Bonsoir,
Ce fil n’a connu aucune intervention depuis le 28 septembre 2014
Si je m’y exprime aujourd’hui, c’est avec le sentiment, que je crois partagé, que le temps qui passe n’efface pas l’Histoire et à fortiori la Mémoire.
Je dois en effet corriger ce qui m’a été reproché à propos du présent fil, par l’auteur du message n° 3394 du 28 février 2017 sur le fil du
Haltbefehlviewtopic.php?f=17&t=23180&start=3390Ce reproche est selon son auteur, l’existence d’un bogue logique (qui ne serait pas le seul, selon lui) :
<< Je décèle à nouveau un bogue logique dans votre thèse. J'en cite l'extrait essentiel... et souligne les passages importants >>Je ne rappelle pas ces passages qui sont conformes à ce que l’on peut lire dans le post n° 1 du 26 octobre 2013 sur le fil présent
L’auteur du n° 3394 explique sa description du bogue _ Je cite :
<< Sachant que vous nous affirmez benoîtement
- que l'ordre de Von Rundstedt tendant à accorder une pause aux blindés (1) date du 23 mai,
- et que le lendemain vers 12 h 30 Hitler se borne à le confirmer (ce qui n'est pas le cas en l'espèce, puisqu'il surenchérit),
Comment pouvez-vous prétendre simultanément qu'une bataille qui dure "toute la journée du 24 mai" (si bien qu'"au soir du 24 mai"" l'ennemi avait renoncé et ses attaques étaient endiguées, et que c'est donc au soir qu'il constate son échec) a pu avoir la moindre influence sur l'ordre d'arrêt EMIS AVANT? (2) >>Ce qui ne colle pas et qui fait l’objet de mon intervention d’aujourd’hui, c’est ce que j’ai indiqué
en gras :
1 / Il n’a pas été question de cela dans mes écrits mais de ceci :
Le 23 mai au soir, Von Rundstedt ne disposait pas des éléments suffisants
pour s’engager au-delà de l’Aa. Sa décision de stopper a été des plus sages…
Peut-être aurais-je dû m’exprimer autrement en remplaçant le terme « stopper » par « maintenir les panzers sur la rive Est de l’Aa »
2 /
Sans objet puisqu’il n’y a pas eu d’interruption de l’activité des blindés qui ont opéré sur la rive Est de l’Aa, au cours de cette journée du 24 mai 1940.
Je rappelle ma conviction formelle qu’il ne s’agissait pas d’un ordre d’arrêt impératif mais d’une consigne de non franchissement du canal dont j’ai expliqué les motifs.
Conclusion : Il n’existe absolument
aucun bogue dans la description que j’ai faite sur cette journée du 24 mai 1940 !
Cordialement,
Roger