Pour le premier extrait, ca m'étonne un peu, d'habitude on parle plutôt des marocains, mais en même temps il était avec la DFL donc, ca parait logique : à noter que la division doit arriver à tout casser 10 jours avant le Garigliano, et est donc peu acclimater, après plusieurs mois de désert...donc, sans doute que la discipline s'est relachée, car la discipline tactique laissait un peu à désirer, à la grande colère de Brosset (voir le livre de Nottin).
La réponse à coups de feu est une première pour moi dans des textes, mais je n'avais jamais rien vu concernant les légionnaires, donc ça me parait pas illogique ! Le cas inverse, c'est à dire de tirailleurs abattus sur le champ par un officier devant ses hommes, est par contre avéré.
Par contre, confirmation de la réaction du commandement puisque des patrouilles sont organisées dans le but d'y pallier !
Je suis plus sceptique sur le "contrat" des Tabors avec l'Armée, d'abord certains (dont de Gaulle) n'en voulaient pas particulièrement dans les troupes en France, et surtout, le général avait ordonné des mesures à Guillaume concernant les tabors durant la campagne de France : renforcement en officiers et (moins évident à nos oreilles de 2005) formation de BMC (Bordel Militaire de Campagne) avec des "filles" venus de l'Atlas. Cela n'empêche en rien des exactions, je pense, mais en diminue le nombre (les Anglo-américains en commettront aussi).
Il ne faut jamais oublié que les tabors sont des forces supplétives, pas vraiment régulières....donc pas forcément encadrées comme elles le seraient comme unité régulière ! Ce sont quelques part les derniers reitres de la Guerre de 30 ans, ou pandours de la Guerre de 7 ans, excellentes et bien utiles, mais peu habituées à la discipline.
Merci pour les extraits intéressants Larminat :wink:
Cordialement
Brem's