François Delpla a écrit:
Le caractère du verdict final et sa netteté ont bel et bien dépendu du fait que Churchill n'a pas marché dans la combine "Colombine"... et qu'il a contrôlé le mirage madrilène qu'il avait mis en place au printemps 41 avec Hoare, et sur lequel Hitler ne cessait de miser, notamment par l'intermédiaire d'Harlequin-Wurmann.
Oui, c'est vrai qu'il y a des questions qui restent un peu en suspend, pour moi.
J'ai visionné hier samedi 5/11, un peu par hasard, un (excellent) docu sur Arte :"Respondek, un espion au cœur de la chimie nazie" : rien à voir le problème ?
Voilà qqs une de mes interrogations : Pourquoi Churchill s'est-il si rapidement et ostensiblement mis à la botte de FDR ?
Mais d'un autre côté, pourquoi FDR a-t-il mis tant de temps à admettre la barbarie (gazage des juifs au Zyklon B) du régime nazi alerté qu'il était, notamment, par le dénommé Respondek ? (C'est vrai qu'un parti pro-nazi était puissant aux US)
Sans oublier les contorsions de l'amiral Leahy ambassadeur à Vichy jusqu'en 1942 (année "charnière" ! )
Je ne sais d'où venait cette aptitude de Churchill pour avoir décoder très tôt les roueries d'Hitler, mais il semble bien que les américains aient mis plus de temps...Churchill pesant de tout son poids et de toute sa "vassalité" pour entrainer FDR...
Dans ce contexte, les leurres lancés par Churchill n'étaient ils pas aussi destinés à désamorcer certaines tentations américaines ?
A cet instant, qu'est ce qui aurait pu empêcher un gars comme Himmler , même en service commandé, de rêver à un autre destin : Rêve que la suite de son parcours confirmera !
Oui, il semble bien d'après tous ces éléments transmis par François Depla que Churchill promène Hitler (celui-ci est -il dupe?) , mais en même bétonne côté américain.
Rêverais-je ?