Re: Vol de Hess : la vérité en marche !
Posté: 28 Jan 2012, 18:24
Autre chose : l'an dernier, ceux qui prenaient parti pour la théorie d'un Hess solitaire dans sa démarche tiraient grand argument de la brève mais terrible reprise des bombardements sur Londres, les 10 et 11 mai. Leur commanditaire ne leur semblait pas pouvoir en même temps envoyer Hess avec un rameau d'olivier.
La conversation Hoare-Hohenlohe apporte un sérieux renfort aux objections que j'avais, avec quelques autres, formulées. Le vol de Hess et les bombardements sont complémentaires, si on considère que le Führer et son lieutenant cherchent à faire pencher du bon côté (pour eux) une balance à peu près équilibrée entre pacifistes et bellicistes, et à la faire pencher, vu l'approche du 22 juin, au plus vite. Vis-à-vis d'un parti de la paix aussi puissant et organisé que celui que Hoare a décrit à Hohenlohe, ces bombardements sont à la fois une incitation à l'action, et un argument de plus contre Churchill. Il ne mène le pays qu'à la destruction, alors qu'il serait si simple de mettre fin au cauchemar.
Je rappelle que Hess lui-même, dans ses déclarations aux Anglais, manie à la fois la carotte et le bâton : si elle dédaigne une fois de plus les propositions "généreuses" de l'Allemagne, elle sera assaillie et affamée (c'est aussi pour cela qu'il se garde bien d'annoncer Barbarossa et de le présenter comme irrévocable).
La conversation Hoare-Hohenlohe apporte un sérieux renfort aux objections que j'avais, avec quelques autres, formulées. Le vol de Hess et les bombardements sont complémentaires, si on considère que le Führer et son lieutenant cherchent à faire pencher du bon côté (pour eux) une balance à peu près équilibrée entre pacifistes et bellicistes, et à la faire pencher, vu l'approche du 22 juin, au plus vite. Vis-à-vis d'un parti de la paix aussi puissant et organisé que celui que Hoare a décrit à Hohenlohe, ces bombardements sont à la fois une incitation à l'action, et un argument de plus contre Churchill. Il ne mène le pays qu'à la destruction, alors qu'il serait si simple de mettre fin au cauchemar.
Je rappelle que Hess lui-même, dans ses déclarations aux Anglais, manie à la fois la carotte et le bâton : si elle dédaigne une fois de plus les propositions "généreuses" de l'Allemagne, elle sera assaillie et affamée (c'est aussi pour cela qu'il se garde bien d'annoncer Barbarossa et de le présenter comme irrévocable).