Post Numéro: 76 de carlo 12 Oct 2010, 16:34
Sandrine a écrit:carlo a écrit:Ta démarche ne devrait pas être d'interpréter deux lignes de Keegan, mais de te demander si l'URSS doit brusquement tout arrêter et rendre les armes au milieu des champs parce qu'elle n'obtient plus de livraisons anglaises.
Si l'arrêt de production dû au transfert des usines n’est pas compensé par les livraisons anglo-américaines, comment l’URSS peut-elle envisager une poursuite des combats ?
On va tourner en rond, si tu ne prend pas la peine de saisir le sujet à bras le corps (bis repetita):
carlo a écrit:Pour cela tu dois orienter ta réflexion et tes recherches sur plusieurs facteurs (liste non exhaustive):
-Chiffres des apports anglo-us sur la période considérée.
-Chiffres de la production soviétique sur la même période.
-Une fois ces chiffres rassemblées, il faut les analyser (à cette étape, une discussion de forum devient intéressante): quel est l'ampleur du déficit, peut-il être comparé avec d'autres périodes...
De plus la situation de l'Allemagne en 44 en matière de ressources me paraît autrement compromise que celle de l'URSS en 41, et pourtant la guerre continue...
Sandrine a écrit:carlo a écrit:-Il y a lieu aussi d'établir un bilan politique et stratégique de la situation, ce n'est pas parce qu'un pays semble acculé à la reddition, qu'il se rend, la guerre peut prendre d'autres formes.
Quelles sont les autres formes ?
Tu as entendu parlé de l'Irak? On ne s'y appesantira pas car complétement hors-sujet, mais voilà un exemple simple de la difficulté à dire quand une guerre est finie.
Sandrine a écrit:Daniel Laurent a écrit:L'Armee Rouge a genere 80% des pertes de la Whermacht.
L’armée rouge inflige de lourdes pertes à l’ennemi à condition que l’URSS ne soit pas plongée dans une situation qui l’obligerait à cesser le combat.
carlo a écrit:Enfin et cela me semble essentiel, qui a intérêt à ce que ses livraisons n'aient pas lieu?
Hors-sujet.
La question est de savoir si l’Union soviétique peut poursuivre le combat dans le cas où les Anglo-américains ne réussissent pas à envoyer des « produits de substitution » pendant le transfert des usines.
Hors-sujet, mais non pas du tout, il faut qu'il y ait des raisons de croire qu'une telle chose aurait pu être possible, à savoir, les anglo-américains restent les bras croisés sans mettre leur potentiel (qui est le premier de la planète) au service des ennemis de leurs ennemis. La question de l'aide est toujours faussée, cette aide est indispensable et dans les deux sens. Indispensable jusqu'à quel point, ça peut se discuter, mais pas sur base d'une citation de Keegan.
Sandrine a écrit:carlo a écrit:Ces livraisons sont aussi essentielles pour Churchill que pour Staline, peut-être même plus.
Quelqu’un a-t-il été assez stupide pour dire qu’une défaite de l’URSS était souhaitable aux yeux des Britanniques en général et de Churchill en particulier ?
Quelqu'un a été assez stupide pour dire que les anglo-américains auraient pu ne pas aider les Russes?
Отребью человечества
Сколотим крепкий гроб!