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Nouveau messagePosté: 25 Oct 2005, 18:33
de Damien13
C'est vrai que les pilotes des battles qui ont attaqués les Pont avec l'accompagnement des blenheim de la RAF et des Amiot (si si la nuit) de l'Armée de l'Air on étaient remarquable autant que les bombardement des conlonnes allemandes par les Breguet mais comme l'a dit un de ces pilotes rien ne pouvait endiguer la marée.
Le plus triste pour les soviétiques c'est que leur troupe de front étaient correctesremarque vu ce quelle prenaient à chaque offensive...) le probleme c'est ceux qui suivaient...
Dans Le topic Viols à l'EST(je ne suis plus sur du nom)On dit que les américains ont violés des Française et des Anglaises (sic) et qu'en plus ils ont accusés les noirs...Belle Armée
Amicalement
Ps:Pépé je suis en train de te rédiger un MP car je n'ai pas fini mes recherches.(je t'envoie donc les quelques élements)

Nouveau messagePosté: 25 Oct 2005, 20:48
de Narduccio
Euhh, je pense que certains confondent. La débâcle, la vraie avec les civils et les militaires débandés, il me semble que c'était après le 10 juin. Avant, il y avait eu plusieurs replis, mais autant que je sache, ils s'éffectuaient (coté militaire) dans un ordre aussi bon qu'il était possible dans ces conditions.. De plus, coté français, les départements limitrophes avaient été vidés de leur population depuis de nombreux mois.

Nouveau messagePosté: 25 Oct 2005, 22:34
de Audie Murphy
Damien, être toujours en accord limiterait les débats :wink:

Anecdote intéressante concernant l'évacuation de Dunkerque. À en croire certains officiers anglais, les Français n'étaient pas refoulés pour éviter de s'embarquer, ils avaient ordre de tenir sur place !

L'amiral Abrial, qui commandait à Dunkerque du côté français, avait toujours pensé que les Britanniques retiraient seulement leurs troupes non combattantes. Mais le jeudi, quatrième jour de l'évacuation, la vérité le frappa comme un coup de massue: l'armée de Gort vidait les lieux. Indigné, Abrial demanda une explication. (Suivant la convention interalliée, Gort était théoriquement sous les ordres du haut commandement français.)

Gort répliqua sans ménagement que c'était là une questin à éclaircir entre les gouvernements français et britannique. Cette attitude mit Abrial en fureur au point qu'un peu plus tard il menaça de fermer le port entier et, au besoin, de mettre Gort aux arrêts.

-Pour qui se prend-il, ce lord Gort ? s'écria-t-il devant Henderson, son officier de liaison britannique.

Henderson supplia l'amiral Abrial de ne rien précipiter et téléphona aussitôt à l'amiral Ramsey, à Douvres, pour attirer son attention sur le fait inadmissible que l'évacuation durait depuis plusieurs jours et que personne n'en avait encore rien dit à l'amiral français. Puis il aborda un point capital : il fallait non seulement que le gouvernement français mît Abrial au courant, mais qu'on donnât aux soldats fançais la faculté d'embarquer eux aussi. Ramsey se rangea à son avis et promit d'intervenir auprès de Churchill.


Si j'ai bien compris, il s'agit soit d'un malentendu, soit d'une omission volontaire du gouvernement britannique pour sauver leurs soldats avant les soldats français !

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2005, 09:08
de Laurent Pépé
D'où vient cette citation, Audie ?
De memoire, le rembarquement, mis a part les troupes francaises destinées a le proteger, etait simultané mais en des lieux separés.

Un autre topic ?

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2005, 09:22
de Laurent Pépé
Je viens de consulter le "SGM" de Miquel.
Ca semble etre un sauve-qui-peut général (pariculierement britannique), sauf pour quelques regiments francais.
Resultat : 200 000 anglais et 120 000 francais evacués.

Mais ce que je voudrais que l'on me precise, c'est si ces coups de crosses sont aussi vrais, que les avions italiens au nord de la Loire en 40 . :wink:

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2005, 14:14
de Audie Murphy
J'ai omis de citer mes sources Laurent Pépé :oops:

Mémorial de la Seconde Guerre mondiale (Tome 1 de 3) du Sélection du Reader's Digest d'après le récit de Richard Collier traduit de l'anglais et condensé du livre Miracle à Dunkerque.

