Post Numéro: 1 de Jumbo 21 Avr 2022, 12:41
Suite à l’attaque de Pearl Harbour en décembre 41, les Américains rêvaient de rendre leur monnaie de la pièce aux Japonais. Aucun appareil n’étant capable d’atteindre le Japon, d’effectuer un bombardement et de repartir pour se poser quelque part en sureté, il ne restait que l’option du porte-avions pour s’approcher au maximum des côtes japonaises et de là lancer un raid. Pour ce faire il fallait un bombardier capable de décoller d’un PA et ayant un rayon d’action suffisant pour après le raid rallier un terrain ami.
C’est au colonel James Doolittle que fut confiée cette mission hors du commun.
Son choix quant aux appareils se portât sur le B25 Mitchell qui malgré tout nécessitait un minimum de 700 mètres pour décoller. Or le pont d’un PA mesure 150 mètres…
Il fit désarmer les avions afin de réduire son poids et limita la charge de bombes à 1 tonne.
Restait à entrainer les équipages triés sur le volet à décoller sur cette distance de 150 m. L’entrainement eu lieu à Norfolk en Virginie sans que les pilotes ne sachent exactement à quoi rimait cet entrainement « spécial ».
Le 2 avril 1942, le PA Hornet chargé de seize B25 quitta son port d’attache accompagné du PA Enterprise et ses avions de chasse pour protéger le premier.
Le décollage devait se faire à 700 km des côtes japonaises et après un vol en rase-mottes, les B25 devaient lâcher leurs bombes sur la capitale avant de filer vers la Chine afin de s’y poser.
Le matin du 18, alors que le Hornet est encore à 300 km du point de décollage prévu il est repéré par un chalutier japonais. L’effet de surprise étant essentiel et craignant que le chalutier n’ait eu le temps de signaler la présence du Hornet, Doolittle décide de précipiter le décollage.
Le trajet vers Tokyo se fit sans gros problème et le bombardement eu lieu selon le plan établi.
Ensuite, cap vers la Chine sauf un avion qui se dérouta vers l’URSS. Les équipages eurent diverses fortunes mais le raid que Doolittle lui-même qualifia de demi-succès eu un impact évident, prouvant tout d’abord que le pays du soleil levant n’était plus à l’abri des bombes américaines.
"Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus." (Jean Gabin) Mélodie en sous sol