Post Numéro: 2 de laurent nice 01 Déc 2005, 01:00
Au pont st Loiuis, les défenseurs de l'avant poste signalent à
l'ouvrage du Cap Martin l'installation d'armes automatiques dans
le batiment de la douane italienne,sollicitant un tir de
destruction,mais le canon du bloc de barrage ne peut intervenir
efficacement,compte tenu de l'ouverture limitée de la casemate
qui ne permert pas de tirer au delà du pont frontalier.
15 juin
Dans la Roya,les italiens,épaulés par les batteries de
l'Arpeta,de la Testa d'Alpe,du Balcone di Marta,du Monte
Commune,commence l'occupation du saillant de Saorge défendu par
le détachement retardateur (SES 24 ème et 62 ème BCA),parvenant à s'emparer de la cime de Campbellet du sommet de Larze,tout en progressantplus au sud (grange de Zuaine,Monte Ainé) au détriment des SES du 85ème BAF et du 65ème BCA.L'ouvrage du Monte Grosso tire en
conséquence,ses premiers obus à 9 heures,détruisnt un groupe de
mortiers autour de la Bergerie d'Anan.
L'activité aérienne transalpine se manifeste à nouveau: 6
chasseurs et 3 bombardiers survolent le Cap Martin,l'un deux
mitraillé par la DCA de la Croupière,est serieusement
endommagé;d'autre avions,24 chasseurs,aprés avoir survolé le
Valdeblore,vont attaquer le Cannet des Maures,perdant 5
appareils en mer au retour ,les azuréens pouvant distinguer les
aéronefs trés haut.
16 juin
Deux escarmouches se produisent en Hautes Tinée:à Vens ,où un
lieutenant de la GAF est tué et au dessus de Douans,où la SES du
18ème BCA doit abandonner sa position inconfortable à mis pente.
Dans la Roya,des combats intense sedéroulent autour du Viaduc
de Scarassoui tenu par la SES du 62ème BCA;la cote 1049 dominant est ocupée devant la SES du 104ème BCA tandis que l'artillerie du XVème CA parvient à disperser les italiens ayant investi le Mont Ainé ; l'ouvrage du Mont Grosso reçois son premier bombardement,sans dommage.
Dans le Mentonnais,la SES du 9ème BCA repousse une attaque
des Chemises noires ,puis s'installe sur la tête de Cuore,
d'où elle ne sera plus délogée jusqu'à l'armistice ; l'ouvrage
du Cap Martin reçois des obus fumigènes masquant l'observation
et gênant la respiration de l'équipage :”il faut de la
surpression pour chasser les gaz;les ventilateurs tournent au
maximum”
17 juin
Dans la haut Tinée,reconnaissance italienne parvient au Pas
de la Cavale, LA SES des 23 et 60ème BCAreçoivent des obus de
mortiers depuis le Merlier etr Sistron,sans dommage,puisque la
première est protégée par un angle mort et que l'autre est bien
enterrée à Pra Soubeyran:” les tirs sont nourris et bien
ajustés.onentend les 149 passer sur nos têtes avec un curieux
bruissement”.
Dans le saillant de Saorge,la poussée italienne se poursuit
avec des succés divers:installations de mortiers sur le mont
Agu mais arrêt de la progression effectuée sur Castoet le
Scarassoui( 1 officier et 6 hommes or de combat) ,perte des
granges de Zuaines (réoccuppés par la SES du 85ème BAF) et des
granges d'Arrès;où la SES du 24ème BCA capture 35 hommes valides et 6 blessés du 39ème RI.
Face à l'Authion ,une attaque débouchant de la Nauca en
direction des granges d'Amatte est stoppée aux bergerie de
Tata.
