la particule von au nom de Friedrich Paulus il y a de la marge mais la confusion reste possible, quoi que....................
Amicalement
Prosper qui clos ce HS car nous dévions du sujet initial.

Bonjour, j'ai une question :
Nous savons qu'en octobre 1941, Staline a décidé de rester à Moscou à l'approche des Allemands.
Mais était-il réellement prêt à se laisser capturer ou tuer, ou bien aurait-il attendu le dernier moment pour fuir ?

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour Mickaël,
Ta question est légèrement hors sujet par rapport au fil , mais n'est pas impertinente.
En Octobre 1941, Staline est indécis, il oscille entre la fuite et la fermeté.
Voici par ailleurs un extrait de l'excellent livre de Nicolas Bernard " La guerre Germano-Soviétique , 1941-1945" (Pages 166 et 167) à ce sujet:

.............Car en cet instant précis, Staline vacille. Selon le général Joukov, il envisage d'adresser à Hitler une nouvelle proposition de paix par l'intermédiaire de la Bulgarie'. D'après le générai Golovanov, il ne cesse de répéter : « Que faut-il faire ? Que faut-il faire' ? » Doit-il rester sur place, à l'inverse du gouvernement Un train spécial l'attend, cinq avions ont été affrétés en cas d'urgence'. Mais il oscille entre la fuite et la fermeté, croit trouver des réponses en consultant une biographie de Koutouzov, le héros de la campagne de 1812.
Divers témoignages mentionnent que le 18 octobre, il se serait rendu à la gare où se trouvait son train. À la dernière minute, il se ravise, décide de demeurer au Kremlin et décrète l'état de siège le lendemain. Revirement aussi phénoménal qu'inexplicable, en l'état des sources, il est vrai contradictoires. Toujours est-il que cela s'apprend.
Le NKVD et la division spéciale Djerjinski reviennent en force dans les rues". La répression s'étend même aux épouses des généraux soviétiques éliminés au cours de la Grande Terreur des années trente, fusillées peu après la panique du 16 octobre. Le 23 du même mois, une cour martiale spéciale est instituée : au 1" décembre, elle a prononcé 3 338 condamnations, dont 69 peines de mort'. Arrestations, exécutions sommaires (200 pour la seule journée du 16 octobre), le procédé est brutal mais efficace, car les pillages cessent, le moral revient. Des unités de guérilleros ont même été créées par le NKVD pour le cas où les Allemands occuperaient Moscou'. Rapidement, un mot se répand, diffusé par le parti, à savoir que si les Allemands atteignent Moscou, ce sera, de l'aveu des cadres, « Madrid en plus important, et en mieux ! » En demeurant sur place, le Patron a su donner l'exemple......................

Bien amicalement
Prosper

Bonsoir a tous.

Je rejoinds Prosper et quelque part le sujet car en effet même si il sera sans doute longtemps difficile d'expliquer la conduite et la décision finale du "petit père du peuple", il n'en reste néanmoins comme expliqué dans le post précédent que cette décision a BEAUCOUP compté dans les réactions du peuple soviétique ne serait ce, forcé ou non, par le redressement du moral et de l'ordre. A partir du moment ou le patron restait, il surveillerait drastiquement le comportement de son peuple pouvant tout exiger car il reprenait la barre (et le fouet !) ce qui évidemment allait rendre pour les allemands la tâche encore bien moins aisée.

Merci pour ces informations. Une dernière question : est-ce vrai que Staline avait prévu de faire exécuter Joukov si celui-ci ne parvenait pas à défendre Moscou ?

en général, il ne prévenait pas très à l'avance de ce genre de chose !

Des hauts et des bas dans un milieu politique trés versatile, prévu ou pas, si Moscou était tombé, j'imagine qu'il n'aurait sans doute pas vécu longtemps a l'issue de ce désastre, mais ce n'est qu'un avis que rien n'étaye...

http://www.seconde-guerre.com/biographi ... oukov.html

[Prosper Vandenbroucke]

Je rejoins, François et Bertrand à ce sujet!!!!!
Bien amicalement et bonne soirée
Prosper

[Dog Red]

En octobre 41, STALINE semble bien passer à 2 doigts de la rupture.
Une telle rupture aurait clairement ouvert une fenêtre sur une possible défaite de l'URSS.

Une question subsidiaire : qu'a-t-il bien pu se passer dans la tête de STALINE pour qu'il se ravise et, finalement, joue un coup gagnant en galvanisant tout son peuple par son allocution radiophonique du 7 novembre 1941 ?