Belgique 1940 quel statut d'occupation ?

Le Heinrich Himmler Taschenkalender 1940 livre une information intéressante sur la Belgique :

Samadi 25 mai 1940

Sonderzug.

Felsennest.
Déjeuner avec le Führer
- 25.5.40 Felsennest Führer
1. Stand. f. Dänemark (rayé)
2. Stand. f. Holland (référence à la 4.SS-Totenkopfstandarte qui est envoyé en juin 40 en Hollande)
3. Rauter f. Holland (référence à la nomination de Hanns Albin Rauter comme HSSPF en Hollande)
4. Reichskommissar f. Belgien (Hitler envisageait la nomination d'un Reichskommissar et l'établissement d'une Zivilverwaltung. Une liste de proposition de noms avait été établie : Rainer Salzburg, Kaufmann, Schwede-Coburg, Sauckel, Wagner-Baden, Florian, von Schirach. Kaufmann le Gauleiter de Hambourg avait été souligné en rouge avec une mention de Himmler indiquant que K. avait la préférence du Führer. Finalement, Hitler a tranché en faveur d'une administration militaire).
5. Notes sur la Pologne. le Führer est tout à fait d'accord.
6. Hotel à Bayreuth Bormann s'occupe de tout
7. Note sur la colonisation d'accord
8. Visite Totenkopfdivision
Rencontre Seyss Inquart, Rauter
fin d'après midi à Bonn
Soirée dans le Sonderzug

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir et merci pour les précisions Georges.
Il est vrai que si la Belgique avait connu une administration civile dirigé par un Gauleiter nazi au lieu d'une administration militaire dirigé par von Falkenhausen, le pays aurait connu une toute autre occupation.
La Belgique n'a pas connu - ou pendant très peu de temps en 1944 après le limogeage de von Falkenhausen - une politique du pire comme en Hollande.
Amicalement
Prosper

Effectivement, avec les Pays-Bas, la Belgique et la France nous avons trois cas bien distincts. Et trois bilans humains différents.
JD

La politique allemande à l'Ouest s'appuyait sur les forces favorables à la " kollaboration". Cela permettait de maintenir des effectifs militaires et policiers réduits pour assurer l'administration et le maintien de l'ordre.

[frontovik 14]

Sans oublier Mein Kampf et les théories raciales des nazis. Les Français, Belges et Néerlandais n'étaient pas les "sous-hommes" de l'Est.