Dans le Mentonnais,plusieurs tentatives de bluffe ont
lieu,dans l'aprés midi,au sujet d'un prétendu cessez le feu
ordonné par le maréchal Pétain.La manoeuvre
réussit partiellement au pont st Louis:un colonnel,escorté par
d'autres officiers arborant le drapeau blanc,exige de discuter
avec le commandant du secteur; l'adjudant chef commandant
l'avant poste impressionné par le grade et l'assurance de sont
interlocuteur ,le laisse pénétrrer dans ledispositif français
en compagnie de deux alpins de la garnison et averti le sous
secteur des corniches,les ordrent arrivent formels:” pas de
pourparlers, reconduisez les à la frontière8” c'est le
commandant de la SES du 96ème BAF descendu de la Colle,qui
intercepte le colonel du 89ème RI et lui signifie le refus des
autorités françaises:”petit incident mais significatif et qui a
permis au moins une reconnaissance des abords de l'ouvrage et de
l'état de praticabilité aux chars de la destruction effectuée à
l'entrée de Garavan.Il en a d'ailleur été conclu que le passage
n'était pas franchissable”.l'adjudant chef est relevé de son
commandement pour fautes grave et déféré devant le Tribunal
Militaire,mais il ne sera pas jugé.Il sera rempacé le soir même
par le sous lieutenant charle Gros De ce fait, nous à confié
le sous lieutenant Guillevic reçoit l'ordre d'envoyer un
officier commander l'avant poste.Il me désigne et je fait mon
paquetage ;mais au dernier moment il me dit qu'il a trop besoin
des transmissions et c'est finalement le sous lieutenant Gros
,chef de section mitrailleuses à la 2ème Compagnie,qu'il envoie
se couvrir de gloire!”
Prévenu à 21 heures ,alors qu'il se trouve prés des blockaus de
Vesqui qu'il commande,il met rapidement en ordre ses bagage les
confie à un camarade,salue ses cadres et hommes de troupe et
file au Cap Martin aussi léger que possible”je crois que j'avais
emporté deux mouchoirs et une paires de chaussettes” avoura t-
il a ses camarades.Aprés avoir pris les consignes il gagne à
pied Pont St louis ,”entre dans l'ouvrage avec des ruses de
sioux “ dit il et sy enferme.Nous somms alors le 18 à 3 heures
du matin.
Chose plus grave,le groupe de chasse III/6, stationnant dans le
Var,est replié sur Perpignan,ce qui signifie que le XVème Corps
n'aura plus de couverture aérienne.
18 juin
Journée de calme relatif ,seulement marqué par un échange
d'artillerie à l'Authion et par le mitraillage du Fort Carré et
de l'anse st Roch, à Antibes par des avions italiens.
Le 33ème bataillon de Chemise Noirees et ramené du Mont
Forquin à Vintimille en prévision d'une attaque sur Menton.
Les officiers du XV ème Corps s'emploient à convaincre leurs
hommes de la nécessité de pousuivre le combat alors que
l'armistice a été demandé à l' Allemagne et que la capitale est
occupée depuis 5 jours “les soldats ne comprennent pas que l'on
ait livré Parisalors qu'on va tenir le Baus de la Frema”.
19 juin
Dans le Valdeblore,une demi compagnie du bataillon “Val Ellero” tente d'enlever,à 9 heures ,le poste du Baus de la Frema tenus par la SES du III/112ème RIA: le FM s'étant enrayé rapidement ,le lieutenant Bassompierre ,commendant l'ouvrage de Conchetas,extrait une mitrailleuse de sa casemate et parviens d'interrompre la progression adverse,4 alpini étant mis hors de combat,le poste est ensuite bombardé par la batterie du Col de Salèse,mais la moitié des obus n'explose pas. Un peu plus à l'est ,la SES du 98ème BCA met en fuite une reconnaissance dans le ravin du Vernet,abandonnant cannes et couvertures.
Plan caval, la Forca,la redoute des 3 communes et l'Ortighea
sont violament bombardé,mais un tiers des obus n'explosent
pas;un observateur de la division”Ravenna” estimant que
“l'Authion n'est qu'épousseté parles mortiers”
Dans la Roya,la SES du 65ème BAF repousse une nouvelle
tentative sur Casto,mais subit le bombardement d'une batterie
installée sur le Mont Simonasso.
20 juin
Les intention belliqueuse des italiens s'accentuent sur tous le
front des Alpes Maritimes.
A l'extrème nord du dispositif ,une forte reconnaissance
débouche au col du Fer et occupe les maisons forestières de
Tortisse avant d'être repoussée par la SES du II/299ème RIA et
les tirs de l'ouvrage de Restefond;la version italienne est un
peu différente:”un lieutenant et 13 hommes partent à l'assault de la cime
de Tortisse ,au dessus des lacs de Vens.Elles était bien
fortifiée et on aurait pu être tués par les français,aprés avoir
tiré plusieurs rafales abandonnèrent le fortin,nous laissant les
patates et les saucisses qui cuisaient sur une poêle;les
attaques de la divisions “Livorno” sur isola échouent devant la
riposte des SES des 23 et 60ème BCA,épaulés par l'artillerie
tirant dans le vallon du Chastillon.
