80° BARBAROSSA - LA LUFTWAFFE DANS LA TOURMENTE. HIVER 1941-1942

Pour en revenir au sujet à l'automne 41,je me retrouve habitant à environ 2 ou 3 km du bout de la piste principale de l'aérodrome de Dreux_Tréon......L'activité sur le terrain,ne m'a pas laissée de souvenir sauf qu'elle semblait se concentrer sur l'entrée directe vers Dreux où il y avait surtout une activité de camions gris très sombres dont les bâches s'ornaient de zébrures de gris plus clair évoquant une assiette de nouilles ou de macaronis entraînant de ma part de ma part une remarque qui avait bien fait rire mon père:"PAPA!!REGARDE! n dirait aujourd'hui que des Italiens sont arrivés" La situation se transforma à partir de l'hiver 43/44 quand de très nombreuses fins de nuits étaient troublées par le survol du retour des raids britanniques que la Flak saluait de quelques coups au passage....

[coyote]

Bonjour

L'aérodrome de Dreux a été entièrement construit par les Allemands et j'en déduis donc que la Flak était copieusement présente

Voici un petit historique du terrain : https://www.anciens-aerodromes.com/?p=29279

Bonsoir........l'aérodrome actuel ne recouvre pas Dreux-Trèon qui avait un accès direct sur la route reliant Aulnay sous Crécy à Dreux ,passant par la gare de Trèon.......Une partie du personnel de la base allemande avait ses quartiers dans un château, propriété d'un Autrichien et situé sur la commune d'Aulnay......Je ne pense pas que les Amèricains avaient repris ces logements,concentrant leur personnel dans les immenses baraquements en bois proches de la tour de contrôle et des bâtiments en briques de parement jaunes de l'entrée vers Tr&on face au taxiway et au dispersal............( C'est là que j'avais fait une balade dans un P47 assis sur les jambes d'un mécano..Un tour de piste avant de positionner l'appareil en bout de piste,lè ou le pilote le prenait en charge pour le décollage de la patrouille.......) Après cette joyeuse période Toute la base fut interdite aux civils masculins....sauf les filles,les femmes seules étaient admises.........

Après cette joyeuse période Toute la base fut interdite aux civils masculins....sauf les filles,les femmes seules étaient admises.........

Tiens... la discrimination positive ne date donc pas d'aujourd'hui !!! Désolé... pas pu résister !

[coyote]

Voilà une anecdote savoureuse Alfred !
Une ballade en P 47 même au sol a dû te laisser un sacré souvenir j'imagine.
Bien vu Gaston

Oui.......en plus,ça m'a permis de comprendre pourquoi il y avait besoin sur les taxiways d'un homme allongé sur chaque aile........derrière le gros moteur,il était impossible de voir une piste étroite.........Le modèle sur lequel j'ai fait ma balade était tout alu sauf le haut du capot peint en noir,c'était une verrière "en goutte d'eau"

[coyote]

Un P 47 D - Oui la visibilité vers l'avant au sol était nulle mais cette remarque vaut pratiquement pour tous les appareils à train classique.
Le pilote lorsqu'il est seul est obligé de mettre des coups de pied tantôt à droite, tantôt à gauche sur le palonnier pour voir où il va !!
C'est comme çà qu'il y a eu des 'rencontres' n on désirées sur les parking

oui,j'imagine ou bien des "pylônes",des jambes de train avariées s'il y avait des taupinières....Je regrette de ne pas avoir été pris en photo lors de cette expérience car il m'aurait été possible de l'exposer à côté de celle de ma mère dans un Voisin en début 1918 sur l'aérodrome de Rue où elle avait été évacuée et avait fait la connaissance de la jeune épouse d'un capitaine qui l'avait invitée sur le terrain (l'avantage d'être une très jolie jeune fille de 18 ans qui "ne vivait que pour la danse"

[coyote]

Par "rencontre" je pensais plutôt à ce genre là...

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour,
Tant que l'on est à évoquer le P-47, en voici avec les marquages soviétiques et dans la neige:



Et si l'on peut en croire le site, celui-ci serait le premier livré à l'URSS