Robin l'Amiral a écrit: Le 9 / 10 / 1942 Staline dissout le " Corps des Commissaires " ( encore que ceux-ci ne furent pas démobilisé et que les plus capables furent nommés commandants de régiments et ou chefs de bataillons.)
Robin l'Amiral a écrit: En plus il créa une multitude de décorations et médailles et réinstaura les galons et pates d'épaules de l'Ancien Régime !!
Etait-ce uniquement pour galvaniser ses troupes ou existe-t'il d'autres raisons ?
Jef87 a écrit:A stalingrad , Tchouikov a en premier remis a sa place Sareiv qui avec la 10° NKVD s'etait pratiquement installe comme seigneur de guerre
Mikoyan a écrit:Non c’est inexact, ce qui est dissous c’est le statut particulier des cadre politiques, cette tache est dorénavant confié à un officier délégué aux affaires politiques. Le commissaire politique demeure dans l’Armée Rouge. En clair, les anciens commissaires politiques sont élevés au rang des officiers. Dans les unités il n’y a aucun changement, elles sont toujours encadrées par leurs cadres politiques qui sont maintenant des officiers, c’est tout.
Le commissaire politique n’était pas le garde chiourme comme on a tendance à le caricaturer. Il faut plutôt le comparer au délègue syndical, il était à la fois le représentant du parti au sein de l’unité et d’une certaine manière le délégué des soldats auprès des officiers de l’unité. C’est une fait unique que l’on ne retrouve nulle part, les soldats avaient d’une certaine manière voix au chapitre dans l’Armée Rouge, ils avaient un représentant auprès du chef de l’unité !
Jamais un comandant n’était maitre après dieu dans son unité, le pouvoir appartenait au soviet militaire, dont les commissaires politiques étaient les membres, mais cela ne faisait pas du commissaire politique le chef de l’unité pour autant, le chef de l’unité c’était l’officier qui la commandait. En fait la direction d’une unité soviétique était dyarchique, un officier qui avait la direction militaire de l’unité et un commissaire politique qui s’occupait de la gestion pour ainsi dire des hommes de l’unité. Cette activité des commissaires politiques fut à mon avis le point fort de l’Armée Rouge, elle permettait de souder la troupe aux taches confiées à l’unité. C’est ce qui à fait la différence au moment les plus tragiques. Comme à Stalingrad par exemple, sans l’activité des commissaires politiques, je ne suis pas certains que les troupes aient eut la même capacité de résistance.
Par ailleurs il faut aussi avoir en tête qu’il n’y avait pas seulement un commissaire politique dans une unité, mais toute une pléiade avec des grades différent comme ceux des officiers. Dans la cellule de base de l’Armée Rouge, le bataillon, sur un effectif théorique de 600 hommes, on comptait 33 officiers et 6 commissaires politiques.
Mokoyan a écrit:Robin l'Amiral a écrit: En plus il créa une multitude de décorations et médailles et réinstaura les galons et pates d'épaules de l'Ancien Régime !!
Etait-ce uniquement pour galvaniser ses troupes ou existe-t'il d'autres raisons ?
Staline a été très pragmatique, pour associer l’ensemble des hommes à la guerre, il a joué sur la vielle fibre patriotique, nationaliste des russes.
Nicolas Bernard a écrit: c'est davantage aux notions de chien de garde, d'espion politique, et d'aumônier que de délégué syndical que le statut de zampolit me fait penser.
Mikoyan a écrit:Espion c’est à mon sens excessif, tout le monde savait que les Komissar rendaient compte à leur supérieur hiérarchique, tout comme les officiers d’ailleurs qui rendaient compte aussi à leur supérieur. L’espionnage ou le contre-espionnage ne faisait pas parti de leur boulot, même si ça ne l’exclue pas pour autant. L’espionnage ça c’était le job du SMERCh en principe. Sinon pour le reste, je suis bien d’accord.
Nicolas Bernard a écrit: Chaque branche produisait son lot d'informations. Le système stalinien l'exigeait. Staline se méfiait de tous, et toutes ces branches furent d'ailleurs sévèrement épurées.
Mikoyan a écrit:Je suis d’accord sur le régime stalinien mais, curieusement, j’ai l’impression que pendant la guerre, même si l’omnipotence du parti, et d’un parti stalinien, est toujours là, son étreinte s’est incroyablement relâcher. J’ai l’impression que nous sommes très loin de la chape de plomb des grandes purges.
Je pense en particulier aux jeunes politrouks qui sortaient tout droit du komsomol. Or si j’en crois les travaux de Pierre Broué, on sait que le komsomol fut, durant les purges, un vivier incroyable d’opposants au régime, pas au communisme, il faut bien faire la distinction pour comprendre. Or ces jeunes ont été mis au pouvoir pour ainsi dire, c'est eux qui "prêchaient" à la troupe.
Pour le cyrillique, je tape sur word puis je copie/colle. Sinon il faut faire une petite modif sur son windows, il y a des pages sur le net qui explique très bien la marche à suivre.
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