Dans la Haute Vésubie,les SESdoivent être repliées en raison
de leur extrêmes fatigue sur camp Kellermann (98ème BCA,le pont
Maissa 94ème BAF,le chemin de Ste Marthe II/112ème RIA,ce qui
permet aux italiens d'occuper le Piagu et de descendre dans le
vallon du Boréon.
A l'Authion,la baisse St Véran,la Cime et le Col de Raus sont
bombardée,mais aucune attaque ne peut déboucher du Capelet
supérieur au Scandail,devant la précision des tirs de
l'artillerie de position.Les défenseurs de la cime De Raus
bluffent leur vis à vis/ “Notre prisonnier avait été magnifique:
il avait raconté au italiens que nous étions nombreux et
surtout,qu'il y avait des sénégalais coupeurs d'oreilles.
De notre côté ,nous avions fait beaucoup de comédie:emplacements
nombreux de FM d'où nous tirions 2 ou 3 rafales pour envoyer
l'arme à un emplacement voisins qui tirait assitôt.La cime
semblait de tirer de tous les côtés avec des dizaines d'armes
alors qu'il n'y en avait que deux.Dans un angle que nous savions
vu par les italiens,nous défilions comme à l'opéra à la queue le
leu leu,en en revenant accroupis et prenant la suite,de sorte
qu'il pensaient voir monter une centaine de soldatsalors que
nous étions seulement une vingtaine”.
Dans la Roya ,les SES des 7ème BCP et 104ème BCA doivent
reculer pied à pied jusqu'à la rivière sous la poussée
d'élement de la Division “Modena” qui sont contenus par
l'artillerie depuis la cote 1007jusqu'aux granges de Vézaire.
Dans le Mentonnais ,l'ouvrage du Cap Martin subit un
bombardement sans réglage de la part du train armé n°2 ,qui
n'a pas été repéré,puis un bombardement aérien: “On aurait cru
que la montagne vibrait mais ce qui gênait le plus c'était la
fumer ,une fumer ¨âcre qui piquer lesyeux.On avait bien un
système d'évacuation,mais comme l'air extérieur été saturé parla
fumée des obus italiensqui explosaient,ça n'arrangeait pas les
choses.Un canonnier courait dans sa casemate en criant/ “je suis
aveugle! je suis aveugle!” Il était seulement aveuglé,mais la
sensation était si forte qu'il croyait bien avoir perdu
définitivement la vue”.
Le I/90ème RI débouche de la baise St Paul,refoulant les avant
gardes françaises sur le point d'appui de la Colle,mais échouant
devant le tir continu,3 heures durant,de l'artillerie du sous
secteur des Corniches.L'avant poste du pont st Louis est
attaqué,de flanc et par en haut,à la grenade par des élément
infiltrés.Un projet de débarquement à Garavan et au Cap Martin
est conçu par le 15ème Corpo d'armata 200 volontaires se
présente au seul 33ème bataillon de Chemises noires,54 sont
selectionnés.
Dans la soirée ,le commandant du XVème Corps prépare un
dispositif de dernier carré afin de faire face à une éventuelle
arrivée des troupes allemandes par Digne et Toulon:le
quadrilatère défini englobe le SFAM,longeant le Var et La Tinée
jusqu'au fort de Rimplas.
21 juin
Les fantassins de la division “Livorno” essai de déboucher de
Colla longa afin d'occuper Douans et le Bourguet: la SES du
18ème BCA régle par l'intermediaire d'un lieutenant observateur
détaché auprés d'elle,les tirs des 155 stationnés à
BeuilValberg,provoquant des pertes et le reflux des
assaillants.
Au dessus du Valdeblore ,la SES du II/55ème RIA fait 3
prisonniers aux dépens du bataillon “Val Ellero” au Cluot de
Malamet.
Dans le Boréon,la SES du 98ème BCA capture un soldat du
bataillon “Val Adige” tandis qu'au dessus de Berthemont la
202ème Compagnie du Bataillon “Val Arroscia” descendant de la la
croix de Ferisson,tombe dans une ambuscade tendue à las Crottas
par la SES du I/112ème RIA: 37 Alpini ,dont un officier
blessé,sont capturé;un peu plus à l'est échoue, dans la
Gordolasque
un coup de main contre le pont du Roy tenu par la SES du 89ème BCA
Dans la Roya,la SES du 65ème BCA,épuisée regagne Turini est
relevée par une section du 104ème BCA.
Dans le Mentonnais, c'est l'accalmie:le Cap Martin est
brêvement bombardé tandis que la SES du 96ème BAF capture 2
fantassins transalpins aux granges st Paul et récupère du
matériel.
