FrenchieB011 a écrit:les FAFL et la France libre en général cessent d'exister à partir de 1942, ou le gouvernement d'Algiers et de Londres fusionnes pour former un nouveaux gouvernement. A ce stade se ne sont plus des FAFL mais tout simplement des aviateurs de l'armée française. Il reste une division flagrante entre les unités "Gaulliste" et "Giraudiste".
Il y a des restes d'officiers Français dans la RAF (ceux qui se sont engagés dès 40) , ils servent activement la Royal Air force Britannique et non l'armée de l'air de plus ils ne sont pas endivisionnés dans des unités Françaises. C'est le cas de Pierre Clostermann et de Jacques Remlinger tout deux pilotes au 602nd squadron (une unité Britannique).
Je suis d'accord avec le dernier message de Coyote. Je le remercie pour le livre qu'il propose, je ne le connaissais pas.
Les groupes d'aviation "Gaulliste" ou "Giraudistes" ont effectivement été intégrè dans le commandement des opérations aériennes alliés. Celles gérées par les Américains et celles gérées par les Anglais. Ceci étant ces groupes d'aviations restaient des groupes des FAF (Forces aérienne Française de la
France Combattante) commandé par des officiers des FAF.
Pierre Closterman est un FAFL qui a été au groupe Alsace, au Sqd 3 et Sqd 602
https://www.ordredelaliberation.fr/fr/c ... lostermannJacques Remlinger est un FAFL qui a été au groupe Alsace, et au Sqd 602
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_RemlingerLa rivalité entre "Gaullistes" et "Giraudistes" est surtout une rivalité entre les premiers résistants et les ralliés aux canons, avec une particularité parmi les "Giraudistes", c'est que certains pilote de Vichy avaient combattus au Levant en 41 contre des pilotes des FAFL. Pour l'armée de l'air je ne sais pas s'il y a eu des fusions de groupe. De mémoires seul la 2ième DB de Leclerc, a réussi l’amalgame entre Français Libre (20% des effectifs) et Français AFN (Forces de Vichy-Giraud, Mobilisé d'AFN en 43).
Concernant les pilotes dans la RAF, quasiment tous les pilotes de la France Libre des FAFL sont passé dans la structure de la RAF. Un certain nombre ont combattu en tant que FAFL dans des squadron de la RAF. C'était obligatoire car nos pilotes devaient commencer par se former sur les avions britanniques, aux procédures de la RAF ... et aussi à l'anglais. Progressivement à partir de 41, ils intégrèrent des groupes FAFL qui étaient homologués "bon pour le service" par la RAF ... groupe Alsace 'Sqd 341). Certains pilotes repasseront dans des Sqd britanniques, mais resterons néanmoins des FAFL ou FAF.
Parmi ces pilotes, je pense notamment à l'un d'entre eux, héros de ma jeunesse aujourd'hui peu connu qui combattit tout le temps dans le ciel anglais et passa dans 2 squadrons britanniques dont le célèbre 615 de Winston Churchill avant de rejoindre le groupe Alsace. Il s'agit de Jean MARIDOR, qui se sacrifiera en aout 44.
https://www.ordredelaliberation.fr/fr/c ... an-maridorhttps://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/jean-maridorhttps://jean-maridor.org/Est-ce que tous les pilotes français étaient dans les FAFL ou FAF ? Je ne sais pas. Il y en a peut-être parmi des antillais ou guyanais qui ce sont engagés dans les armées US, faute de pouvoir rejoindre la France Libre. Le gouvernement américain ne leur facilitant pas le transfert dans la France Libre. Ils ont pu rejoindre la France Combattante à partir d'aout 43.
Même un pilote de guerre très célèbre ... Notre Petit Prince ... Antoine de Saint Exupéry est retourné dans son escadron de reconnaissance le 2/33 ... du groupe aérien des FAF Giraudistes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_d ... up%C3%A9ry"Après l'armistice de juin 1940, il part en novembre 1940 pour New York, où il arrive le 31 décembre 1940. Il poursuit l'objectif de faire entrer en guerre l'armée des États-Unis. Considéré par certains comme pétainiste car non gaulliste, Saint-Exupéry a du mal à faire entendre sa voix. "
Écrivain mondialement célèbre exilé aux États Unis, il reste sous l'influence des Vichystes qui courtisent Roosevelt (Un cousin éloigné de Roosevelt était français proche de Pétain). Parmi les courtisans de Roosevelt il y avait les Pétainistes-Vichystes et les anti-Gaullistes non Pétainiste autour de Jean Monnet.
Dans ses mémoires De Gaulle regretta de ne pas avoir su convaincre Saint Exupéry de le rejoindre.