Calais lors de la Seconde Guerre mondiale

Du 22 mai 1940 au 26 mai 1940 a lieu le siège de Calais.

L'objectif pour les Allemands est de capturer Calais, constituant un important port pour les forces alliées, concurremment avec Boulogne-sur-Mer, permettant en particulier aux troupes britanniques de recevoir des renforts et du matériel lors de la campagne de France. Calais se rend le 26 mai et le même jour, les troupes allemandes continueront leur progression dans le nord de la France. Ainsi débute la bataille de Dunkerque qui durera jusqu'au 3 juin


Calais après le siège .





Ordre de bataille :
Royaume-Uni Royaume-Uni :
3e régiment de chars royaux (3rd Royal Tank Regiment) ;
229e batterie antichar (229th Anti-tank battery) ;
30e brigade motorisée britannique (British 30th Motor Brigade, constituée de deux brigades de fusiliers).

La constitution des troupes françaises et belges est inconnue, étant majoritairement des volontaires.

Forces allemandes
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand :
10e Panzerdivision (et soutien aérien des Junkers Ju 87 de la Luftwaffe).


Après l’invasion de la France par les forces allemandes, la région fut administrativement rattachée par le Reich à la Belgique.

À la fin de la guerre, craignant un débarquement des forces alliées à proximité (opération fortitude), les autorités allemandes avaient instauré une zone interdite autour du port. On trouve encore aujourd’hui, à proximité de l’hôtel de ville, un vestige du mur délimitant cette zone. Il faut également préciser que, à la suite de la conquête allemande et de la reconquête canadienne, la ville était détruite à 73 % à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le 27 février 1945, alors que la ville est déjà libérée par la 3e division d'infanterie canadienne depuis le 30 septembre 1944, Calais va subir un dernier et tragique bombardement... par les Alliés !

Décollant de Vitry-en Artois, des bombardiers Mitchell du Squadron 226 ont pour mission d'attaquer Dunkerque encore occupée par les forces allemandes et vidée de la plupart de ses habitants depuis octobre 1944.

En raison du mauvais temps qui gêne la visibilité, la majorité des appareils font demi-tour. Mais 13 Mitchell, ayant aperçu des maisons entre les nuages, lâchent leur cargaison de 48 bombes vers 17 h 30. Ils sont en réalité au-dessus de Calais, sans le savoir et sans s'étonner de l'absence totale de tirs anti-aériens. On dénombrera officiellement 97 morts et 150 blessés parmi la population. Le maréchal Tedder présentera ses excuses officielles au Général de Gaulle le 6 mars 1945.


Calais 1942. Le canon K5 à Calais Nord au niveau des anciennes cuves à pétrole, derrière le lycée Coubertin lors d'un exercice de tir.

Opération Fortitude Sud et Quicksilver

Pour faire croire à l'hypothèse d'un débarquement dans le Pas de Calais, il est important de déplacer le centre de gravité des armées alliées apparent vers le sud-est de l'Angleterre, de l'île de Wight vers le Kent. Un groupe d'armées américain fantôme, le premier groupe d'armées des États-Unis (First United States Army Group, FUSAG) est donc créé de manière artificielle. Parfaitement structuré, avec un chef prestigieux, le général George S. Patton, un état-major, de fausses infrastructures et équipements comme des chars gonflables fabriqués par Goodyear et Goodrich3 ou de l'artillerie en bois, jusqu'aux badges d'épaule des « ghost divisions » créées pour la circonstance, il entretient une activité radio-électrique intense.


Char gonflable


Trace de bombardement toujours visible au Cap blanc-nez (a proximité de calais)

Source : wikipédia - Calais inédit

Tout n'est pas parfait, alors n'hésitez pas a me corriger ou à alimenter le post. J'ai fait avec les moyens du bord

"Tout n'est pas parfait, alors n'hésitez pas a me corriger.....", c'est vrai que Wikipédia souffre d'une réputation d'inexactitude (....mais ça s'améliore régulièrement), pour ces articles que vous reproduisez, les grandes lignes semblent correctes.