MOSCA a écrit:Tomcat a écrit:Les pourcentages de pertes de chars sont issus du livre de J. Lopez, il ne précise pas la source ni le nombre exact de chars, c'est un bilan global de la bataille.
J'ai fait une petite inversion, en fait c'est: 6.5% des chars de la seconde armée de tanks et 2% de la première armée de tanks soviétique qui sont détruits via l'action de la Luftwaffe.
C'est effectivement un chiffre assez bas dans la mesure ou la moyenne de la Luftwaffe sur le front de l'est pour l'ensemble du conflit est de 10%-15%.
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Bonjour Tomcat,
Et tu le tiens d'ou ces 10-15%?
cdt
Bonjour à tous
Comme ça fait 4 jours que j'attends une réponse, je vais finir par me la faire tout seul, quoique ça peut intéresser les autres estimés participants et lecteurs du fil.
Histoire d'éviter d'enfoncer les portes ouvertes, de réinventer la roue ou de laisser galoper l'imagination débordante de Tomcat, je signale juste que la part de l'aviation dans la pertes des chars soviétiques à chaud ne fait plus partie des inconnues et ne necessite pas d'estimation oiseuse: elle constitue un peu plus de
4% à chaud sur toutes les opérations suivies et renseignées en 42-45, et
2,4% après études statistiques par les commissions qui vont bien, des engins immobilisés, endommagés ou détruits sur le terrain.
A Koursk, malgré le nombre élevé en armes en tout genre c'est l'artillerie antichar allemande qui rafle le gros lot avec au moins 75% de victimes tres majoritairement mis K.O. (parfois détruites suite a l'explosion des munitions de bord), tres majoritairement par du calibre 75 et 88 (~65%).
Les 25% restants sont le fait de l'action
des chars*, des mines, de l'infanterie, du génie et... de l'aviation.
Pas étonnant, une étude soviétique sur des Ju-87G capturés à révélé que l'avion ne pouvait percer le T-34 au mieux qu'au cours de 2 à 3% de sorties (de passes de tir en fait, car une sortie peut en comporter plusieures).
La probabilité est donc très faible, il faut donc 30 à 50 sorties de Stuka pour garantir un seul T-34 KO (percé en fait).
Le deuxième problème est la faible action post traversière de la munition de 37 mm, particulièrement dans sa version sous calibrée avec le noyau en tungstène inerte de 13 ( ou bien 16?) mm. Pour dire vrai, le sable pulvurulent et brûlant que la munition produit après l'impact ne présente de danger que pour les yeux du membre d'équipage qui y est esposé, ou des brûlures non négligeables sur la peau. D'ou l'instruction du NII 48 obligeant les équipages à porter des lunettes de protection de des habits en cuir, même en été...
Cdt
*A titre personnel je pense que les chars (dont les Panther et les Tigre) ont à leur tour au moins réglé leur compte à 75-80% (des 30-20%) des blindés mis KO restants, qui ne sont pas le fait des destructions de l'artillerie et des engins de Sturm (Ferdinand...) divers.
Bon la vérié, l'avion quel qu'il soit en 41-45, est loin d'âtre l'outil idéal en destruction de blindés