Richard Collier, âgé de 16 ans au moment de la bataille de France, s'engagea dans la R.A.F. deux années plus tard et fut ensuite correspondant de guerre en Extrême-Orient. Journaliste, puis écrivain, il s'attacha particulièrement à reconstituer les grands événements de la Seconde Guerre mondiale. Au cours de six années de recherches, il a interrogé plus d'un millier de témoins, pour faire revivre intensément cette semaine dramatique au cours de laquelle l'armée britannique parvint, comme par miracle, à s'échapper de l'étau allemand qui la menaçait.


C'est le préambule de l'extrait que j'ai tiré de ce tome intitulé Le miracle de Dunkerque.

Nouveau messagePosté: 26 Oct 2005, 17:20
de Lettenaire
Je relis Pilote de Guerre de Saint-Ex, et j'y trouve ce passage traîtant de la déroute de l'Armée :


Ah ! le schéma que bâtiront plus tard les historiens ! Les axes qu'ils inventeront pour donner une signification à cette bouillie ! Ils prendront le mot d'un ministre, la décision d'un général, la discussion d'une commission, et ils feront, de cette parade de fantômes, des conversations historiques avec responsabilités et vues lointaines. Ils inventeront des acceptations, des résistances, des plaidoyers cornéliens, des lâchetés. Moi, je sais bien ce qu'est un ministère évacué. Le hasard m'a permis de visiter l'un d'eux. J'ai aussitôt compris qu'un gouvernement, une fois qu'il a déménagé, ne constitue plus un gouvernement. C'est comme un corps. Si vous commencez de le déménager aussi - l'estomac là, le foie ici, les tripes ailleurs - cette collection ne constitue plus un organisme.

(...)

Les historiens oublieront le réel. Ils inventeront des êtres pensants, reliés par des fibres mystérieuses à un univers exprimable, disposant de solides vies d'ensemble, et pesant des décisions graves selon les quatre règles de la logiques cartésienne. Ils distingueront les puissances du bien des puissances du mal. Les héros des traîtres. Mais je poserai une simple question :
_ Il faut, pour trahir, être responsable de quelque chose, gérer quelque chose, agir sur quelque chose, connaître quelque chose. C'est faire aujourd'hui preuve de génie... Pourquoi ne décore-t-on pas les traîtres ?



Visionnaire !

Nouveau messagePosté: 04 Nov 2005, 11:34
de Daniel Laurent
ERICH VON KLUGER a écrit:Prestige de la France en 1940 ? Se rendre aux Nazis sans pratiquement combattre

Voila ce que le "sans pratiquement combattre" a donne:

PERTES ALLEMANDES ET ITALIENNES:
156,492 pertes (27,074 morts, 111,034 blesses, 18,384 disparus). Chiffres allemands du 25 juin 1940, corriges plus tard a 45,218 morts allemands (Disparus jamais retrouves) et 111,034 blesses.
6100 pertes Italiennes dans les Alpes en quelques jours (642 morts, 2691 blesses, 2151 morts de froid et 616 prisonniers)
1236 avions detruits (+ 323 endommages)
839 panzers detruits(32% des 2626 chars allemands engages)

PERTES FRANCAISES :
302,000 pertes (90.000 - 100.000 tues, 212.000 - 202.000 blesses)
1.450.000 prisonniers … dont 1.100.000 qui se rendent entre le 18 et le 25 Juin apres le discours radiodiffuse de Petain, les autres 350.000 ayants ete captures avant.
892 avions detruits (La majorite par le Flak)
Environ 2500 vehicules perdus, par feu de l'ennemi, panne mecaniques, abandons par manque de carburant et sabordages.

Au sujet des prisonniers francais:
350.000 entre le 10 mai et le 17 juin 40, soit une moyenne de 9.200 par jour.
17 juin, au soir, Petain a la radio: "C'est avec le coeur serre que je vous dis qu'il nous faut maintenant cesser le combat". Il venait juste de prendre contact avec l'ennemi, rien n'etait decide, l'armistice n'entrera en vigueur que le 25 juin. L'en*&^%$, pardon.
1.100.000 prisonniers entre le 18 et le 25, soit une moyenne de 137.500 par jour.
Vous sentez la difference, mein lieber Herr Von Kluger ?

