POLOGNE version 1945

D 'accord Léon Juno . Il faut y ajouter les USA , qui sont "venus pour finir nos guerres" les deux fois . Ils ont importé
leur vision "economique" du monde , et à l' instar des deux "prés-cités" ils se sont installés dans le jeu de "Monopoly"
en oubliant que "leur terrain de jeu" fut habité par des hommes , qui (par dèfinition) n' ont pas d' avis ......Et ce n' est
pas fini !!!?

[Prosper Vandenbroucke]

Attention ce fil - très intéressant - est assez glissant.
Merci de ne pas aborder la politique actuelle ou d'après guerre de certains pays.
Amicalement
Prosper

D' accord ! Je retire le "ce n' est pas fini" pour respecter l' époque ....

En toute cordialité ....

J.K.

Bonjour,

Reste le cas de Konigsberg (Kaliningrad).

Là, les russes s'accrochent !

Pourquoi cette enclave ?

Bien à vous.

Peut-être pour avoir un port libre de glaces l'hiver ?

[dynamo]

Peut-être pour avoir un port libre de glaces l'hiver ?

Salut Igor,
Oui, pour le port.
Egalement pour le symbole (il faut rappeler à l'Allemagne ce qui est arrivé) et aussi pour des raisons économiques,( enclave dans la zone euro), voir des raisons politiques (on ne laisse pas tomber la population russe implantée après guerre).

Tiens elle est bonne celle là alors que l'on accuse toujours Staline de tout les péchés du monde...

En 1943, lors de la conférence de Téhéran, Churchill, Roosevelt et Staline examinèrent le tracé des frontières de la Pologne. Winston Churchill plaida pour le retour au tracé de la ligne Curzon, qui avait servi de base au pacte germano-soviétique de 1939, plutôt que de revenir à celui de la paix de Rīga. En 1945, à la conférence de Yalta Roosevelt se rallia à cet avis.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_rus ... .A9quences

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9 ... h%C3%A9ran

Quelqu'un peut-il confirmer?

C'est exact, Churchill le reconnaît d'ailleurs dans ses Mémoires. Mais cette proposition découle de l'insistance de Staline à revendiquer un tracé frontalier prenant acte des annexions soviétiques de septembre 1939. Les discussions prenaient même un tour venimeux, Anthony Eden déclarant carrément que les Soviétiques voulaient revenir à la "ligne Ribbentrop-Molotov". Molotov avait répliqué, non sans exagération, que la proposition de Staline correspondait au concept de la ligne Curzon. Churchill, pour apaiser le débat, a donc repris l'idée à son compte, et préconisé, en contrepartie, d'avancer la frontière germano-polonaise vers l'Ouest, plus exactement vers l'Oder.

Roosevelt, de son côté, a également approuvé l'idée d'un réaménagement des frontières soviéto-polonaises au cours d'un entretien privé avec Staline, sans aller jusqu'à évoquer la ligne Curzon (Dennis J. Dunn, Caught between Roosevelt and Stalin. America's ambassadors to Moscow, Univ. Press of Kentucky, 1998, p. 237).

Le fait était si acquis pour les dirigeants russes que lorsque les Occidentaux vont faire mine de renâcler (mais seulement faire mine), Molotov (enfin, Staline) saura leur rappeler leur promesse par courrier diplomatique du 23 mars 1944, confirmant que l'accord entourant la ligne Curzon a été obtenu à Téhéran (message reproduit dans Correspondence between Stalin, Roosevelt, Truman, Churchill and Attlee during World War II, Univ. Press of the Pacific, 2001, p. 133). C'était sans doute exagérer la portée des acceptations de Churchill et Roosevelt, mais toujours est-il qu'ils n'avaient guère désapprouvé l'idée.

Churchill était bien mal placé pour s'opposer a cette ligne, c'est son copain Curzon qui l'a dessiné et était suggérée par les anglais après la PMG, de plus c'était peuplé en majorité de biélorusses et d'ukrainiens.

C'était aussi dans l'intérêt de Staline d'avoir une Pologne forte (sous son contrôle naturellement) et de repousser les allemands le plus loin possible.

Dans cette affaire, ça n'a pas du être difficile de s'entendre.