Musolini est informé dans la soirée,de la teneur des
négociations à Rothondes avec les Allemands : apprenant qu'il ne
pourra occuper que le seul terrain conquis par ses troupes,il
donne un ordre générale pour le lendemain.
22 juin
Dans la Tinée, le hameau de Valabre est violemment bombardé
et subit d'importants dégâts;l'artillerie française riposte en
tirant sur la bergerie de Colla Longa,autour de laquellesont
installées plusieurs compagnies d'italiens
nes:“De mon observatoire,à la jumelle,je voyais le
résultat:tôles et matériel projeté en l'air, soldats se
débandant en abandonnant leurs préparatif culinaires.”
lieutenant Delay
Dans le secteur Vésubien, les “Alpini” poursuivent leur
incursions dans le Boréon jusqu'aux lisières de St Martin ,dans
le vallon de la Madone de Fenestre où ils sont repoussés à deux
reprises et dans la Gordolasque où ils contournent l'obstacle
du pont du Roy en descendant du Capelet Inferieur sur la Crête
des terres rouges.
Dans le Roya, un bataillon de la division “Ravenna” parvient à
occuper Fontan
dans la soirée , mais le détachement retardateur tient la
sortie sud du village.
Devant Breil,les SESdes 85ème BAF et 5ème BCP sont refoulées à
l'ouest de la Roya,mais l'artillerie fait place nette entre la
tour Grivella et les granges de Vézaire.l'activité de l'ouvrage
du Monte Grosso lui vaut de recevoir des
centaines d'obus de tout alibre qui ne parviennent pas réduire
au silence sa tourelle de 75 dont le tir est trés efficace:
“une batterie hippomobile italienne est aperçue par une SES alors
qu'elle s'aventure imprudemment dns la région de
Sospel;l'observation est transmise au Monte Grosso qui
attendqu'elle parvienne à un point de pasage obligé n'offrant
aucune possibilité d'esquive: la tourelle de 75 monte en
Batterie et tire une salve de 30 coups lorsque la fumée se
discipe plus de trace de batterie”
La liaison radio entre la SES et l'ouvrage du Monte Grosso est
remarquable,ainsi que le prouve cette interception d'un message
transmis à ses supérieurs par un officier transalpin
décontenancé: “dés que nous avançons,le fort,même quand i est
dans le brouillard qui l'empêche de nous voire,tire sur nous et
nous empêche d'avancer.Nous comprenons pas comment il peut opérés ainsi”. Un incident dramatique survient toutefois au fort du barbonnet
où le à la suite de tir répétés un des tubes de 75 explose,tuant 2 servants et en blessants 3 autres,rendant le bloc inutilisable: “L'explosion traumatise les défenseurs parcequ'ils avaient l'impréssion d'être en sécurité derrière le béton et parce que les deux victimes sont
déchiquetées;l'atmosphère est pestidentielles avec les
cadavres,les odeurs de poudre et de soufre,le manque d'aération”
brigadier Blancard.
Ce sera le seul accident survenu pendant la campagne de juin
1940 sur le front des Alpes Maritimes,provoqué par le maintien
d'un obus dans la culasse rendue brûlante par ue centaine de
coups tirés en quelques minutes.
Dans le Mentonnais, de 9heures 30 à 10 heures 30, 216 Canons
transalpins déclenchent une préparation d'artillerie sévère(de
l'aveu même des officiers italiens) insuffisante à neutraliser
les avants postes.Celui du pont St Louis ,voyant s'enrayer sa
mitrailleuse,en est réduit à tirer au canon de 37 sur les
fantassins qui tentent de l'investir.Le col des Banquettes,le
mont Ours et le mont Agel sont attaqués par 16 bombardiers sans
grand résultat mais trois d'entre eux,sans doute à la recherche
d'un objectif pour y déverser leur reliquats de Bombes,survolent
Berre les Alpes:les pendules du village s'arrêtes à 10 heures23
sous l'effet des explosions qui devastent plusieurs champs et
maisons tuant une femme et blessants deux autres habitants,peut
être victimes d'une ereur d'appréciation,l'état major de la
65ème DI étant installé sur la colline de Levens.
