brehon a écrit:"Les forces armées françaises stationnées dans les régions à occuper par l'Allemagne devront être rapidement ramenées sur le territoire non occupé et seront démobilisées. Avant d'être ramenées en territoire non occupé, ces troupes déposeront leurs armes et leur matériel aux endroits où elles se trouvent au moment de l'entrée en vigueur de la présente convention. Elles seront responsables de la remise régulière du matériel et des armes sus-mentionnées aux troupes allemandes."
Où bien alors faut-il prendre l'expression "régions à occuper" au sens strict. C'est-à-dire les régions pas encore occupées par l'armée allemande à la date d'entrée en vigueur de l'armistice et qui devront faire partie de la zone occupée, ce qui en fait représente peu de chose.
Dans cette interprétation les troupes en arrière des lignes allemandes, dont la Ligne Maginot, seraient considérées comme encerclées et donc prisonnières?
Brehon, c'est votre dernière interprétation qui est la bonne. Ce peu de chose allait de la rive-sud de la Dordogne aux Pyrénées, en comprenant Bordeaux, et à l'Ouest de la voie ferrée Bordeaux-Bayonne...