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Nouveau messagePosté: 07 Fév 2005, 14:52
de manstein
Rommel ou pas Rommel, il aurait deja fallu que lui et von geyr, le cdt du panzergruppen-kommando west, se mettent d'accord quand a la doctrine d'emploi des panzers : rejetter l'invasion immediatement a la mer ou battre les alliés en plaine avec de puissantes panzerdivisionnen. Les deux ont opter pour un compromis bancal. Les meilleurs unites blindes etespresentes, et les officiers generaux presents (von kluge puis Model) n'etaient pas des amateurs. Et puis Rommel excellait surtout dans la Blitzkrieg...

Nouveau messagePosté: 07 Fév 2005, 17:28
de Audie Murphy
Manstein, je crois que Rommel a excellé dans le désert et je ne crois pas qu'on puisse parler de blitzkrieg en Afrique du Nord !

Nouveau messagePosté: 07 Fév 2005, 18:12
de manstein
L'afrique n'etait peut-etre pas la blitzkrieg, bien que la rapidite, les manoeuvres aisees des blindées etaient là, mais je pensais surtout a ces exploits a la tete de la 7. panzer en 1940.

Nouveau messagePosté: 07 Fév 2005, 23:06
de Audie Murphy
C'est bien ce que je pensais Manstein! Donc nous nous entendrons pour dire que Rommel excellait beaucoup plus dans des tactiques offensives plutôt que défensives. Il a cependant bloqué et retardé les Britanniques en Afrique du Nord assez longtemps merci ! Un fait est certain, on ne lui a pas donné les moyens, ni dans le désert, ni sur les plages normandes pour accomplir ses missions avec succès (la bonne raison, c'est que les Allemands ne possédaient pas de tels moyens à cause du nombre de fronts à tenir).

Nouveau messagePosté: 08 Fév 2005, 10:55
de manstein
D'accord avec toi, mais je crois surtout que si les moyens ont manqués, c'est aussi parce qu'hitler a toujours pris le front africain comme tres secondaire et qu'il n'y est aller que pour sauver (encore..) les italiens. Bien sur, a partir de juin 1941, les moyens on ete limités. Mais bon, avec deux pauvres divisions, c'etait pas mal. Et si Hitler avait décidé de prendre Malte comme la crete, la mediterranée aurait été un Mare Nostrum allemande, permettant un ravitaillement moins hasardeux de l'Afrika Korps, permettant peut-etre de prendre l'Egypte et le canal de Suez, ce qui ouvre des tas de perspectives strategiques...Mais bon, je m'egare un peu :? Avec plein de theories, on peu aller loin comme ca!!
Pour les plages normandes, par contre, je trouve que les moyens ne lui ont pas manqués : toute la puissance de l'organisation Todt c'est pas mal quand meme. Il lui a surtout manqué du temps et encore une fois de coordination dans le capharnaum hierarchique entre l'OKW, OKH, PKW, etc..pour definir une strategie claire.

Nouveau messagePosté: 23 Fév 2005, 16:53
de Lee Enfield
Bonjour,

Rommel était aussi en conflit avec Von Rundstedt.

Rommel voulait anéantir le débarquement sur les place, Von Rundstedt, lui, souhaiter l’anéantir plus à l’intérieur des terres.

Rommel n'a-t-il pas fait l'erreur "Maginot" en se fiant au mur de l'atlantique, n'a-t-il pas crue, lui aussi, à la propagande Allemande ?

N'est-ce pas là les limites "du Grand Stratège" ?

Je n'affirme rien, loin de moi la prétention de tout savoir ?

Lee Enfield

Nouveau messagePosté: 23 Fév 2005, 17:04
de Legionnaire
Rommel avait il le pouvoir de démontrer les faiblesses d'une défense linéraire, le voulait il vraiment?!
Il ma semble qu'il était deja beaucoup moins motivé dès le debut de l'année 44.

Nouveau messagePosté: 23 Fév 2005, 20:03
de gavroche
Lee Enfield a écrit:Rommel voulait anéantir le débarquement sur les place, Von Rundstedt, lui, souhaiter l’anéantir plus à l’intérieur des terres.

Rommel n'a-t-il pas fait l'erreur "Maginot" en se fiant au mur de l'atlantique, n'a-t-il pas crue, lui aussi, à la propagande Allemande ?
Lee Enfield


je pense personnellement que Rommel a compris que si on laissait les alliés prendre pied en France cela sonnait le glas des forces allemandes à l'ouest
la tete de pont, meme fragile, des alliés le soir du 6 juin leur permit d'acheminer des tonnes et des tonnes de matériel et d'hommes dans les jours immédiats suivant le débarquement (désolé je n'ai pas les chiffres précis sous les yeux)
les attendre et les vaincre dans les terres, comme le pensait Von Rundstedt était minimiser la puissance et les moyens alliés, mais également surestimer le potentiel allemand, tant humain que matériel...qui était déjà bien saigné par le front Est alors que les alliés purent aligner de nombreuses divisions fraiches, meme si peu aguerries