Quand au train armé n°2 ,il sort du tunnel de la Mortola et tir
sans opposition 230 obus sur le fort du Cap Martin jusqu'à ce
qu'il soit encadré par le tir de réglage d'un adversaire
invisible (le fort du mont Agel),incitant le lieutenant de
vaisseau Ingrao à retourner à l'abri dans le tunnel mais le
général Gambara,commandant le 15ème Corpo d'armata ,lui intime
l'ordre de reprendre ses tirs afin de preserver les chances d'un
débarquement éventuel dans la soirée: avant que les vérins de
stabilité aient pu être fixés,une salve encadre le train et 3
obus le frappent de plein fouet, le mettant hors combat,tuant
l'officier et 5 marins et en blessant 3 autres.
Mettant à profis le brouillard et les orages,les soldats des
divisions” Cosseria et”Modena” occupent les granges St Paul,plan
du Lion, le Berceau,Cstellar viel,Fascia Fonda.Les défenseurs
des granges St Paul, aprés avoir erré sous les tirs croisés
,sont capturés à l'hopital Barriquand;ceux de Fascia
Fonda,surpris dans le brouillard,sont aéantis 5 alpins du 76ème
BAF sont tués,un autre est capturé tandisque 2 blessés et 4
indemne parviennent à se replier avec difficulté sur la chapelle
St Bernard.Le point d'appui de la Colle pert ses deux hommes de
ravitaillement,tués dans les vignes,mais il oppose une
résistanceacharnée, tirant 20000 cartouches et lançant 500
grenades sur les assaillants.Il en et de même dans le secteur du
Razet où les SES du 76ème BAF et du 49ème BCA livrent des
combats retardateurs jusqu'à l'épuisement complet de leurs
munitions,avant de se replier dans la soirée sur le fort du
Castillon.les ouvrages d'avant postes de Scuvions et Pierre
pointue subissent des assauts en règles de la division “Modena”
un défenseur du premier cité étant mortellement blessé et les
deux observateurs du second étant capturés,les équipages devant
s'enfermer et solliciter les tirs de Barrage de
Castillon:”enfermés dans l'ouvrage aprés un tir de grenades
offensives par les assaillants qui nous ont surpris dans le
brouillard,nous avons pu communiquer,grâce à la radio,avec le
fort de Castillon et demandé un tir d'artillerie qui a arrêté
l'attaque ennemie pendant une bonne partie de la nuits”
Le général Gambara invite le 89ème RI à poursuivre sa
progression: “A tout prix ,ordre du gouvernement,poussez à fond et ,s'il est
nécessaire,donnez l'assaut avec tout le régiment Royal.Je répète
qu'il faut avancer à tout prix,sans tenir compte des
sacrifices.”
Les Eclaireurs-motocyclistes évacuent Garavan devant la
recrudescence des infiltrations tandisque l'artillerie du SFAM
bloque les I et III/90 ème RI dans le tunnel et les cavernes des
Balzi Rossi.A la tombée de la nuit,le projet de débarquement de
100 hommes à Garavan et des 900 hommes au Cap Martin
prend Corps:la flotille de transport quitte la côte ligure mais
la grosse mer ,des moteurs trop bruyant et l'apparition du clair
de lune font annuler l'opération vers 23 heures.
23 juin
A l'extrème nord du dispositif, le col des Fourches est
bombardé au 149 ,puis attaqué par les “Alpini” du bataillon
“Bolzano”:
“un grouillement d'italiens dont les premiers éléments sont au
bas de la pente du col des Fourches,le vallon de Salso Moreno
étant rempli et une colonne montant au pas de la cavale. Le tir
de 149 s'arrête et un feu nourri d'arme automatiques se
concentre ,sur l'ouvrage,alors que les premiers éléments commencent à gravir la pente raide qui mène au col.Ces tirs ne
sont pas dangereux,car allant de bas en haut,avec un dénivelé
de 5 à 600 mètres et un calibre (5,5) faible,les balles arrivent
en plongeant avec un bruit de moustiques” lieutenant Delecraz.
Les assaillants sont pris sous le feu croisé de l'ouvrage et
d'une SES installé à Roubinos Negros,puis sous le tir
d'artillerie de Restefond.Le brouillard recouvre le secteur
pendant plusieurs heures jusqu'à ce que les Alpini agites des
mouchoirs blancs,dans le fond du vallon,entraînant la descente
du médecin lieutenant Duverne et leur reddition.La version
italienne est légèrenment différente/ “Situation désespérée du
groupe pris sous les feux croisés.Face à lui,un drapeau blanc
apparait et s'approchent un officier,un medecin et quelques
“poilus” l'officier leur signale qu'il pourrait les exterminer
mais ses hommes ont pitié d'eux car ils pourraient être leur
pères et pensent à leurs parents.Qu'ils laissent leurs armes et
leurs blessés et se replient général Lombardi.