Page 2 sur 2

Nouveau messagePosté: 25 Juin 2005, 13:29
de Invité
Comme tu le dits, tu es très tranché...il faut relativiser le bien être allemand et son soutien entier à Hitler.

En fait, mon affiramtion parait d'un reportage que j'avais vu sur les survivants des camps. Et parmi les images d'archives on voyait les Américains qui forcaient les habitants allemands à voir toutes les horreurs qu'avaient perpétrés les SS. Je ne dit pas que ces personnes, ces civils étaient des anges. Mais franchement, à la découverte des camps, les soldats on pour la plupart été très choqués, ce qui est normal. Est-ce une raison pour FORCER les autres personnes à voir ce spectacle atroce?

Bien sûr les familles de SS savaient en partie ce qui se passait, mais que pouvaient-elles faire? Je veux juste rappeler que toute personne s'opposant au régime finissait dans un camp. Alors quand on sait ce qui s'y passe, je pense qu'on se tait.

Certes, Hitler a été élu, bien sûr que les Allemands avaient tous une part de responsabilité...mais dans ce cas la terre entière a failli: de ne pas avoir su protéger la démocratie, d'avoir été laxiste face à Hitler... Tout le monde a été plus ou moins coupable.

Mais pour revenir au sujet, le CICR a visité partout des camps pendant la guerre (bon pour voir les archives et les comptes rendus, il faut aller à Genève) et en 2 mots, son verdicit a été le suivant: Les Allemands se sont plutôt bien comportés avec les prisonniers alliés occidentaux, très mals avec les prisonniers russes. Les Anglais ont été les plus corrects à ce sujet et les plus respectueux avec les prisonniers allemands. Les Américains n'ont pas été aussi "exemplaires", les conditions se dégradant particulièrement avec les fronts "éloignés" de l'Europe (Afriques et surtout avec les Japonais). Enfin, les camps de prisonniers contrôlés par des Français sont ceux qui ont subi le plus grand nombre de représailles (en gros, les Français sont ceux parmi les alliés qui ont le plus violés les conventions de Genève...bien que cela ne soit non plus pas une généralité).