La vache, si les troufions de 40 s'etait "reelement" battus, qu'est ce que cela aurait donne.
J'ai l'air de m'enerver ?
OUI
Desole mais la repetition infondee de la legende des troufions de 40 qui jettent le fusil tout neuf et levent les bras sans combattre a le don de me foutre en boule. Trouver ca sur des forums anglo-saxons, j'ai l'habitude et avec mon ami David Lehmann (Source de mes chiffres) on contre-attaque sans relache.

Mais trouver cela ici....
Herr Von Klugger, je vous condamne a presenter vos excuses les plus plates.
Pas ici, pas a moi, je n'en ai pas besoin.
Au cimetiere militaire francais le plus proche de votre domicile.
Cordialement
Daniel

Nouveau messagePosté: 04 Nov 2005, 12:36
de Lettenaire
A la fin de juin 1940, la Luftwaffe n'a plus que 841 bombardiers opérationnels et un peu plus de 700 chasseurs. Près de 2000 avions allemands ont été détruits ou endommagés du 10 mai au 25 juin 1940. Le 3 août, au moment d'engager la bataille aérienne décisive et en dépit de ses moyens énormes pour l'époque, la Lufwaffe n'avait reconstitué ses effectifs du 10 mai ni pour la chasse ni pour les bombardements et elle était à court de pilotes.



Extrait de "Les Français de l'an 40", de Jean-Louis Crémieux-Brillhac.


Avec seulement 215.000 hommes, 986 pièces d'artillerie et une dizaine de chars, l'armée des Alpes et le groupement Cartier ont tenu en échec 377.000 soldats germano-italiens, soutenus par 797 blindés divers, 2599 canons et de campagne et l'aviation. Les Français ont perdu 503 soldats (tués, blessés, disparus ET prisonniers) contre 7329 soldats germano-italiens.



Extrait de "Comme des Lions", de Dominique Lormier.


Ces quelques chiffres complémentaires afin de prévenir les futurs "l'Angleterre s'est battue seule sur la Manche", et le célèbre "la Ligne Maginot n'a servi à rien" qui vont de pair avec "les Français n'ont pas combattu".

Dans le premier cas, il est évident que les pertes causées dans les airs par la France à l'Allemagne (ajoutées aux divers crashs et avaries qui expliquent les chiffres un peu différents) rendirent dès le départ très compliquée la domination du ciel lors de la Bataille d'Angleterre. "La poignée d'hommes" dont parlait Chuchill a été bien aidée par le sacrifice des voisins d'outre-Manche.

Dans le second, on voit ce qu'il en coûte d'attaquer la Ligne de front. Les Italiens l'ont fait, les Allemands l'ont contournée. Dans les deux cas, elle a servi. On peut rappeler également que les G.O (gros ouvrages) tenaient encore bien après l'armistice, bien qu'encerclés, dépourvus de tout soutien "d'intervalle" et matraqués par l'artillerie. J'invite tous les récalcitrants qui passeraient par la Lorraine (avec ou sans sabots) à venir me rendre visite. Nous irons point par point démontrer l'intérêt d'une ligne de défense. :wink:


Secteur par secteur, on peut trouver des raisons d'être fier de nos combattants de 40. Nous connaissons chez nous la valeur de nos ouvrages, qui ont collé une sacrée rouste à quiconque s'en était approché. Chez nous, donc, la France a conservé un certain prestige. Il en est de même en Savoie ou à Menton, où les anciens SAVENT ce que les Italiens ont vécu. La France a vaincu l'Italie, et ce dans un posture lamentable. La plus mauvaise armée d'Europe peut-être, mais une armée tout de même.


Daniel, je vous trouve très courageux de monter au créneau, encore et encore. Personnellement, lorsque j'entends un "les Français ne se sont pas battus", je me sens si las que je vais me coucher, sans même avoir haussé un sourcil. Y'a des moulins qu'on ne peut plus combattre.

Nouveau messagePosté: 04 Nov 2005, 13:41
de Daniel Laurent
Moderateur, SOS, un doublon
Merci
Cordialement
Daniel
Je hais Bil Gates :lol: