COMBIEN DE SOLDATS ONT ETE FUSILLES ?

Il serait fort étonnant qu'un seul homme ait été passé par les armes.....Mon père avait été nommé pour diriger le service d'ordre de son unité en campagne/il a assisté aux "procès" en "cour martiale" pour désertions.Il a été écoeuré par le manque de rigueur, des verdicts risibles...des déserteurs"punis"par des changements d'unités c'est à dire renvoi de l'artillerie motorisée et nomination dans la DCA du territoire.........alors que ces mêmes individus insultaient les officiers composant la justice militaire .........

...alors on pourrait croire que ce motif dissimule les fusillés j'ai donc sélectionner les 122 "morts subites" entre septembre 1939 et juillet 1940.
De toute évidence, à part Lebeau, cette cause de décès n'est pas un voile pudique sur des exécutions et des fusillés puisqu'il y'a de nombreux MPF (Morts Pour la France) et parmi les autres il y'en a qui décèdent dans des hôpitaux ou en Afrique...

Ne jamais oublier que l'Etat-Major français, durant la "Drôle de Guerre" - septembre 1939-avril 1940 - avait comme premier souci de maintenir le moral de ses troupes, dans l'optique prévisible d'un engagement généralisé... qui s'était concrétisé dès le 10 mai 1940.
La sévérité des peines infligées aux contrevenants du réglement militaire, dans des circonstances plus ou moins comparables, s'étaient avérées avoir un effet néfaste sur la troupe. En 1917, l'Armée Française, confrontée à des "mutineries" plus ou moins avérées et "accessoirement" justifiées - le "pinpin de service" avait, alors, manifesté, sa réprobation, plus ou moins générale, aux ordres du Haut-major, qui l'envoyait au casse-pipe, sans prendre en compte la réalité de ses pertes humaines! L' échec de l'offensive Nivelle, avec le limogeage du susdit Général, avait, alors, constitué un point majeur de référence, alors que la supposée influence de la propagande communiste, au sein de la troupe, était, elle-même, mineure, voire inexistante. La réaction "pro-communiste" n'avait fait des ravages sérieux que, 1919-1920, au sein de l'escadre française en Mer Noire .

Même si, en 1917, l'Armée Française avait été contrainte d'appliquer des mesures extrêmes, elles-mêmes, bien souvent, compensées par des jugements en Cour Martiale plus mesurés, le "spectre" était toujours présent en 1939-1940. La réaction générale du "pinpin de base" en 1917, exempte, pour l'essentiel, de toute "volonté politique", avait très sérieusement marqué le Haut-Etat-Major Français.

Il n'était pas question, durant la "Drôle de Guerre", de mener de telles opérations répressives, d'autant que, contrairement, à août 1914, le "pinpin" français avait, globalement, été mobilisé en trainant les pieds et que sa mise en ligne avait été du même tabac, vu la motivation générale peu combative des mobilisés. Pour d'évidentes raisons publiques, les tribunaux militaires français, tout en infligeant des peines de prison relativement modérées, s'étaient bien gardés de prononcer toute peine capitale! A dater du 10 mai 1940, c'est différent, car, là, il s'agit de "refus d'obéissance" en situation de combat.

lu à l'instant chez François Gatineau
Les 3 jours qui ont fait tomber la France

La troupe fête Noel 1939, bagarres dans les débits de boissons et femmes molestées
relâchement de la discipline et quelques coupables doivent être fusillés pour l'exemple

Je m'auto-cite pour convenir que ce fait est loin d'être avéré puisque l'auteur ne cite aucune source
donc mystère

Je mène une petite recherche de mon côté, j’ai déjà entendu des témoignages d’officiers français en 1940 menaçant de tirer sur un subalterne qui reculerait sans ordre mais heureusement sans mener à terme leur funeste projet.

Dans certaines troupes ce sont les officiers qui ont été menacés s'ils s'obstinaient à résister..... et les causeurs de troubles furent relaxés de toute poursuite après guerre...éloquent !!!!

[Dog Red]

Je mène une petite recherche de mon côté, j’ai déjà entendu des témoignages d’officiers français en 1940 menaçant de tirer sur un subalterne qui reculerait sans ordre mais heureusement sans mener à terme leur funeste projet.

Pourquoi heureusement ?

Dans toutes les armées l'officier ne porte-t'il pas spécifiquement une arme de poing, pas tant pour sa défense rapprochée que pour abattre sur place un soldat refusant d'obéir ?

Je mène une petite recherche de mon côté, j’ai déjà entendu des témoignages d’officiers français en 1940 menaçant de tirer sur un subalterne qui reculerait sans ordre mais heureusement sans mener à terme leur funeste projet.

Pourquoi heureusement ?

Dans toutes les armées l'officier ne porte-t'il pas spécifiquement une arme de poing, pas tant pour sa défense rapprochée que pour abattre sur place un soldat refusant d'obéir ?

P'têt un gros poil grossi, cet usage "répressif" de l'arme de ceinture, n'est-il pas ?
Les sous-officiers, les tireurs-pointeurs mitrailleurs, etc. portaient également une arme de ceinture, selon le réglement français d'infanterie de 1910, revolver avec barillet chargé + 18 cartouches de réserve.

[Dog Red]

Un poil... ...quoi qu'au gré des officiers et des circonstances des cas sont avérés.

Un poil... ...quoi qu'au gré des officiers et des circonstances des cas sont avérés.

Certes, dans certaines circonstances (très) extrêmes. Sinon, ne serait-ce qu'en 14-18, bon nombre d'officiers subalternes étaient "montés" à l'assaut, à la tête de leur troupe (d'où les pertes importantes de lieutenants). Si l'officier s'était avéré être un "sale c..", il avait, alors, plus de chance de se prendre un "pélot" dans le dos, de la part de "ses hommes".

Petit extrait de l’ambiance au sein du petit casemate « Buridon Sud » pendant la bataille de l’Escaut mai 1940 ; quelques instants plus tard, le lieutenant Bailloux sera tué.

Petit extrait de l’ambiance au sein du petit casemate « Buridon Sud » pendant la bataille de l’Escaut mai 1940 ; quelques instants plus tard, le lieutenant Bailloux sera tué.

Cà démontre surtout que, à un moment, il vaut beaucoup mieux accepter de décrocher, quand la situation "l'exige" et qu'il est encore temps (!), plutôt que de vouloir absolument jouer les héros morts! On ne combat pas avec des morts, mais avec des troufions vivants.